dimanche 22 novembre 2020

Existentiel éphémère 7

L  : Oh toi, il va falloir que l'on parle sérieusement . . . 

M : Pourquoi, je ne vois pas ce que ça changera ! ! !

L  : J'ai l'impression de revenir 6 ans en arrière, tu as peur d'être heureuse et du bonheur, tu es en train de flipper . . . 

M : Oui, j'avoue . . .  je n'ai aucune  envie de m'attacher et  puis de prendre ensuite une grosse claque

L  : Mazette 😡, tu ne t'autorises pas le bonheur pour des "futilités". Il est bon,  crois moi, d'avoir dans sa vie, quelqu'un qui ne rentre pas dans les cases, et il me semble bien que tu fais partie de ces gens là. C'est vrai que ça change mais si tu permets un petit avis de ton ami, relativises et saisis l'opportunité qui t'est présentée.

L  : Tu mérites tellement d'être heureuse.

M : Je sais tout ça, mon Lou, mais je ne veux pas m'attacher et me retrouver tôt ou tard, frustrée et en manque. Tu sais comment je suis, et surtout comment ça c'est déroulé avec P . . .  mes sentiments finiraient par s'étioler . . .  alors autant les empêcher de naître.

L  : Alors, vis le moment présent et laisse faire la vie . . .  si ça doit se faire ça se fera.

L  : Mais dis toi ceci : tous les hommes ne ressemblent pas à ceux qui t'ont fracassés.

M : Je sais,  j'avoue qu'il est adorable et il est difficile de ne pas l'aimer. Je vis le moment présent mais je préfère laisser parler la raison et le cerveau que de laisser mon cœur s'emballer. Pour l'instant, des détails, des futilités comme tu dis,  me freinent et m’empêchent de lâcher-prise

L  : Tu me connais . . .  je respecte ton choix et ta décision mais je trouve cela dommage, c'est tellement bon d'être heureux et amoureux . . . 

L  : Pourtant tu sais ce que j'ai enduré sentimentalement . . .  je pense qu'il vaut mieux vivre avec le remord qu'avec le regret.

M : Certes, mais toi, tu sais qu'elle t'aime et tu dois de ton coté, le lui dire aussi . . . 

L  : Bien sur que c'est important de lui dire et de l'entendre, mais le plus important n’est il pas de le prouver au quotidien ? 

M : Certes, les attentions quotidiennes sont importantes, et essentielles mais comment ne pas confondre gentillesse et amour ? ? ?  Si je me laissais aller à tomber amoureuse, je crois que j'aimerais tôt ou tard savoir si c'est réciproque, tu ne crois pas ?  Et tu sais comment je peux être . . .  tout donné . . .  et après ? ! ?  Non merci.

M  : N'oublie pas . . .  je viens de passer 6 ans à attendre des personnes qui n'ont pas su assumer une relation au grand jour, à attendre qu'ils se décident, qu'ils soient prêts, que rien ne les retiennent . . .   tu vois, je n'avais aucune peur d'être heureuse ni crainte du bonheur, comment tu le disais tout à l'heure, mais j'aurais du, je n'aurais pas perdu 6 ans de plus et je ne compte pas les 16 ans de mariage dans l'espoir utopique d'une quelconque réciprocité en tout point.Si ça continue, je vais pouvoir me déguiser en poireau.

L  : Je n'oublie pas.

M : En fait, mon problème principal, c'est que j'ai envie, mais j'ai peur. Il est le seul a pouvoir me faire lâcher prise. 

L : nous verrons bien qui l'emportera.




dimanche 8 novembre 2020

Vague à l'âme


 

  Il y a des jours où le vague à l'âme s'accroche, ou tout est fade et sans intérêt.

Comme une  routine imposée qui me fait horreur. que je n'ai pas choisi, et que je traîne comme un boulet empêtrée dans mes jambes, ralentissant  ou aliénant la moindre action. 

Des larmes s'évadent, sans même que je m'en rende compte . . . un trop plein de tristesse qui s'échappe.

J'ai besoin de libérer les blessures hébergées, je n'ai plus envie de retenir . . . pas plus que d'avoir en m'en justifier. Aussi, j'apprécie ces moments de solitude, lesquels m'ouvrent les portes de la liberté . . . liberté d'être moi.

Je crois que je suis vide de sentiments, dispensée de ressenti, inapte à l'attachement.

Je ne cherche plus à savoir pourquoi un tel détachement . . .  la partie immergé de mon iceberg intérieur est une froideur extrême. 

Tout est éphémère, tout est dans l'instant T. Rien ne dure, même pas les émotions.

Sam




 




vendredi 30 octobre 2020

"Vivez comme si vous deviez mourir demain.....







Carpe Diem

 
 Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain, car rien ne dit que demain naitra. 


Le temps passe si vite . . .  nous regardons parfois dans les rétroviseurs . . .  et  restons toujours dubitatif du chemin parcouru, des obstacles que l'on a franchis, et qui laissent, malgré tout des cicatrices . . .

Mon parcours en aurait mis plus d'un à terre ! ! !  Je suis encore debout.

J'ai parcouru l'essentiel de ma vie, et je ne compte plus m'attarder aux préjugés, aux idées reçues, et à tout ce qui pourrait venir entraver mon envie de profiter de la vie et mon besoin d'être enfin moi- même.

 Si je dois m'éteindre demain, ce sera en ayant fait fi  des jugements d'autrui, de leur regard désapprobateur, de leurs principes établis.

Combien de fois me suis je empêchée de faire . . .  de vivre . . . de dire . . .  pour ne pas blesser, pour ne pas choquer, pour me conformer à la bienséance, à la bienpensance, à ce qui  est sociétalement acceptable, au détriment de mes désirs, de mon possible bonheur, et de moi-même.

Je me suis trop longtemps bridée, formatée . . .  obligée . . .  même si je ressentais un déchirement au plus profond de mon être, à chaque fois que je m'oubliais, que je piétinais mon propre désir.

Des années durant, impossible de me défaire de ce carcan, qui m'étouffait à chaque fois davantage, qui me tirait des larmes de rage de ne pas être suffisamment courageuse ou égoïste pour m'émanciper, pour dire NON . . .  NON je ne veux pas, NON je n'ai pas envie, NON ça ne me fait pas plaisir, NON je n'aime pas.

Des années a faire semblant, semblant d'aimer, semblant d'apprécier, semblant d'aller bien, semblant d'être forte . . .  Parce qu'une chose est certaine, sous le verni "parfait" que l'on offre à la vision des autres, se calfeutre une grande souffrance d'être en compromis avec soi-même.

La vie défile, et on  se la gâche en se prenant la tête pour des futilités, pour des histoires qui n'en valent pas la peine . . .  on se prive par peur  des "qu'en dira-t-on" pour finalement passer son temps a se freiner, à s’empêcher. On ne vit plus. On attend . . .  de se donner le droit, que cela soit accepter, on attend le bon moment . . .  soi-disant. Mais qu'en est-il ? 

Alors profitez de chaque jour, faites vous plaisir quoi qu'il arrive, ne vous laissez pas freiner par l'opinion des autres, ou pas leur regard sur votre vie. Ils ne doivent pas décider à votre place de ce que vous avez le droit de vivre et  la façon dont vous devez le vivre.

Ne vous soumettez pas, et savourez chaque minute comme si c'était la dernière, endormez vous en pensant aux nombreux petits bonheurs du jour, et félicitez vous en vous réveillant, de vous être éveillé, et des petits bonheurs que vous cueillerez durant cette journée qui s'annonce.

Prenez soin de vous

 

Sam



samedi 15 août 2020

Ouffff . . . Je ne suis pas née Homme

 


 

 

 

 

 

Je me sens bien célibataire, et ce d'autant lorsque j'entends certaines ou certains autour de moi, raconter des anecdotes avec leur "mecs" ou leur "nana", Je me réjouis  de ne plus me sentir piégée, obligée, dupée, frustrée . . .  une put . . .  de liberté bien méritée après des années de services rendus et de soumission que d'autres appellent compromis . . . pffff

De plus, avec ma propre expérience relationnelle catastrophique, je suis convaincue que  j'aurais  été plus heureuse en étant une carotte, ou une gomme à crayon, alors, je confirme qu'il n'y a rien de mieux que le célibat. 

On dit " homme", je pense berk, mensonge, trahison, égoïsme, infidélité, irresponsabilité . . .  je crois qu' il n'existera jamais assez de qualificatifs dans le dictionnaire pour traduire ce que je pense d'eux.

 Et combien d'hommes se sont arrangés pour me donner raison . . . en alimentant l'eau du moulin de mon écœurement ? ? ? un trop grand nombre, malheureusement

Certes, j'admets que mon parcours  de vie ne m'a pas permis de penser autrement. En grande majorité ce sont des hommes qui m'ont trahi, dupé, qui ont triché, qui sont venus me chercher alors que je n'avais rien demandé, qui ont promis, qui ont menti . .  on ne comprend pas, ensuite,  ce qui en moi déclenche des aprioris, une opinion établie, des idées reçues ? ? ?

J'ai souvent été stupéfaite pour finalement devenir  blasée . . .  ? ! ? ! 

Je ne m'étonne plus, en fait, lorsqu'on me raconte ou que je constate le comportement inapproprié d'un homme . . .  mais 😉 bien sur . . . c'est un homme, il ne peut  en être autrement évidemment

Pour exemple, un inspecteur d'académie ( Mr  P) a qui je demandais avec insistance de me garantir son propos, de m'assurer qu'il ne me baladait pas, car j'engageais moi-même, à travers ce qu'il me promettait, ma propre intégrité vis à vis de quelqu'un d'autre, il me certifiait qu'il disait vrai . . .  triste résultat, un mensonge et évidemment de la part d'un homme, un de plus. J'étais en colère, très en colère, même ! ! !  Au point que j'ai alerté une autre I.E.N, féminine cette fois, pour lui signifier ma profonde désapprobation vis à vis de ce manquement, mais également mettre l'accent sur mon opinion au sujet des hommes et de leur aptitude au mensonge.( ça l'a fait rire)

 J'aime  jouer la carte de la provocation,  exagérant  mon coté catégorique au sujet de "MÔSSIEUR MÂLE" mais franchement, ils s'épuisent à me convaincre.

Que ferais-je si je rencontrais un homme responsable qui assume, qui ne me ment pas . . .  etc ? ? ?  Un long  documentaire 😂😂

Père, frères, supérieur hiérarchique, connaissances . . . plus . . .  mes EX . . .  

Après des années d'idéalisation, j'ai compris la manipulation, la tricherie et les mensonges de mon géniteur.

Nous avons toutes et tous de l'intuition, certains n'en tienne pas compte. 

Perso, j'ai un gyrophare interne. Je sais  très souvent, que mon interlocuteur-rice est en train de me prendre pour une quiche ( Je m'excuse auprès des quiches, ce propos n'est aucunement une stigmatisation, ni un sous-entendu comme quoi les quiches seraient stupides, elles sont bonnes, surtout les lorraines.) Même si je ne dis rien, je sais . . . Et ça me rend malade, ça me fait vomir, j'éprouve de la colère puis du mépris. Je ne comprends pas le besoin de mentir. Les explications que j'y donne, c'est l'incapacité a assumer sa propre attitude, ses propres dires, ses possibles choix, c'est craindre le jugement d'autrui, c'est vivre en fonction du regard des autres et les laisser, finalement décidés à notre place de notre chemin de vie

Je reste silencieuse, ne dis mot, mais je sais que l'on se paye ma tête  et intérieurement, c'est aussitôt une grande déception. . .  parfois, instantanément c'est juste une évidence.

Une petite histoire qui  illustrera mon propos.

Un soir, je reçois un coup de téléphone de Phil ( il n'était pas encore mon ex) il m'annonce qu'il ne rentre pas dormir, qu'il reste chez sa mère pour discuter. Il raccroche . . .  et aussitôt, une évidence, ce soir je suis cocue.

J'appelle une amie, et lui demande si elle est dispo pour une virée nocturne. Elle me répond par l'affirmative. Elle passe me prendre, et nous voila en route. Je lui explique le pourquoi de la virée . . . Je sais que Phil va me tromper ce soir, mais je ne sais pas avec laquelle de ses ex. Elle me rétorque que je vois le mal partout, et moi de répondre :" je l'ai entendu dans sa voix, crois moi, il n'est pas chez sa mère"

Direction le parking qui entoure le logement de "Mme Mère de mon ex". il est a peine 21h . . .  et Bingo, la voiture de mon "ex " n'est pas sur le parking. Mon amie me regarde et me dis : " Waouh tu avais raison . . .   Alors . . . la suite du programme ? 

Direction le lieu d'habitation d'une de ses ex. Bizarrement, elle réside dans la maison ou j'ai passé toute mon adolescence, aussi je connais très bien le quartier, et je sais pouvoir trouver facilement la voiture garée si jamais il est chez elle. Après avoir vérifié l'ensemble des rues adjacentes, et les petites planques possible... pas de voiture, conclusion il n'est pas chez celle là. 

Allons voir chez l'autre.  Nous vérifions sur tous les parkings avoisinants, pas de véhicule. Mon amie me dit : "alors, tu vois, il n'est pas là non plus ! ! !  "

" Attends, je sais ou il a du cacher la voiture. " Je la guide vers une impasse, dans lequel j'ai habité une maison, et je connais les passages qui lui auront  permis de rejoindre discrètement l'appartement de son ex.

Et là . . . , son véhicule est garé. Mon amie  reste sans voix, elle semble désolée pour moi, quant à moi, j'ai déjà pris "la claque" sitôt le coup de téléphone. Ce dont je suis certaine, c'est ma capacité à déceler le mensonge même à travers la voix. Mais ma blessure est plus d'amour propre que d'amour.

Au delà du cocufiage et de la  trahison, il y a  mensonge,  tricherie mais surtout il me prend pour une conne sans cervelle.

Pour finir l'histoire, j'ai laissé un message sur le parebrise, au rouge à lèvres ( c'est super gras, et difficile à nettoyer . . .  exactement ce qu'il faut pour être bien gêné, en partant au travail, encore ensommeillé) puis j'ai attendu 2 h du matin pour aller frapper à la porte de la maitresse de mon ex,  et lorsqu'il a ouvert la porte, en slip, je lui ai dit :" Merci, c'est tout ce que je voulais savoir". Il faut savoir que ce n'était pas de la jalousie, mais de la fierté, je n'apprécie pas que l'on se paye ma tête,

A partir de là, tout est  mensonge . .  la moindre phrase, la moindre excuse, la moindre promesse, le moindre propos. Je cesse d'y croire. Même une " preuve" est remis en cause, ce sont les premiers signes.

La confiance n'existe plus. Elle met des mois à se construire, et se détruit en quelques minutes. Je ne parviens plus a revenir en arrière. Je ne navigue plus que dans le doute

Chaque mensonge proféré fait baisser ma jauge d'estime vis à vis de la personne qui me le sert, et si cette jauge n'est pas très haute, elle s'affaisse a jamais. Je ne suis plus QUE dans le mépris.

Je ne comprends pas le but du mensonge, la plupart  n'ont vraiment aucune raison d'être.

On finit toujours par payer très cher la pratique du mensonge. 

Dans la mare aux mensonges, il ne nage que des poissons morts

 

  Sam

 

 


dimanche 21 juin 2020





Moi aussi tu sais, il m’est arrivée un beau matin de devoir repenser ma vie.
J’en avais gaspillé plus de la moitié dans l’oubli à ne penser qu’aux autres.
Tout comme toi peut-être, je me souviens très bien du matin où je suis entrée en conversation avec moi-même.
Ce ne fut pas facile au début de revoir ces images de ma vie en lambeaux.
Mais je voulais les regarder.
J’avais laissé tellement de gens jouer avec mon cœur...
Tellement de gens détruire mon âme et me blesser.
J’avais du regret pour le mal que je me suis laissée faire par eux et, ce matin là, c’était comme dans un rêve.
Plus j’essayais de me parler, plus je me sentais étrangère à ma propre vie...
Là, j’ai beaucoup pleuré ; et j’ai osé pour la première fois, me regarder et m’écouter.
J’ai vu alors la femme que j’étais vraiment et je me suis pardonnée...
Pardonnée de m’être oubliée.
Toute ma vie, je me suis sentie fragile et démunie.
C’est pour cela d’ailleurs que j’écris...
Je suis une rêveuse, une solitaire, une petite femme éphémère avec un cœur grand comme l’océan qui a aimé jusqu’au bout de son sang...
Il y a toujours des larmes dans mes yeux.
Ça, c’est pour toutes les fois où je n’ai pas voulu baisser les armes.
J’aurais pourtant dû comprendre bien avant, qu’entre deux pays, il y a un océan.
J’ai passé plus de la moitié de ma vie dans le rêve ; maintenant, je n’ai plus besoin d’anesthésie.
Je veux vraiment parler à la femme que je suis...
Ce matin-là, j’ai effacé de ma vie tous les souvenirs amers, les mauvais rêves et tout ce qui m’avait fait souffrir.
Je n’ai gardé que le merveilleux et c’est là, que les larmes sont revenues dans mes yeux...
Là, j’ai souri et j’ai compris que je ne serai plus jamais seule pour pleurer.
Je venais à peine de me rencontrer...

Claire De La Chevrotière


mercredi 6 mai 2020

Vous m'avez faite exigeante


A force de mensonges, de promesses non tenues, de blablablas manipulateurs et inutiles . . . 
vous m ' avez faite exigeante.

A force de ne pas m ' accepter ou m ' aimer comme je suis,  me contraindre insidieusement à m ' oublier, à me soumettre à vos désirs  et annihiler les miens . . . 
Vous m ' avez faite exigeante.

A force de jouer sur ma culpabilité, et d ' en abuser  . . .
Vous m ' avez faite exigeante

A force  de menaces et  de chantage affectif, de jugements de valeur afin d' entretenir ma mauvaise estime de moi . . .
Vous m ' avez faite exigeante.

Certains diront que ce n'est pas de l'exigence et j'entends d'ici mon ami, me dire "  mais non, ma chérie, c'est normal avec tout ce que tu as vécu de déceptions " . . .
Alors que d'autres diront : normal que tu sois seule.

Il m'a fallut du temps et  parcourir beaucoup de chemin pour naitre enfin.
Il y a eu plusieurs paliers, plusieurs déclics . . .  et le pire . . .  ou plutôt  le meilleur a été une  sensation d'étouffement comme si mon " véritable moi " explosait faute de place suffisante.
Je  regardais dans la glace, sans savoir vraiment quelle était la personne que je voyais en face de moi. Cette prise de conscience m'a viscéralement  bouleversé. Il était temps . . .  avant qu'il ne soit trop tard ! ! !

Alors j'ai chamboulé ma vie, licencié les personnes négatives et toxiques, même s'ils étaient classés dans la case famille.
j'ai choisi de dire NON.
Non, à la manipulation, non a l'hypocrisie et au mensonge, non a la dictature relationnelle et affective.
Alors, j'ai divorcé parce que JE n'existais plus, parce que, pour lui, MES DÉSIRS ne comptaient pas.

Alors, effectivement, il est possible que ce ne soit pas des exigences que de demander le respect, l’honnêteté, la bienveillance, la franchise . . . etc. Mais  il arrive, parfois qu'inconsciemment  on se les autorise à soi-même sans les tolérer aux autres.

Ainsi ma jauge de tolérance est retombée à zéro.  J'ai choisi de ne plus m'oublier . . . de ne plus enfouir mes désirs, et de ne pas m'en sentir égoïste.

J'ai cessé d'être dupe, cesser de fonder le moindre espoir sur la moindre parole.
Je n'ai pas changé . . . j'ai ouvert les yeux, fermer mon cœur un certain temps puis . . .

JE SUIS NÉE 
  

Sam                                                                                                                             



dimanche 3 mai 2020

Lettre ouverte à . . .

 J'ai écris cette lettre dans ma tête . . . des milliers de fois . . . sans jamais parvenir à la déposer sur un papier, ou sur mon blog via mon clavier.

J'ai eu besoin de laisser faire le temps . . .  et d'attendre que ce soit  le bon moment.

Tu as sans doute penser  que je te  permettrais d'évacuer ton ressenti, que je te laisserais blesser mon amour propre, éventuellement mon amour tout court . . .  du moins ce qu'il en restait, sans mot dire ? ? ?

Il m'a fallut  décortiquer, digérer, comprendre, accepter . . .  pour pouvoir écrire sans colère et sans haine, poser à plat mon propre ressenti sur les évènements.

Je  t'en ai beaucoup voulu de m'offrir l'image d'un homme lâche, instable,  peu sincère et menteur . . .
Jusqu'à que je découvre dans ma propre remise en question, que la faute m'incombait aussi,  essentiellement pour t'avoir quelque peu idéaliser, au début de notre relation.
" le cœur à ses raisons que la raison ignore" la véritable nature finit par réapparaitre au fil du temps, lorsque que la raison ouvre les yeux.

L'avantage . . .  lorsqu'on se pose sans cesse des questions . . . c'est qu'on finit toujours par pointer ce qui cloche dans la relation.
En matière d' incohérences et de paradoxes, avec toi, j'ai été servie.
Je me demandais parfois, secrètement, quel pouvait être ton degré de maturité, de responsabilité.

Rapidement, j'ai compris que ce serait compliqué. Certaines raisons étaient compréhensibles, comme laisser le temps aux esprits bien-pensants, de t'autoriser à refaire ta vie, d'avoir un regard bienveillant, et d’éviter tout jugement qui te serait insupportable . . .  Les idées reçus ont la vie dure.

D'autres me semblaient plus complexes, comme entre autre, celle de t'autoriser, toi-même, à refaire ta vie, au lieu de te servir des préjugés, présumés de ton entourage comme le paravent de ce que tu étais incapable d'assumer toi même.

Jusqu'à que je comprenne que ton désir de tranquillité était plus fort que tes sentiments d'amour, chacun nos priorités, et nous n'avions pas les mêmes.
Mais au-delà de cette situation acceptable, d'autres raisons ont petit à petit détricoter notre relation, et contribuer à éteindre la flamme qui brulait en moi.

Je ne t'en disais rien, je te savais incapable d'entendre ce que j'aurais eu à te dire, ta fierté, et ton orgueil démesuré t'en empêchant.
Je ne t'ai pas connu enclin à la remise en question. Ta solution pour te dédouaner de toute responsabilité a toujours été  d'accuser les autres, ou de te trouver des excuses que tu  n'accordais qu'à toi même. Une dictature relationnelle . . . somme toute ! ! !

J'ai assez vite compris, lors de quelques conversations avec tes amis, que je devrais systématiquement faire un" brouillon intérieur de mes propos" avant de livrer mes pensées, de penser à l'avance que je m'adresserais à des personnes qui ne sont pas portés aux subtilités de la langue, et que je me devrais de traduire, systématiquement en langage lambda, tous mes  propos pour qu'ils ne soient pas mal interprétés.

J'ai, aussi, vite compris, que les sujets de conversations se limiteraient aux commérages sur la vie des voisins ou autres connaissances, discussions sur quelques loisirs comme  la pêche à pied,  ou bien sur le travail mais rien  des sujets de sociétés, comme  la politique, l’économie du pays, etc . . .
Ta propension à cancaner dans la plus grande hypocrisie, et à l'insu des personnes t'ont rendu impudique . . . comment ne pas t'en avoir voulu de parler de ma vie sexuelle, à tes amis, en mon absence . . . Comment ne pas t'en vouloir davantage, ensuite, lorsque pour te disculper, tu affiches le paravent de la plaisanterie . . . ! ! !


Malgré ta capacité à être un homme d'une grande tendresse, j'ai découvert que tu étais aussi un grand colérique, et cela en dépit du bon sens. La facilité avec laquelle, tout d'un coup, tu pouvais te transformer m'a toujours laisser dubitative, puis déplut par l'injustice dont tu faisais preuve.
Ta fâcheuse habitude de déverser ta colère sur l'objet non responsable de ton courroux . . .  et de ne pas réussir a avouer ton véritable motif pour y préférer  une raison fallacieuse . . .  m'embarrassait.

Tu faisais des projets, pour l'avenir, avec ou parfois sans moi . . .  puis j'ai perçu ton instabilité, ton incertitude, ta faculté à dire tout . . . et  son contraire, à changer d'idée très rapidement . . .  rien de fiable,  de solide,  de rassurant pour moi, et très éloigné de mes besoins, de mes désirs, de mes envies.
Les Web Cam quotidiennes étaient devenues une contrainte.
L'éloignement a raison de tout. 

Et petit à petit, j'ai cessé de répondre  à tes projets d'avenir, je n'y participais plus . . . J'écoutais seulement . . .
Au fil du temps, la tristesse de l'heure  du retour, lors de mes séjours chez toi, s'est envolé, devenant même un moment attendu, puis  j'ai fini  par  trouver des excuses pour rentrer plus tôt . . .
Et les derniers mois, j'ai  inventé des raisons de ne pas venir . . . 

Tu n'as rien vu de tout ça . . .  convaincu de mon incapacité à me détacher de toi, trop sur de mes sentiments, même si parfois, paradoxalement, tu avais besoin  d'être rassuré sur ce que je pensais de toi, et sur mes sentiments . . .
Comment continuer à t'aimer . . .  toi  qui ne m'aimais pas pour ce que je suis . . .  toi qui ne supportais pas que je ne sois pas soumise a tes désirs, qui avais besoin d'être le seul objet de mes désirs, de toutes mes pensées et de toutes mes inquiétudes . . .  capable de croire que ma vie n'aurait de sens qu'avec toi ? ? ?

Tu n'as jamais voulu reconnaitre que le point de départ de ton désir de rompre, était le fait de la colère.
Ton patron et "ami" t'avait trahi,  vendu  l'entreprise sans t' avoir proposer la reprise, et sans même t'avoir prévenu . . . 
Il ne t'en a pas fallu davantage.

Je n'oublierais jamais les propos que tu as tenu ce soir là . . .  profondément blessants et insultants,
 les échanges écrits qui ont suivis, également.
Tu ne t'es jamais excusé.
A  contrario, tu as persisté a juger mon enfant responsable, en l'accusant de t'avoir manquer de respect . . . incapable d'assumer ta responsabilité, de te remettre en question.
Nous pouvions nous séparer proprement.
Tu as blessé mon orgueil en devançant une rupture que je préparais
J'ai tout conservé . . .  comme  mémoire et pour ne pas oublié qu'on peut  dire" je t'aime" et ne pas faire "je t'aime".

Aujourd'hui, 4 années se sont écoulées . . .
Tu es convaincu que je t'aime toujours, parce que j'ai voulu que tu le crois, mais il n'en est rien. Je te laisse aimer seul, si tant est que tu sois sincère lorsque tu dis m'aimer.
Tu n'as fait que confirmer l'opinion que j'ai des hommes .

Tu as joué . . . et c'est à mon tour de m'amuser.


      Sam

samedi 2 mai 2020

CONTINUE D'AIMER




 




Même si Tu n'as pas encore le changement
Que tu souhaites voir arriver dans ta vie,
Continue d'aimer.
Même s'il y a encore des personnes qui te tournent le dos
Et certaines qui te méprisent et te trahissent,
Continue d'aimer.
Même si Tu n'es pas encore en paix avec tes parents
Et que tu souffres toujours de leur manque d'approbation et de validation,
Continue d'aimer.
Même si ta maladie ne guérit toujours pas malgré
Tous les soins que Tu prodigues à ton corps,
Continue d'aimer.
Même si tes moyens financiers ne sont pas au beau fixe
Et que Tu es inquiet.e pour ton avenir,
Continue d'aimer.
Même si les politiques se battent entre elles et que Tu constates à quel point
Elles ont en réalité peu d'intérêt pour les hommes
Si ce n'est que pour leur propre intérêt,
Continue d'aimer.
Même si tes enfants ne t'appellent pas souvent
Et tes amis ne te donnent pas souvent de leurs nouvelles,
Continue d'aimer.
Même si Tu es "conscient.e" que Tu travailles sans relâche sur toi,
Que Tu accueilles tes blessures d'âme et que Tu commences
À te pencher réellement sur ta souffrance,
Continue d'aimer.
Même si Tu es en contact avec ton enfant intérieur
Et que Tu n'arrives toujours pas à l'affranchir des douleurs de son passé,
Continue d'aimer.
Même si ton corps ne te plait pas et n'a pas la forme que Tu désirerais qu'il ait,
Continue d'aimer.
Continue d'aimer malgré les tempêtes,
Les déceptions, la tristesse, les relations inachevées,
Les abandons, les humiliations et les peines de cœur.
Continue à aimer pour aimer, toi et l'humanité,
Mais surtout n'attends rien en retour,
Et surtout ne demande pas "quand et comment",
Rayonne, ouvre ton cœur et donne.
Tu auras un jour tout le retour de ton amour.

Auteur du texte : Maud Albertini

dimanche 19 janvier 2020

Existenciel éphémère 6

L : -  Alors, des nouvelles de tes prétendants ?

M : - Penses - tu ! ! !  aucune . . .

L : - J'avoue ne rien y comprendre, perso , je n'agis pas du tout comme ça, bien au contraire .

M : - Je sais bien que, toi, tu n'as pas ce comportement, et c'est bien pour ça que je ne te demande    pas de m'expliquer pourquoi ils agissent ainsi . . . 

L : - Lorsqu'on souhaite une relation avec une personne, on doit faire en sorte de la faire exister, et l'entretenir par un contact quotidien, surtout dans le cadre de la distance.

M : - Tout à fait d'accord avec toi . Et je constate qu'il y a beaucoup de blabla, mais un comportement a l'opposé, j'ai perdu confiance.

L : - Je te comprends, tu finiras par ne plus croire personne y compris ceux qui seront sincères.

M : - Tu as raison, c'est exactement le point ou j'en suis. L'un d'eux me disait , il y a quelques années, de ne pas mettre tous les hommes dans le même panier, mais globalement, j'y suis finalement arrivée, et il est, aussi, responsable de mon opinion d'aujourd'hui, je n'oublie pas pour autant qu' il y a tout de même  des exceptions.

L : - Tu n'as vraiment pas de chance dans ce domaine . . . ! ! !

M : - Façon de parler . . .  mais c'est bien ça, comme V, je ne croise que ceux qui n'offrent que déception. Soit ils n'osent pas se risquer, au moins pour essayer, soit ils promettent sans certitude de pouvoir assumer, soit ils projettent loin dans l'avenir mais sont invisibles au présent . . .
Dis moi, comment pensent-ils construire une relation solide ?  J'aurais pu commander au père Noël un mode d'emploi si j'y avais cru, mais je ne crois ni au Père Noël ni aux hommes sincères.

L : - je me suis mis en stand by, en ce qui me concerne. A ce rythme, nous pourrons vraiment envisager la colocation dans deux ans comme nous l'avions dit si nous nous trouvions célibataires  . . .  LoL ! ! !

M : - Déjà 3 ans . . .  le temps passe si vite  . . .  Au moins, on ne sera pas déçus l'un de l'autre ! ! !