dimanche 28 février 2021

Lorsque les mots . . .



 

 

 Lorsque les mots d'une phrase assassine taillent comme une lame, naissent les maux qui bousillent.

Le sentiment se pause, s’interrompt, se suspend, s'arrête, se guillotine. Le mur que l'on pensait solide et protecteur n'est que porcelaine . . .  il se fendille et laisse s'échapper un  douloureux souvenir que l'on voulait bien enfoui.  

Tristesse ou colère ? ? peut-être les deux . . . plus  surement les deux, d'ailleurs ! ! !

la pensée remonte le temps, les larmes brouillent les yeux tant la désillusion est omniprésente et la souffrance encore a fleur de peau . . .  mais je ne pleure pas, je n'en ai pas le temps. Seul, tout mon être se remplit de ce chagrin emprisonné au fond de moi. Il se répand, occupe l'espace, me noie à l'intérieur.

Je ne montrerais rien, comme d'habitude ! ! !  je cacherais cette blessure supplémentaire dans mon coffre fort, affichant rires et sourires pour ne rien laisser paraitre. Et je continuerais de bousiller mon âme et mon corps à force d'enterrer mes souffrances dans mon jardin caché.

 Sam