En manque de nourriture profonde

 "Je sais que tu es en manque de discussions profondes, alors je t'apporte de quoi te nourrir" Sic mon fils, Lunh.

Bizarrement, j'avais bien conscience, ces derniers temps, de la charge mentale qui pèse lorsque l'on n'a pas grand monde autour de soi pour débattre de questions existentielles. Ça me pèse souvent.

Dans ces moments là . . . Je repense avec nostalgie au club adulte qui me manque terriblement, c'était nourrissant et reboostant. Sur la base d'un sujet, nous débattions des heures, respectant la parole de chacun, sans aucun jugement mais beaucoup d'empathie pour les sujets difficiles et sensibles pour certains.

Avec Lunh, ça va toujours de soi, et il est dans le même cas que moi, il m'écrit :

"Y'a pas le même niveau de compréhension. C'est ce que je cherchais à dire avec xxxx, c'est qu'il n'y a pas ce même niveau de compréhension, dans le sens où beaucoup de gens n'ont pas cette compassion/empathie "transcendante".

Quand je dis ça, je veux dire que lorsque nous, on compatit de tout notre corps, nos cerveaux arrivent à remettre en place les mêmes émotions, parce qu'on a eu les mêmes expériences.

Les gens," les autres", n'ont pas forcément la même... Compassion ? Ce n'est pas à blâmer, mais ce ne sera jamais sensiblement la même chose que nous

C'est pareil pour les conversations. Les mots qu'on a, ils ont un sens plus fort, ou du moins on retransmet cette même force qu' eux"

"Ça m'a fait beaucoup de bien de pouvoir autant me connecter à quelqu'un, je me suis tellement renfermé ces derniers temps, ça me faisait peur de retourner vers qui que ce soit. J'en avais vraiment besoin, plus que je ne le pensais, je suis vraiment heureux et soulagé d'avoir quelqu'un qui me comprend. Ça fait du bien d'être câblés pareil 🤓 " 

J'ai répondu que pour moi aussi, c'était bénéfique et qu'être obligée de m'adapter aux autres très souvent était énergivore et épuisant moralement, d'où ces moments de silence et de non communication dont j'ai besoin. 

Sam

Weekend liberté, weekend détente

 Impossible de se ressourcer davantage que lors de ce weekend avec mon Lou.

On a partagé . . . Des confidences, des fou-rires . . . Des balades, des restos . . . On a cuisiné ensemble, débattu  et refait le monde. 

Avec lui, je n'ai pas besoin de me suradapter, et c'est reposant, je peux rester sans mot dire sans qu'il ne me demande si je fais la tête . . . Il connaît mon hypersensibilité, du coup, je n'ai pas besoin de faire semblant,  mieux .  .  .   il n'est ni blessant ni moqueur.

Il me connait, il sait que j'ai besoin parfois de ces moments de silence et il les respecte. Il ne juge pas mon mode de fonctionnement, ma façon d'être parce dans le refus obstiné de me perdre, il a choisi d'apprendre à me connaître. Et il affirme que beaucoup m'ont perdu, pour n'avoir pas juger utile d'en faire de même, et qu'ils l'ont compris trop tard Je donne beaucoup . . . Mais tout peut s'arrêter a tout moment si je me sens seule à construire. Et certains se sont réveillés trop tard, comme il le dit.

Pour son mieux vivre, et son mieux être, je l'ai accompagné dans sa remise en question : il dit très souvent qu'il me doit ce qu'il est aujourd'hui et je lui réponds qu'il ne le doit qu'à lui même, j'ai juste été là pour lui tenir la main vers son éveil. Il a eu, seul, le déclic ! ! 

Je suis repartie totalement ressourcer, positive, et confiante en l'avenir. ( Il répond analytiquement aux questions que je me pose 😃) 

Thanks my best Friend.

Sam.

Tu ne sais pas qui je suis . . .

 Les femmes comme moi ont des tatouages profonds dans l'âme, des cicatrices ancrées, des failles, de grands défauts . . . 

Les femmes comme moi ont vu des rêves se briser, sont tombées à genoux et se sont relevées en souriant . . .

Les femmes comme moi savent ce que signifie se réveiller la nuit en sanglotant . . .

Pourtant chaque soir, elles regardent les étoiles et rêvent . . .

C'est vrai, j'ai la larme facile, l'émotion pure. 

Comprends-moi, j'ai l'âme à fleur de peau, le cœur au bord des lèvres . . .

Je ne suis en rien parfaite . . .

Ma vie, je la navigue, loin des longs fleuves tranquilles, incertaine et maladroite, cherchant mon cap dans la tempête.

Comme toute femme, parfois je m'envole effleurant le soleil, d'autre fois je tombe et la chute est profonde . . .

Demain pourtant, je me relèverai et reprendrai mon combat contre les flots déchaînés . . . 

Puis je déposerai les armes et continuerai ma destinée. 

Comprends-moi, j'ai l'âme fragile . . . 

Et la vie dans la peau . . .

Sam.

Pensée de ces derniers jours.

 Marre de faire semblant, de faire comme si . . . 

Au début, ça pouvait s'expliquer . . . (Même si j'avais du mal à comprendre le véritable motif . . . ). Aujourd'hui ça n'a plus aucun sens, du moins le motif évoqué ne tient plus, alors pour quelle raison m'impose-t-on encore ce sketch d'adolescent puéril ?

Je crois que je commence à m’essouffler . . .  Parce qu'une fois de plus, je suis dans l'obligation de faire selon les autres, en ayant l'impression que mon avis ou mon désir ne compte pas.

Comme me dirait mon Lou :" tu n'es plus toi-même. Tu t'aplatis,  et au lieu de trouver un compromis, tu cèdes au désir de l'autre en faisant abstraction du tien. Tu es dans la soumission "

Comment peut-on avoir confiance lorsque le fonctionnement est fait de cachoteries, de faux semblants ? Et sans confiance . . .  impossible de se projeter, et compliquer de partager ou de construire.

Alors je laisse courir . . .  Et lorsque l'envie de vivre autrement se fera trop pesante . . . Je laisserais ce qui ne va pas, pour aller vers ce qui me va mieux.

Sam