jeudi 12 août 2021

Extrait "Par un curieux hasard"

— Maître, je crois que je ne manque de rien dans ma vie, mais pourtant je suis insatisfait(e) . . .  J’en arrive à saboter mon bonheur, je me crée des problèmes là où il n’y en a pas . . .  j’ai tendance à angoisser et avoir peur, alors que tout va bien.
 
— La peur est l’outil principal de notre mental pour nous protéger. Le cerveau est cette machine ultra-sophistiquée, dont un des logiciels est dédié à la détection et la résolution de problèmes, afin de protéger l’individu à l’aide de son outil principal : la peur.
 
Nous devons notre survie en tant qu’espèce à ce programme extrêmement performant, de détection de problèmes.
Malgré son utilité, c'est une couche de plus qui nous sépare de ce dont le monde manque cruellement, l’amour, la reconnexion à la conscience, la présence, l’expérience directe de « ce qui est » par le corps. Ces considérations-là, ne se trouvent pas dans notre mental, que nous pourrions associer à l’ego, mais au niveau du cœur, que nous associons à l’existence de quelque chose d'infiniment plus grand, plus profond : l’âme.
 
Certaines personnes sur-mentalisées, ont un mental qui fonctionne extrêmement bien, d’une redoutable efficience, car leur programme a été renforcé par des blessures extrêmement vives et profondes. Quand à un moment il leur a été nécessaire de pouvoir continuer à avancer debout pour survivre à certains traumas, il est devenu la TOUR DE CONTRÔLE de notre individu. 
 
Ce formidable outil de protection et de détection de problèmes (le mental, l’ego) est alors en surchauffe permanente. Quand tout va bien, comme dans ta vie, il ne peut accepter le chômage technique, qui serait cessation de sa raison d’être : Survient alors la création de problèmes fictifs. C’est là que nait le sabotage du bonheur. 
 
Certaines personnes, victimes de cet état, deviennent incapables de ressentir, de vivre le moment présent, victimes de la dictature du mental, de l’ego, outil surperformant de protection des blessures.
Il s’agit, alors, avec une douceur infinie, de déplacer la tour de contrôle de quelques centimètre vers le bas, au niveau du plexus. Là où se joue la Vie, au delà des concepts ou les stratégies. Là, où se joue l’instant présent à travers le ressenti, à travers l’expérience directe de ce qui est, au delà des mots. Là, où la tour de contrôle devient une boussole, pointant vers L’INTELLIGENCE DU VIVANT.
 
- Stephan Schillinger ©/ extrait des livres « Par un Curieux Hasard »

 


5 commentaires:

  1. Le précédent passe encore, Sam, mais celui-ci, je ne suis pas sur que les boulets sachent vraiment le lire. Tu mets la barre trop haut, ils n'ont pas dépassé la période scato.

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  2. Moi, je suis convaincue qu'aucun des boulets ne passe sur mon blog, mais si c'était le cas, malgré tout, j'espère qu'ils auront LE déclic de la remise en question, même si c'est utopiste.
    Dans tout les cas, tu me fais toujours rire !!

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  3. Pour précision, je n'ai aucun des boulets(du boulot) dans mes contacts, ni sur Facebook, donc impossible qu'ils viennent lire ce blog.

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  4. Très bien écrit je n'es aucun boulet dans mes amies du moins je crois pas ses a vérifié je me régale de te lire

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