dimanche 29 août 2021

Suite de la mise au point

 Je dissertais sur un précédent article, de ma mise au point avec Patrick . . .  Et, bien entendu, il ressort toujours des vérités cachées de cette sorte de discussion. 

Au sujet, de la diffamation ( Art R621-2 du code pénal) dont j'ai été victime, je lui faisais part du risque encouru si je venais à déposer plainte, au même titre que j'avais prévenu Yvette, au sujet de la dénonciation calomnieuse ( art  226.10 du code pénal), il s'est empressé de jouer la carte du gars qui ne risquait rien . . . non pas parce qu'il se disait "innocent" mais parce que, selon lui, ce genre de plainte n'aboutit pas. 

C'est mal me connaître. En premier lieu, j'ai, avec Jean-Louis, sorti Philippe d'une situation bien plus grave lorsque il a rencontré des problèmes judiciaires contre le ministère public ( A Albi, c'était l'échec avec une avocate vénale,  en appel à Toulouse, jackpot) et ensuite, il n'a pas l'air de se rendre compte, que dans le cadre du travail, une diffamation concernant une atteinte sexuelle peut faire l'objet d'un licenciement pour faute grave, et depuis l'explosion des cas de harcèlements, du mouvement "Me too", et donc au même titre de la mise en place d'un formulaire de signalement à la région, ces situations sont davantage prise en compte, j'aurais tout loisir de le planter aux portes de sa retraite ( au passage, j'ai fait mettre au placard et retirée de son poste, une chef de service de la mairie d'Albi . . . )  

Comme il cherchait à se dédouaner de ce dont je l'accusais, il s'est décrit: " si tu me connaissais . . .  tu saurais que . . .  etc,  à contrario, je lui ai fait remarquer que les personnes qui bavent dans le dos, n'assument jamais leur blablatage. A force, nous avons donc rebondi sur le mensonge, sur la mauvaise foi, forcement.  Et là . . .  alors là . . .  je crois que c'était le pompon ! ! !  Je n'aurais jamais penser entendre un tel argumentaire, un jour. Et c'est ce qui fait que je n'ai aucune confiance en lui, entre autre.

"Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnait" Audiard.

 Parce que nous parlions mauvaise foi, je l'ai mis en défaut, par rapport aux pauses qu'ils effectuaient ( avec ses collègues) Qu'il fallait cesser de prendre les autres pour des cons, que l'abus dont ils profitaient, était secret de polichinelle ! ! !  Arguant la pause de 8h, celle de 10h, qu'il s'est empressé de nier . . . Oui mais," lorsque Nicolas a fait son arrêt cardiaque, vous étiez en pause café" puis on s'arrête à  11h15 pour aller prendre son repas au réfectoire, jusqu'à 12h ( 1/2h pour les autres) puis qu'ensuite ce petit monde reprend un café aux ateliers, et trainent souvent jusqu'à 13 h  . . .  Il n'y a eu, dans mon monologue, aucune place pour le doute, et du coup, il n'a pas nier, mais plutôt argumenter, en disant que leur boulot étant plus dur, ils avaient besoin de davantage de temps de pause pour récupérer . . . Celle là, on ne me l'avait jamais faite. Voyant cela, je ne me suis pas gênée pour lui dire, que j'avais de l'estime pour Benoit qui assume totalement ! ! !  Lui, au moins, il ne fait pas croire le contraire. J'apprécie son honnêteté, lorsqu'il "glande"  ( presque tous les jours, 1 h de glandage/ papotage aux ateliers en attendant l'arrivée de son collègue de 7 h), il assume même face à la hiérarchie, mais aussi, que je n'en avais rien à faire qu'ils fassent autant de pauses, qu'ils pouvaient en faire 6 sur 8 h de travail, que ça ne regardait qu'eux et leur conscience, perso, je m'en cogne, à condition qu'ils ne pointent pas les autres et c'est loin d'être le cas, et à condition aussi, qu'on ne vienne pas me faire iech, lorsque je commets un écart pendant que les autres en font 50, je hais l'injustice !

Monsieur "l'innocent" se targue de ne pas parler dans le dos des gens, que ce n'est pas son style, mais par contre il avoue être curieux, et moqueur. Je lui explique qu' on "chahute AVEC les gens, par SUR les gens". Il n'a pas réfuté se moquer des gens dans leur dos, mais soi-disant que si une personne venait lui dire qu'il était blessant, il s'en excuserait ?!? ( mais si j'ai bien tout lu Freud, pour qu'une personne vienne lui dire qu'il a été blessant, ça sous-entend qu'il a bien bavé en hypocrite . . . )

Je lui ai expliqué, comme on explique à un enfant, qu'on ne se dédouane pas  d'une erreur ou d'une faute, en accusant les autres, ou en sélectionnant un moment ou il n'y a pas eu faute, pas plus qu'en la diminuant. C'est la base. Non ? ! ?  Je crois qu'il manque sérieusement de consistance, ce gars là.

Pour l'exemple, je lui ai raconté les pauses abusives de Nathalie. Pour la disculper, il a pris exemple sur les jours ou  la pause correspond à la pause légale, sauf que j'ai du lui expliquer qu'il y a eu des années d'abus, au vu de toutes et tous, et comme eux, pensant s'excuser d'abuser, elle disait "je fais comme tout le monde", sauf que NON, tout le monde ne prend pas des heures de pause. Il faut cesser les amalgames, la mauvaise foi, et les mensonges.

Il a fini par convenir, qu'ils étaient loin d'être au bagne . . . Non sans avoir auparavant parler des autres bahuts, et moi de lui dire (il bottait en touche, une fois encore) que ce qu'il se passait ailleurs, j'en avais rien a faire, que c'était d'ici dont nous parlions.

Bref, pour finir, bien qu'il y en ai encore a dire ( de ce qu'il a révélé sur eux) je pense qu'il a compris le message, d'autant lorsque je lui ai dit qu'il avait échappé à une descente de mon fils accompagné de ses copains pour lui apprendre à respecter sa mère. 

Sam

NB: J'adore ce gars qui entrainent les copains dans leur chute, genre : " je suis pourri mais je ne suis pas le seul !!, un point négatif de plus qui vient se rajouter à mon 3 D


 Ndlr ( 😂)A toute fin utile, malgré qu'un de ses collègues l'ait défendu en disant qu'il bossait, je l'ai encore vu, marché à la suite de Benoit, alors que Benoît, se tapait le job. Je crois que notre discussion n'a rien éveillé chez lui, et ce d'autant qu'il a faignanté amplement. Il n'est pas déranger de laisser ses collègues faire tout le boulot.




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