jeudi 12 août 2021

Existentiel éphémère 8

- L : comment vas- tu? As tu bien reçu mon SMS du 5? 

- M : Oui, je l'ai reçu sans souci, je vais, et toi?

- L : Bien merci, je suis revenu à Calvi, vraiment très agréable de rentrer chez soi le soir. 

- M : et tes "amours" ? 

- L :  ça suit son cours, et toi ? du nouveau? 

- M : Statu quo ! !  Que veux-tu . . .  tu sais bien que je les attire , ceux qui se payent ma tête ? ! ? !

- L: Je ne pense pas qu'il se soit payer ta tête, il a peut-être eu peur et besoin de réfléchir.

- M : Il laisse le "qu'en dira-t-on " régenter sa vie, et visiblement il avait évoqué un décalage . . .je t'en avais parlé . . . ! ! ! 

- L : Oui mais c'est normal, c'est ce qui fait la richesse d'un couple, on aurait vite fait le tour de la relation si on était raccord sur tout. Tu sais comme moi, nous en avons souvent discuté, que le couple  se rejoint sur des points et goûts communs mais aussi évolue en allant vers les passions qui nous sont inconnues.

- L : Quant au " qu'en dira-t-on" malheureusement, la vie est  pleine de médisances . . .  la jalousie attise ces comportements. Nous l'avons vécu, au travers de ceux et celles qui ont voulu brisé notre amitié, rappelle toi   . . .S'il se laisse prendre a ce piège-là, c'est bien dommage surtout s'il apprécie votre relation car se faisant, et sans que personne ne sache, il permet aux autres de choisir qui il doit fréquenter.

- L : Moi, à sa place, j'aurais fini par affirmer ce que je suis, n'en déplaise a chacun. C'est ce que j'ai fait ici,  dans le calme et la sérénité et on me respecte pour ça. Pas besoin d'étaler sa vie, mais poser un cadre qu'ils savent ne pas devoir franchir.

- M :  Je sais mon Lou,  je sais , mais lui n'en ai pas capable, ou n'en avait-il pas envie. Au fond de moi, il y a toujours cette petite voix qui m'assure qu'il s'est payé ma tête,  car beaucoup trop d'incohérences et finalement, ça ferait sens, les pièces du puzzle se mettraient  à la bonne  place. En attendant, je déguste comme jamais.

- L : J'imagine, je ne t'ai jamais connu ainsi, en tout cas, bien heureux d'avoir que des amies femmes, l'homme est trop compliqué.

- M: Je crois que notre échange mérite un existentiel, non ? 

- L : Je l'attends avec impatience, tu n'es pas sans savoir que je suis un grand fan de ta plume.

- M : Ne me dis pas que tu les lis tous ? 

- L : Mais si, d'ailleurs, je te remercie de la référence à ton ami concernant la résilience, cela m'a beaucoup touché.

- M : Normal, c'est la vérité absolue, tu es cher à ma vie, mon Lou, ne l'oublie jamais.

- L : Tu n'as pas l’exclusivité, figures toi que toi aussi à la mienne, c'est ballot ça, non ?

- M : J'ai  tellement hâte de te revoir . . . 

- L : encore connectés, j'y pensais encore ce matin, vu qu' A. ne vient plus, et que je m'étais arrangé pour ne plus travailler a partir de 10h30, cela aurait été chouette que  tu viennes voir cette belle île . . . 

- M : Quand ?

- L: du 17 au 24

- M: Quel dommage, je pars Dimanche pour toute la semaine.  Mais promis, je viendrais pour les vacances de Toussaint, quitte à m'arranger pour ne pas faire de permanences.

- L : On se voit en septembre de toute façon, puisque je passe quelques jours chez toi pour mes congés, on aura le temps de discuter de tout ça, et de reprendre nos longues conversations nocturnes. 

- M : Oh ouiiiiiiiii Quel bonheur de retrouver cela

- L: Nos discussions sur tout sans aucun jugement . . .  tout a fait. Allez, le devoir m'appelle. Bisous


Sam

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