lundi 27 juin 2016

Pensée

La tristesse est à la mélancolie ce qu'une nuit pleine de nuages est à une pâle journée d'automne. Dans l'une, le soleil a disparu ; dans l'autre, il se laisse entrevoir à travers la brume et le feuillage décoloré. La tristesse est le deuil et le regret du bonheur qui nous fuit ; la mélancolie est la langueur et le rêve des joies qu'on ne peut atteindre. La tristesse se nourrit de souvenirs et de larmes, et la mélancolie se nourrit encore d'espérances, mais d'espérances où le sourire est mêlé de pleurs.

Jean-Napoléon Vernier (1865)

mercredi 8 juin 2016

Tu joues . . . tu Perds.

Je ne reviens jamais en arrière, qui a choisi de me perdre ( et ne fait rien pour me garder) m'a perdu.

Une relation, quelle qu'elle soit, se construit à deux . . .  qu'elle soit amoureuse, amicale, familiale.

Qui croit qu'une  relation peut se construire sur la base de concessions et de compromis effectuer que d'une seule partie???
Elle peut naître, et durer un certain  temps, mais croire qu'elle durera éternellement, c'est croire que le père Noël ou la petite souris existent.

Il va de soi que j'ai toujours longuement réfléchi avant de mettre un terme à une relation, j'ai dialogué et tenté de trouver un terrain d'entente, un minimum d'équité dans les compromis. J'ai fait part de ce qui n'allait pas, j'ai communiqué, expliqué . . .
J'ai donné du temps . . .
C'est ainsi tout ce qui  fait que je ne reviens jamais en arrière.

A force de réflexion, d'analyse, d'introspection, je n'ai trouvé qu'une seule réponse à mes "pourquoi" : je contraignais finalement  mes relations a un lien dont ils n'avaient que faire, qu'ils ne souhaitaient pas sincèrement ou profondément, parce que j'estime que comme un feu de cheminée qu' on se doit d'alimenter pour qu'il dure, on doit nourrir une relation pour qu'elle perdure.
On ne rallume pas un feu sur des cendres froides. Et si l'autre ne fait pas sa part de chemin, c'est qu'elle ou il  n'en a pas envie, c'est que pour elle ou lui la relation n'a aucune importance, qu'elle ne mérite aucun effort.

En prenant conscience de cette évidence, je suis parvenue à me détacher de tout ressentiment ou même  parfois, de tout sentiment. J'ai lâcher prise en toute sérénité, sans colère ni tristesse, sans aucun manque.

C'est grâce à leur récurrente et continuelle absence, grâce à leur inexistence,  que j'ai appris à vivre sans eux. On s'habitue à tout, à force de temps.
Dans un déni d'implication, ou d'investissement minimum, on ne construit aucune relation profonde, elle reste une relation superficielle et fragile qui s'effondre tôt ou tard.

J'ai pris l'habitude d'être seule, apprenant  du coup  à faire par moi-même ce que je ne maitrisais pas,  obligée de ne compter que sur moi, parce que personne sur qui se reposer.

Je m'étais fait des idées bien précises sur la manière d'être dans une relation, afin que chacun y gagne  bien-être et épanouissement, afin que personne ne se sente frustré ou lésé . . .  que chacun soit aussi dans ses désirs . . . ces idées ont volé en éclats.
Désabusée, déçue, je me suis très souvent dit que j'étais d'une naïveté à pleurer d'y croire encore, de vouloir au plus profond de moi même vivre ce type de relation.

Certains se sont plu à profiter et abuser de la situation, pensant que la source était inépuisable . . .
Elle s'est tarie, je continue seule et sereine et . . .  MOI . . .  je n'ai rien perdu . . .  J'ai tout gagné

Sam








mercredi 1 juin 2016

Existentiel éphémère 2

Lui : être ou ne pas être la priorité d'un homme !!!
Moi : Telle est la question, mdr. . .
Lui : As-tu rêvé, un jour,  d'être la priorité de quelqu'un?
Moi : Oui, j'en ai rêvé, une fois, mais ce n'est jamais arrivé.
       . . . genre passer avant son auto, sa moto, son shampoing, sa sieste . . . lol
Lui : . . . passer avant son boulot . . .
Moi : . . .  avant son steak-frites . . .
Lui : . . . être sa princesse . . .
Moi : . . . sa mère . . .
Lui :  . . . son avenir . . .
Moi : . . . son passe temps . . . ???
Lui : tu ironises. . .  cet échange te met mal à l'aise. . . ???
Moi : non . . . juste que c'est impossible. Pour ça, il faut  aimer et être aimer, être sur le même chemin
         et  avoir envie de le parcourir sans se lâcher la main.
Lui : . . . faire partie intégrante de son projet . . .  genre" mon projet c'est toi, et le reste suivra . . . "
Moi : lorsque c'est le cas . . . tu peux passer, ou glisser sur bien des choses parce que ton envie de
         lui ou d'elle est la plus forte.. !!!  mais c'est rarement le cas . . .
Lui : . . . J'avais entendu dire que . . .
Moi : entre dire et faire, il existe un canyon, comme je le dis  " ne pas croire les belles
         paroles, mieux vaut croire les belles preuves . . . La confiance se gagnent lorsque les promesses
         se tiennent.
Lui: à cette époque, tu glissais sur pas mal de choses . . .
Moi: à l'époque, j'apprenais . . . et être la seule à glisser te ramène à une réalité . . . Nous n'avons pas
         les  mêmes priorités . . .
Lui : C'est vrai . . . la preuve en est aujourd'hui . . .  la meilleure école = la vie
Moi : La meilleure école = le temps . . . avec le temps . . . la véritable personnalité se révèle !!!!
Lui :  et là . . . ou tu signes ou tu fuis???
Moi : exactement . . . j'ai été capable de m'investir énormément, de donner pour que l'autre se sente
         "mon prince" comme tu dis . . . maintenant, j'envoie la balle, si elle ne revient pas, je n'en
         envoie pas une deuxième . . . je me désinvestis et change l'ordre de mes priorités.
Lui : Hey . .  . tu es devenue exigeante ???
Moi : Nonnn . . .  j'ai juste cessé d'espérer  être UNE  princesse . . . Mdr