Franchir le seuil.

Ça y est, nous arrivons au bout de cette année 2022.

S'il fallait faire un bilan, je dirais que l'année a été enrichissante sur bien des points . . . 

On s'enrichit de tout, du positif comme du négatif. Les évènements négatifs permettent de mettre à jour des traits de caractère que l'on pourrait ne pas avoir soupçonné . . . c'est une mise à jour essentielle pour redéfinir les relations. 

J'ai passé un été amical/familial ressourçant. Une valeur sure, par laquelle on vit au jour le jour, sans prise de tête, juste de la bienveillance, de la simplicité et du partage, ça contribue grandement a évacuer les énergies négatives.

Je suis revenue de congés d'été en super forme, le dernier trimestre s’annonçait de bonne augure, j'avais juste oublié qu'il ne faut vraiment pas se réjouir à l'avance, d’où mon retour vers le fatalisme. Des évènements blessants m'ont remis les idées en place. 

J'ai profité de ces quelques jours de congés de fin d'année, et de la coupure avec le blablatage ambiant pour réfléchir à mes aspirations pour l'avenir. J'avais déjà décidé la mise en pratique de mon mutisme, sous entendu : je vois, j'entends, j'apprends . . .  je n'ai rien vu, rien entendu, et je ne dirais rien 🙈🙉🙊.

J'ai choisi de revenir à la simplicité, de mettre petit à petit de la distance avec toutes ces personnes qui se compliquent la vie à loisir, sans même s'en rendre compte et du coup qui me complique la mienne. C'est énergivore, épuisant.

Estelle l'a compris, devançant même la conclusion.

Alors, je ne compte plus m’épuiser et perdre mon temps, je vais franchir le seuil de cette nouvelle année, comme un nouveau cap . . . et ce, dans tous les domaines. J'opte pour une vie normale, avec des relations normales, etc

Au revoir 2022.

Sam 

 

Le monde est si petit . . .

 Même en vacances, même loin du lycée . . . On en apprend toujours. 

Même sans demander quoi que ce soit . . . Les gens parlent, et parlent encore, et racontent sur untel ou tel autre  . . . sans savoir qu'ils révèlent des choses. 😂😂😂 Le monde est vraiment petit.

Chez le coiffeur, en se promenant en ville,  en croisant des personnes qui connaissent, sans savoir que tu connais aussi, alors tu ne dis rien et tu écoutes et tu te marres intérieurement. 

On entend, on voit sans être vu, (l'inverse est forcément possible).

Il y a l'impensable, il y a la confirmation de ce qu'on sait déjà, il y a la déception.

Albi, trou du cul du monde. Rascol, on parle de toi partout.

Sam

Coton tige fait dans la pédale

 Faire 4 courses et tomber sur le coton tige, en tenue de cycliste . . .  😱😱😱.

Mais qu'est ce qu'il est vilain le pauvre homme, il n'a vraiment rien pour lui . . .  et cette tenue vient accentuer son apparente maigreur.

Je file à la caisse, et hop, le voilà encore non loin. Je tourne le dos . . .  on ne sait jamais, s'il a la mémoire des visages et qu'il me reconnait, je n'ai aucune envie d'être contrainte de le saluer. Il est a quelques mètres de moi, je l'observe . . .  il est au milieu du passage, en tenue, le casque sur la tête, à l’arrêt, l'air hébété, il a visiblement bugué. En plus d'être moche, il a l'air con.  

Je n'apprécie pas ce pleutre, et même si nombreux sont les hypocrites qui lui cirent les pompes, je ne joue pas dans cette catégorie.

Je n'ai ni envie de le saluer, ni envie d'aller manger les croissants ou autres viennoiseries qu'il offre lors d'un petit déj de permanence. 

Ce sont nos choix assumés qui déterminent qui nous sommes. Alors à vos miroirs ! ! et si vous n'avez pas honte de ce que vous êtes, je vous félicite ! ! !

Sam.

                                                   

Ce jour à l'émotion partagée

 Il y a 5 ans, le 27 décembre, à 2h15, chez mon fils, elle venait me réveiller pour me dire au revoir. L'infirmière l'a trouvé vers 9h, dans son lit. Elle s'était endormie définitivement, mon père ne s'en était pas rendu compte.

Ce même jour, 27 décembre, 31 ans plus tôt, à 2h10 naissait mon fils . . . 

Depuis 5 ans, ce jour est un jour à l'émotion très partagée.

Elle me manque tellement ! !

Sam

Pensée du jour

Joyeux Noël

Je vous souhaite à toutes et tous un Joyeux Noël,

que vous soyez entourés de ceux que vous aimez ou seul-e.

Je vous souhaite de mettre beaucoup d'amour dans chaque mot que vous prononcerez, dans chaque attention que vous offrirez à votre entourage, à vos proches, à votre famille...à ceux que vous aimez.

Dites leur combien vous les aimez et combien ces moments de partage comptent pour vous.

Ayez une pensée pour celles et ceux pour qui Noël n'aura plus jamais la même douceur, ni la même couleur, pour qui Noël signifiera douloureusement l'absence d'un être chéri.

Il n'existe pas de Noël parfait, mais ce que vous en ferez de magique, créera les souvenirs qui  porteront  l'année. 

 

                                                 Bonnes Fêtes de Noël.

 

Sam

Un repos bien mérité ! !

 60/40 . . . 

60 % de faignasses, et 40% de vaillants c'est ainsi que je définirais les stats au boulot. Et je pense que je dois vraiment calculer ça car je suis sure que je me plante.

Évidemment, il y a les arnaqueurs, ceux  qui arrivent de bonne heure mais qui tardent plus que quiconque a se mettre à la tâche, (de la poudre aux yeux) et la hiérarchie n'y voit que du feu. Ce matin, certaines sont sorties du vestiaire à 6h15 . . . On peut imaginer a quelle heure elles ont commencé à bosser . .  .  sachant qu'il faut le temps de rejoindre le service et le temps de préparer le carrosse, et ça, malgré la récurrence, les chefs ne le voient pas  ! ! ! , et  abdiquent lorsque ces mêmes personnes se plaignent d'avoir trop de travail .  .  . C'est quotidien, et ça me fait marrer de constater autant d’incompétences, je les plains, ils n'ont pas vraiment de quoi frimer.

Je vais devoir me taper un jour supplémentaire de boulot,( avant la rentrée, et comble de bonheur, pour terminer un boulot qui ne m'incombe pas ( si j'en crois la fiche de poste). Premier jour de permanence, j'ai effectué, avec ma collègue, une tache qui n'avait pas été réalisée par des collègues ( des faignasses couvertes par la hiérarchie. . .  elles flattent "le gros cul", et l'autre ne se sent plus pi . . . ). Résultat je n'ai pas réussi a finir, le deuxième jour, un travail qui doit être terminée la veille de la rentrée.  Si j'avais voulu partir fêter  le nouvel an ailleurs c'est mort, à moins d'arriver pour mettre les pieds sous la table mais ce n'est pas mon genre.( bah après c'est encore possible, tout dépend du nombre de kilomètres à faire)

Bref, je vais profiter de ces quelques jours pour me reposer, me recentrer sur l'essentiel, mettre un mouchoir sur mes déceptions, et réfléchir à comment mettre mes projets 2023 en route.

Sam

Les bleus . . .

Steph et son pendule : ils perdent

Angels : ils perdent

Môa et mon pendule : ils perdent . . . 

S'ils gagnent . . . J'arrête 

Sam

Touchée . . .

 "Cc ma chérie, petite pensée pour toi en cette journée spéciale et qui t'appartient 😅

je te souhaite un bon et joyeux anniversaire, merci beaucoup d'être mon amie, profite bien et tâche de fêter ça comme il se doit avec les tiens..

je pense à toi et je t'aime...

gros bisous à toi et à très vite au téléphone 😘😘🌹😍"

Le bonheur de recevoir CE message au réveil, de recevoir un bouquet de fleurs de mes 4 loulous, puis de les voir en visio, de me réveiller avec les jeunes à la maison et en musique, de recevoir l'appel de mes amis bretons, de recevoir aussi l'appel d'une personne qui disait n'avoir aucune mémoire des dates  .  .  . Et un très joli message avec un bouquet de fleur virtuel qui m'a beaucoup touchée.

Sam.

Liberté de parler . . . sérénité retrouvée.

 Quoi de plus rassurant et d'apaisant que de pouvoir discuter sans avoir a surveiller ses propos . . . ? 

"Attention, il ne faut pas dire ça, ne  pas parler de ça, ne pas divulguer ça , pas à elles, à eux, à lui, à elle .  .  . "  Je retrouve auprès d'elle la liberté de ne pas me censurer, de ne pas être sur le qui vive ( source de tension et d'ultra vigilance épuisante).

Les gens veulent du simple et se compliquent la vie à loisir, c'est usant et fatiguant. Et moi qui suis justement,  dans le questionnement perpétuel, je ne comprends pas que l'on puisse autant compliqué les situations lorsqu'elles ont tout pour être très simple,  et qu'ils   se rajoutent un fardeau dont ils pourraient se passer.

Marcher sur des œufs en permanence, c'est éreintant. On finit par se lasser, et par tourner  les talons. C'est ce que j'ai fait avec ma fille ainée  .  .  . J'ai coupé court,  et ne souhaite pas son retour. Et sans équivoque, mon amie est d'accord avec moi. On ne retourne pas vers ce qui blesse,  à moins d'être maso.

Alors je me préserve, je  fais semblant, et je laisse paraître  .  .  . Je prends de la distance, et surtout je ne communique plus rien, malgré tout ce que je vois, que j'entends, par moi même ou que l'on me confie. Je suis  redevenue fataliste pour éviter une trop lourde charge mentale. J'ai fait des choix, et  finalement décidé de me résigner, de renoncer à l'espoir d'un changement quelconque, question de survie en milieu hostile 😀. 

Les critiques sont parfois ignobles et ordurières,  voire sans concessions et dans le jugement de valeurs mais  je ne prends plus la défense de . . . 🙊 Chacun sa 💩.   

La construction de la confiance est comme la construction d'une maison, il faut plusieurs matériaux pour qu'elle évolue et soit solide, mais il suffit d'une fissure pour que tout  s'effondre.

La liberté de parler dépend de ce que l'autre est capable d'entendre, mais aussi de sa capacité au discernement et de la confiance que je lui accorde.

Sam 

Petite brève

 Ragoteur en chef est passé lorsque j'étais dans le bureau de mon supérieur hiérarchique . . . 

Le regard vif de la curiosité insatiable a vu . . . la langue, muscle le plus dynamique chez ce cloporte, fera le reste. 

Ça va "tchaper" même si ça n'a aucun intérêt   .  .  .  n'est ce pas le propos récurrent chez ce genre de personne . . . Discours stérile et sans consistance, parler pour ne rien dire  ?  ? Pauvre France  !  ! 

Sam

Un peu d'humour !

 Sam

Une douce après midi

Recharger les batteries, apaiser sa colère,  renouer avec la franchise et la sincérité,  balancer sa déception aux orties,  redevenir fataliste ( je te vois rire d'ici, mon Lou) se dire qu'on ne peut rien changer, ni les  personnes, ni les choses et ainsi retrouver de l'apaisement.

Elle me connaît et sans même devoir lui expliquer  .  .  .  Elle sait. Elle anticipe mes propos, mes pensées. Elle tombe sur les mêmes conclusions que moi. Alors, finalement non, je ne suis pas subjective.

Elle comprend que ma méfiance est montée d'un cran  .  .  .  a chaque claque, un cran supplémentaire. ( Et dire qu'auparavant je devais en prendre au moins 10 pour réagir, trouvant des excuses à tout le monde de me iech dessus .  .  . ) Une époque révolue.

Elle sait que si j'ai pu envoyer bouler ma famille, je ne ferais plus aucun quartier dorénavant. Ma qualité de vie et ma tranquillité en dépend. J'en ai assez bavé dans la vie  pour m'octroyer le droit de crever en paix.

Comme elle me disait, hier, certains-es ne se rendent pas compte de la vie qui est la leur. J'en ai convenu. 

Nous avons ri, nous avons fait des projets pour les mois à venir, ce fameux voyage au Portugal que nous devions faire ensemble, il y a 45 ans, des soirées pizzas/ mojitos entre autre. 

Ouiiii douce après midi.

Sam

Pleine lune

 Pleine lune : Aïe aïe aïe Ça secoue.

La colère qui bouillonne, des choses qui remontent en surface.  

C'est exactement ça.

Sam

Allo la terre, ici la lune

 Une demande de sortie a faire à Biboul.

Il est au téléphone en train de bavasser avec un OP (Déduction : quelques indices en fin de conversation)

Bref, j'attends au fond du couloir, et flûte la cave coopérative de Mazenay m'appelle,, et Biboul 2 mns en suivant, je m'excuse auprès de la dame et lui dit que je la rappelle.  

Je m'excuse auprès de Biboul, en lui disant sans réfléchir : un appel d'une cave coopérative bourguignonne. Son regard s'illumine ( pffff quel poivrot) : ahhhhh me dit il, vous y allez cette année ? Vous deviez me ramener du vin, une fois !  ! 

Je réponds : "oui, je devais  .  .  .  Et non je n'y vais pas" " - Lorsque vous irez, vous me le direz pour m'en ramener !  ! " 

Non mais je rêve😨😱😖, il croit sérieusement que je vais lui dire où je vais et quand ? ?  Et en plus, lui ramener du vin  .  .  .  "Tu sais quoi Biboul, va chercher bonheur au C.leclerc, rayon Pinard". Je n'ai plus ce genre de privilèges en rayon.

Peu importe mes prochaines destinations, Bourgogne, Bretagne, Montpellier, Perpignan, Portugal .  .  . Etc

 MOTUS ET BOUCHE COUSUE.

Je suis là .  .   .  . Eéééééé  .  .  .  .  je ne suis plus là 😎

Sam

Discussion passionnante

 😏😕 Ça met en condition de bon matin.

On parle de toi, devant toi, mais on ne te parle pas a toi .

J'ai du louper un truc .  .  .  ?  !  ?

Elles discutent de mes traits de fatigue, et se "concurrence" a savoir qui l'a remarqué avant l'autre . . .   

C'est bientôt Noël . . .  On prépare le réveillon, gros arrivage de bulots  !  !  ! 

Sam

Des décisions à prendre

 Je cogite, et cogite et recogite. J'assemble, je rassemble les différents éléments.  Je prends note de souvenirs lointains, qui finalement viennent confirmer une mauvaise foi avérée.

Est il si difficile d'admettre son imperfection, de reconnaître ses tords ? Oui, pour certains c'est même impossible. Il y a beaucoup d'immaturité dans cette attitude enfantine ou de fierté mal placée . . .  Un égo surdimensionné, peut être : on ne se croit pas capable de ça !  !  Et pourtant ce sont ces mêmes personnes qui pointeront la paille dans l'oeil de leur voisin, sans voir la poutre qu'il y a dans le leur.

Pourquoi ai je tant de mal a me faire confiance ? Mes premières intuitions sont toujours les bonnes et je ne les écoutent pas. 

Pourtant, elles se vérifient à chaque fois.

Des choses à repenser, totalement.

Sam

Et Hop hop.

 1 ière journée d'échappée  .   .   .  Les filles sont ravies de me voir revenir faire les pauses avec elles.

 Et j'ai déjà, sous cape des arguments pour le cas où les chefs viendraient a ne pas être d'accord.

Moralement, je ne suis pas au meilleur de ma forme, je me mets des pieds au cul pour ne pas cogiter, physiquement je me sens chamallow, forcement, vu que je ne m'alimente pas, je n'ai aucune envie de manger, et comble de bonheur, je n'ai même pas faim. Je suis passé du 1 Yaourt 2 mandarines, vendredi, a plus rien du tout. J'ai de toute façon une boule dans la gorge.

Bizarrement, tous les blocages sont là, pas de colère, pas de larmes,  pas d'envie. C'est comme si j'avais pris un bain de glaçons, et que je sois encore tétanisée par le froid.

La seule chose dont je suis sûre, c'est de devoir mettre de la distance entre Rascol et moi.  Je n'ai pas d'autre choix que de rester présente, pour le moment pour payer les factures. Mais ça devient compliqué de sacrifier son bien être mental pour un job alimentaire. 

Ça passera. 

Je rends les 10 mns de Vendredi, je l'ai informé.( Le mâle alfa).C'est ni de la lèche, ni du zèle . . . Je veux juste avoir la liberté de lui dire " merde, je ne vous dois rien"  il souhaite que je le tienne informé de mon état et des avis médicaux le cas échéant . . . 😜 Il croit au père noël, lui. On nest pas pote ! ! Je lui ai dit, ne vous inquiétez pas, si je décéde, pour serez informé.

Sam

" Tes maux sont les mots que tu tais."

 J'ai pris mon anti dépresseur, un anxiolytique, et un somnifère, si avec ça je ne dors pas, je ne sais pas ce que je pourrais faire d'autre. 

Je ne mange pas non plus, ça ne passe pas. 

Alice, mon Alice me dirait : Tu n'avales pas, tu ne digères pas, donc tu n'arrives pas à manger, et si tu manges un peu, tu souffres des intestins, normal, ton corps parle : tes maux sont les mots que tu tais. Elle nous expliquait toujours qu'on ne parle jamais par hasard, j'en ai plein le dos et on souffre du dos, ça je ne peux pas l'avaler et on se retrouve avec un mal de gorge . . . etc.

Je me reproche d'avoir parlé et même si je ne m'attendais pas à cette réaction, je suis en tord. A l'avenir, je sais dorénavant que je resterais muette, tant sur ma vie perso, que sur le boulot. 

Qui dort dine alors je vais tenter de dormir.

Sam

Je disais donc . . .

 Vendredi, je suis partie plus tôt, j'étais plié en deux de douleurs, le chef  a vu que je n'étais vraiment pas bien durant la matinée, me l'a dit en faisant une grimace il m'a donc autorisé a partir 10 mns plus tôt, sans avoir à les lui rendre (Je suis assez conne pour demander l'autorisation, alors que la majorité le font sans autorisation, Le mâle Alfa s'étant barré, certains ont profité. Perso, j'en ai rien à foutre, et j'irais même jusqu'à dire "bien fait pour sa pomme" et lorsqu'il se rendra compte qu'il s'est fait bananer par ses taupes,  j'applaudirais des 2 mains en affichant un grand sourire face à lui.

J'ai mis à jour  mon CV, et je compte consacrer une partie de mes vacances à prospecter puis envoyer des demandes, au même titre que je persiste à chercher une maison pour déménager.

La remise en question implique le JE mais certainement pas le TU. Je ME reproche de l'avoir mise en garde, je pensais qu'elle se le tiendrait pour dit, pas qu'elle allait réagir ainsi.( ce n'est pas comme si je ne l'avais pas déjà prévenu)

 J'ai eu du mal à m'entendre dire : "tu n'aurais pas du me le dire" . . .  C'est du même acabit que " docteur ce n'est pas ma faute si je grossis et si j'ai du cholestérol, c'est la faute de ma femme qui cuisine bien"( Phil au médecin du travail) "Mais bien sur . . .  qui t'oblige a te servir plusieurs fois et a BOUFFE comme un goret affamé ? " Conclusion, comme tu ne sais pas te gérer et te comporter comme un adulte responsable, c'est a moi de réduire la quantité à servir et à cuisiner de la merde . . . 

Bah donc, sur ce principe, il ne me reste plus qu'à ne rien dire du tout, et a personne de surcroit. J'ai la possibilité de m'écarter, j'irais prendre ma pause au CDI avec les filles,( Nelly et Charlène seront ravies) comme il n'y a pas si longtemps. Je ne voyais personne, n'était au courant de rien, et ça m'allait très bien. J'ai besoin de prendre du recul, de rentrer dans ma bulle, et de me recentrer sur l'essentiel. Et ça m'évitera d'être désagréable avec les gens

 Sam

Des changements à venir

 J'ai longuement discuté avec ma chérinette, hier soir.

N'ayant pas pu lui expliquer par message ce qu'il s'était passé , nous avions convenu de nous appeler. Je lui ai donc raconté l'événement dans son intégralité, tout en lui disant la peine que je ressentais de payer les pots cassés de cette histoire. Je n'ai pas caché ( c'est inutile) que j'avais des insomnies, et que j'avais du mal a m'alimenter. Elle comprend et ne juge pas. 

 Forcément, ça remet les choses à leur juste place," ne viens plus en aide à quiconque, et ne préviens plus, laisse les gens se vautrer, personne ne prend ta défense, et pour 10 fois que tu viens au secours de quelqu'un, on te rend la pareille 1 seule fois, pense à toi en priorité"

José, mon Lou, idem ce matin.  Lui, a mis des barrières d'entrée, a son boulot. Un collègue qui venait pour critiquer d'autres collègues, recadrage direct. "Je ne suis pas là pour écouter des critiques, mais pour bosser" "je ne veux rien entendre sur ces gens là"  Il était, cependant, navré pour moi, que je me retrouve au cœur de cette histoire juste pour avoir voulu mettre en garde." Je sais que ton empathie joue un rôle la dedans, ferme tes écoutilles, et détourne ton regard. Personne n'a pris ta défense lorsqu'on t'a critiqué. A ce que j'ai cru comprendre, on t'a bien taillé des costumes pendant un temps, sans que personne ne s'en soucie

 Nous en avons profité pour parler de  notre amitié, de ce qui l'animait depuis tout ce temps. Il m'a dit," je suis là pour toi, tu le sais, je serais toujours là pour toi, n'oublie pas que tu as un ami" 

Non je n'oublie pas ! !

Quelqu'un m'a dit que j'étais sympa, empathique, généreuse, que j'avais généralement bon cœur, mais que  si on me la faisait  à l'envers, alors je fermais mes stores. C'est tellement vrai.

Alors j'ai beaucoup réfléchi aujourd'hui, des changements sont à venir, et tant pis pour les dommages collatéraux. 

On ne m’épargne pas, je n'épargne plus.

Sam.

Silence on y retourne, question con 2eme

 Elle rentre dans la salle de repos, pendant la pause repas Line. A :

Elle n'est pas là, Cha .  .  .  ?

Excédée, je regarde autour de moi, derrière moi( le mur) et je réponds : ça ne se voit pas ? et je rajoute tu en as d'autres des questions débiles ?

Évidemment  une fois partie : - tu vas te faire des ennemis.

-pas grave, je n'en ai plus rien à foutre. Je ne suis pas ici pour me faire des amis. Et je suis fatiguée de ces gens là.

NB : j'en ai marre de prendre des gants et d'être dans une dynamique de ne pas être blessante. On ne regarde pas, si on me blesse. Alors j'ai fini de prendre sur moi. Je vais être cinglante, et tant pis pour vous.

Sam. 

Question Con

 Elles rentrent dans mon espace Zohra.B, Hasnia B :

- T'es seule?

- bulle de pensée ( non connasses, avec mes amis imaginaires) réponse ferme et sèche : oui ! ! 

La prochaine fois, je regarde autour de moi  et:  tu en as d'autres des questions cons ?

Sam

Fatiguée d'être sympa

 

Quelques explications . . . ! ! !

 Je racontais, hier, à mon amie, le déroulement de l'événement qui était responsable de mon état.

Je lui ai expliqué, les attitudes de chacun, de l'avant et de l'après. Nous avons décortiqué, analysé d'un oeil extérieur le comportement puis les réactions en finalité.

J'ai été déçue de constater qu'une fois encore, on ne s'applique pas à soi même, les conseils que l'on donne aux autres. Bizarre ? Non ? Pas du tout,  les personnes sont moins tolérantes lorsqu'ils sont au centre des histoires, et beaucoup plus cool lorsqu'ils n'en sont pas la victime. C'est tellement plus facile d'etre détaché lorsqu'on n'est pas la cible. Iels sont auto centrées. Combien de fois  m'a t on demandé de m'écraser ? De ne pas me prendre la tête  !  A coup de phrases comparatives, et moralisatrices  .  .  . donc  les autres auraient  des droits . . 👎et moi des devoirs ? ? 😡

Je n'étais pas surprise, MALHEUREUSEMENT, du résultat de l'opération, et des réactions qui s'en suivent mais mon amie est compréhensive .   .  .  

"Je comprends ta fatigue/lassitude  avec de telles attitudes ! ! !  c'est pareil pour moi, et à nos âges, on n'a plus envie de ça."

Hypocrisie, mensonges, injustices  .  .  .  j'en ai soupé.

Bien obligées d'en conclure que certains se nourrissent de conflits, c'est leur moteur,  et remplis leur vie.

Nous nous sommes mises d'accord aussi, sur le fait que comme des gamins, il faut leur taper sur les doigts lorsqu'ils font une bêtise,  et leur répéter sans arrêt que ce n'est pas bien. S'ils s'étaient fait "gronder"  a chaque fois, il n'en serait pas là a leur âge. Le problème c'est qu'ils se pensaient a l'abri d'être pris en flag de médisances, ce dont d'ailleurs, Ils accusent les autres. Mais ils sont tellement ignares, qu'une poufiasse au QI de bulot parvient à leur retourner la verrue qu'ils ont entre les 2 épaules.

Ils critiquent chez les autres ce qu'ils font eux mêmes et se trouvent des excuses en disant" tout le monde le fait" :  c'est loin d'être un argument défendable  .  .  .  " Puisque l'autre est un connard, je peux être plus connard que lui " : incroyablement immature. Mon père m'aurait retourner la tête avec ses battoirs, si a la maison un seul de nous avait tenu cet argument,  il n'a jamais supporté la nullité. 

 Ça m'a rappelé, une petite tension, pour laquelle on m'a dit qu'il fallait balayé sous son paillasson, c'était un euphémisme lorsqu'on sait que la merde qu'il y a sous le leur se chiffre en tonne.

J'expliquais aussi a mon amie, que récemment,  un évènement c'était déroulé en quatimini un matin. Le témoin de la scène me la raconte. Dans l'après-midi je confie à mon tour la péripétie, a quelqu'un en qui j'avais confiance, et pour cause ( mais bon) et le lendemain matin, Bingo, retour au point de départ. Le cafardage n'a pas traîné . . .  Pour certains, la langue est le muscle le plus vaillant, le dynamisme est moins flagrant pour bosser. Bref, le retour .  .  .  c'est moi qui l'ai eu. La témoin a su que j'avais parlé et a qui j'avais parlé, résultat RIP le secret. Évidemment, je ne m'attendais pas à ce que ce soit rapporté. ( Ma confiance est retombée comme un soufflé raté) et comble de bonheur ( ironie) au reproche de cafardage, j'ai eu droit au mensonge éhonté  .  .  .  Tellement énorme que j'ai compris qu'à travers ça, on me prenait vraiment pour une conne. ( Elle va tout gober la vieille, et NON) NON, personne ne savait, au contraire de ce qu'on a prétexté pour se dédouaner de la faute. Et que dire, ai je fait la gueule ? Au pire ai je pris une décision radicale. J'ai juste pris note et me le suis tenu pour dit. Depuis, d'ailleurs, je n'ai rien dit de confidentiel, et j'ai écouté, silencieuse, les "anecdotes" du boulot, sans les divulguer a qui que ce soit le lendemain.

Comment sauvegarder le secret d'une relation ? Il y a des attitudes qui éveillent les soupçons  .  .  . pas vis a vis des cons  .  .  .  Nonnnnn mais vis a vis des autres. 

C'est avec des épisodes comme cela qu'on découvre le véritable personnalité des gens, a condition d'avoir su développer un esprit critique, ainsi que des compétences en discernement.

J'ai expliqué a mon amie que je n'avais fait que  mettre en garde la personne, sans rentrer dans les details, juste dit : "Attention danger, ils disent que tu parles trop, que tu fouines pour aller tout dire au chef" " je t'ai déjà prevenu de ne strictement rien leur dire."Je comprends qu'elle ait péter les plombs, mais je ne suis pas responsable des propos qu'ELLE et ELLE SEULE a tenu ensuite,  à aucun moment je n'ai parlé de quand, comment, avec qui  .  .  . J'ai l'habitude il  aura  tôt fait de me coller l'entièreté des propos. 

Et j'essuie encore les plâtres . . . Alors tchao ! ! 

Sam