samedi 28 mai 2016

Avancer c'est aussi



Pardonner ne veut pas dire oublier le mal qui a été fait !!! 
La connerie se cultive et certains ont la main verte !!
Le temps balaye les faux amis et confirme les vrais! 
"J'emmerde" tous ceux qui m'ont jugé, me jugent, et me jugeront...

 Avancer c'est aussi savoir rayer certaines personnes de sa vie ! 

Je n'ai pas changé.... j'ai seulement compris certaines choses !!!
J'ai ouvert les yeux et seul mon regard à changé !!
Il est tellement aisé de blablater, de promettre, de soumettre et de manipuler avec des mots !
Ne jamais croire aux belles paroles mais  plutôt aux belles preuves...

Avancer c'est aussi  modifier ses priorités !

Je deviens l'actrice de mon bien-être futur !!!
Je suis seule à savoir ce qui me rendra heureuse !!
Et l'unique motivée pour me l'offrir !
Je n'attends plus rien de quiconque...

Avancer c'est aussi ne plus compter que sur soi-même !

J'ai jeté aux orties des espoirs impossibles et des croyances inutiles !!!
Je me détache rapidement de toute relation frustrante !!
Je ne tiens plus à maintenir des lien stériles !
J'ai compris que le temps s’accélérait avec l'âge . . .

Avancer c'est aussi comprendre qu'il m'est urgent de rajouter chaque jour, de la vie aux années que des années à la vie !

J'ai appris qu'il y a un égoïsme positif celui de s'autoriser à vivre heureux !!!
J'ai appris non sans douleur  à me respecter et à m'aimer !!
Je sais reconnaître toutes ces victoires que je remporte sur moi-même !
Je me love dans ce bien-être qu'elles me procurent . . .

Avancer c'est aussi et surtout dire enfin oui à MA vie !!! 

M



mercredi 25 mai 2016

Des compétences qui s'ignorent....?!?!

Depuis mon plus jeune âge, on m'a qualifié de dépressive, puis au final de dépressive chronique, a savoir si certains....qui passent d'ailleurs leur CAP de médecin Psychiatre chaque week-end,  ne m'ont pas diagnostiqué  bi-polaire.... ça ne m'étonnerait pas....!!!!

Sam

Pensée

"Pour chaque regard que nous jetons en arrière, il nous faut regarder deux fois vers l'avenir"

Hier, j'expliquais sans honte, ni culpabilité a quel point l'entrevue précédente avait provoqué des torrents de larmes. Je remercie sincèrement Élise, pour cette jolie métaphore....regarder dans les rétroviseurs, c'est très douloureux.

Tant de choses qui étaient dans l'ombre, s’éclairent maintenant.

dimanche 22 mai 2016

les abysses de la bétise ou l'art des phrases connes....

J'ai, pendant longtemps, excusé les personnes à l'esprit fermé. Je me disais qu'il était bien dommage de vivre avec les idées arrêtées et  je les plaignais plus que je ne les blâmais.
Il y avait en moi, toujours l'espoir que l'expérience de la vie, associée à une volonté d'ouverture et d'évolution, finissent par éveiller l'esprit.

J'ai fait preuve d'une grande naïveté, et d'une tolérance à outrance.

Avec mon expérience de la vie, et tout ce qu'elle m'a donné à vivre d'échecs et de déception, toutes ces fois ou après avoir  touché le fond, il a fallu se relever,  se battre et continuer,  je me dis que c'était donné de la confiture aux cochons que de consacrer du  temps à ces esprits obtus, qui sont convaincus qu'eux seuls  détiennent la meilleure façon de vivre. A moi, ça m'a apprit l'humilité.

Ma grande déception, c'est d'abord d'avoir pris conscience qu'il était utopique de croire que certaines mentalités peuvent grandir, et le plus écœurant, c'est d'avoir cru que des sentiments pouvaient être le tremplin à l'envie de comprendre, puis à la compréhension tout court.

J'en ai voulu un temps, à ces personnes, qui faute d'assimiler et d'accepter des comportements différents et dont ils ne connaissent rien, se portaient en juge absolu.  Jusqu'au moment ou j'ai compris que me laisser toucher par leur propos de BP (bas potentiel) revenait à leur prêter un intérêt, qu'ils ne méritaient pas. 

J'ai vraiment tout entendu, certains excellant dans la médiocrité, d'autres dans l'absurdité. Et là, j'ai commencé à cesser de les plaindre, pour finalement les blâmer.
Quoi de plus arriéré que quelqu'un qui refuse d'évoluer.

 Si certains peinent à appréhender tout ce qui n'est  pas dans le  "cadre", j'ai pour ma part de plus en plus de mal à supporter ces personnes à l'intelligence très limité, incapable de la moindre réflexion sensée ou de remise en question et capable de méchanceté, même involontaire, c'est dire....

Leur manque de profondeur, d'humilité  me fatiguent ! ! ! !  On ne peut pas s'enrichir de ces personnes là...ils ne nous apportent rien.

Je m'éloigne d'eux  avec un bonheur orgasmique. A coté de ces cons-là, on n'a aucun mal à se sentir  intelligent.


Sam



mardi 17 mai 2016

Question de choix...

Lorsque j'ai décidé de mettre un terme à mon deuxième mariage, après de très longs mois de réflexion, de doute, de culpabilité, de colère, de tristesse, de solitude profonde, et de remise en question,  j'ai pris conscience d'être enfin dans le choix d'exister.

Ce sentiment d'étouffer, de ne plus être soi, l’anxiété de finir par se perdre et s'oublier, par ne plus savoir qui l'on est et ce que l'on veut vraiment, cette impression d'être en rade dans un terminal d'aéroport, invisible, transparente, inerte . . .  ont été le révélateur
Bizarrement, c'est le sentiment puissant de dernière chance qui m'a réveillé, comme si le fait de rater l'avion  du nouveau départ me laisserait définitivement  sans vie.

J'ai pris mon envol, avec la certitude que l'itinéraire serait difficile et compliqué mais, sans aucun doute, salvateur.

Je disais, à une personne,  Dimanche, lors d'une conversation, que dans la vie, il vaut mieux savoir ce que l'on veut, pour se donner toutes les chances de l'obtenir, et ne pas passer définitivement à coté.
J'ai mis trop longtemps pour arriver à cette réflexion, à cette évidence, mais surtout pour parvenir à me convaincre que mes désirs n'étaient pas moins importants que les désirs de ceux qui m'imposaient les leurs, même de manière indirecte.

J'ai dû me délivrer de toute cette culpabilité qui a nourri l'essentiel de ma vie, puis réussir à me persuader que le contraire de "serpillère hypra culpabilisée" n'était pas obligatoirement "égoïste" . . .

Je me suis dit que l'égoïsme dont on commençait à  m'accuser, n'était en définitive pas si mauvais que ça . . . vu, qu' en premier lieu, ils en pratiquaient eux-même la culture et considérant ensuite que  j'en faisais l'expérience bénéfique.
J'ai cessé de m'arrêter à ce qu'on a pensé de moi par le passé, à ce qu'on peut ou pourrait penser de moi . . .
j'ai cessé de leur donner le droit de me formater, de diriger ma façon d'être, en cédant à leur regard critique, à leur jugement de personnes qui s'estiment  "parfaites", ils ne le sont pas plus que moi . . .
J'ai cessé de m'inquiéter des dommages collatéraux causés par mes choix, car comme a si bien énoncé récemment,  l'homme que j'aimais : " à force de préserver tout le monde, je ne pense plus à moi" . . .

J'ai fait le choix de ME préserver . . . en pensant à moi,  pour le temps qui me reste à vivre . . . et l'opinion des "ON" m'indiffère
J'ai fait le choix de ne pas imposer les miens, seulement de les assumer parce qu'ils me sont légitimes . . .
Je ne sollicite pas de compréhension particulière, ni d'approbation,  je n'en suis plus là . . .  je n'entraine, ni ne contraint personne, chacun étant libre dans cet absolu . . . je respecte les choix différents, tant qu'on ne me les impose pas.

J'ai perdu assez de temps . . .  la vie est courte, et je ne veux pas me réveiller un jour, en me disant, il est maintenant trop tard . . .
"j'ai pris mon temps,  le temps a pris ma vie, et ruiné toutes mes chances" 

C'est une question de choix . . . 

 

Sam


jeudi 12 mai 2016

Un instant magique...!!!

J'ai eu longtemps le sentiment de m'être gâcher, durant de longues années, tant sur le plan professionnel que sentimental.
J'ai secrètement été convaincue que j'étais bien en dessous de mes compétences et capacités, mais paradoxalement, je sentais le poids de la prétention de, ne serait-ce que, le penser. Et certains se sont bien chargés de m'en convaincre.
Cette récurrence , à ce que je nommais,  l'autoflagellation, ces carcans dans lesquels on nous enferme, m'ont fabriqué telle que je croyais être.
On ne m'a pas comprise et on m'a toujours reproché ma différence, mon incapacité a réagir comme les autres, à me sentir abimé par ce qui n'abimait pas les autres...a me reprocher de me mettre toute seule dans cette position d'incomprise, de mal aimé.
J'ai culpabilisé de me sentir différente, d'oser espérer le même traitement que les autres, les mêmes "privilèges", la même considération, ou d'inspirer la même fierté. j'ai culpabilisé d'être la responsable de leur déception, d'être l'incarnation de leur échec. Et  c'est ainsi que je me suis construite.

A chacune de mes tentatives de "rébellion", je me suis vu opposer des jugements...des moqueries et railleries en tout genre...et remise à ma place à grand renfort de culpabilisation.

Il m'a fallu parcourir un très long chemin, effectuant souvent des retours en arrière, dictés par la culpabilité, parfois dans le doute de bien agir en privilégiant mon besoin d'être moi.
Mais la vie et l'expérience m'ont poussé, à coup de grandes déceptions, à prendre conscience de tout ce gâchis, du temps qui passe et de l'urgence de vivre enfin.

J'ai dû mettre un terme à certaines relations nocives.... Puis  prendre de la distance, avec d'autres, travaillant dans le même temps au lâcher prise.


Ma victoire aujourd'hui c'est d'avoir retrouver un bien-être... un apaisement intérieur, en vivant sans culpabilité, je m'en suis déchargée.
 Cela ne veut pas dire que je sois devenue sans aucun scrupule, je reste globalement la même, capable de m'investir dans une relation enrichissante et positive.
Mais je ne me sens plus coupable ou responsable de vivre comme je l'entends, même si cela ne convient pas aux autres, ni coupable que mes propos les blessent ou les offensent, je ne suis plus dans l'intention de prendre à ma charge la souffrance dont ils m'accusent. Leur ressenti leur appartient, et je le leur laisse.

Je suis  libre....et le goût de cette nouvelle liberté me comble de bonheur.

J'ai compris ce que je suis, qui je suis, et je l'accepte enfin.

Et je remercie mon Mogwai d'avoir mis la touche qui manquait à cette nouvelle liberté, en sollicitant le propos et la conclusion d’Élise.


Ce fut l'Instant Magique.

M


lundi 9 mai 2016

Pensée

on se rend  compte, souvent trop tard, de ce qu'on aurait dû faire, dû dire, dû entreprendre, pour réparer les choses. C'est alors que naissent les regrets  !!

samedi 7 mai 2016

Apprendre de ses echecs...!!!!

La vie est loin d'être un long fleuve tranquille, et lorsque on a déjà quelques heures de vol au compteur et des atterrissages catastrophes, je dois reconnaître qu'il est urgent d' apprendre de ses échecs.

Il n'est jamais trop tard pour bien faire, dit-on . . . et plus tôt on sait ce que l'on vaut, ce que l'on mérite et ce que l'on ne veut plus, plus vite on fait les bons choix.

J'ai fini par comprendre, même s'il m'a fallu beaucoup de temps . . . que je ne fonctionnais qu'en mode "Saint Bernard", à vouloir  "sauver des âmes en perdition", que ce soit amicalement ou amoureusement.
 Ma psy me disait souvent, qu'inconsciemment  je n'étais attirée que par ces personnes incapables de raisonnements logiques et sensés et  pourvu d'un QI d'huitre, incapable de ne pas foncer tête baissée dans les problèmes, sans discernement.
Ces personnes ont la fâcheuse tendance a demander toujours davantage, et une petite main tendue devient rapidement un bras avalé.
Insidieusement s'installe une sorte d'exigence tacite et inconsciente, et pour satisfaire ces nombreuses sollicitations le Saint Bernard  finit par se transformer en serpillère.( Je ne suis pas sure  que pour chacun, l'exigence fut vraiment  inconsciente . . . j'ai la conviction que certaines ont agi par égoïsme et manipulation)

Je ne sais pas à quel moment, dans ma jeune vie, je me suis mise à croire que pour recevoir un peu d'estime de l'autre, quel qu'il soit, il fallait se "mettre à genou", donner sans relâche au point de s'oublier, et cesser d'exister....est-ce d'avoir été bercer par des phrases affectueuses du type " je regrette de t'avoir fait" ou bien encore "tu es la tarée de la famille" est-ce parce que tous mes choix...orientation professionnelle, amicale, ou amoureuse ont été non soutenus et sabordés??? on savait me persuader que mes choix n'étaient que la preuve de mon immaturité et de mon peu d'intelligence.

C'est ainsi que je me suis construite . . . doutant continuellement de moi, et a tout sujet mais surtout dans l'obscurité totale de conscience de ce qui était réellement.

Je me suis mariée, d'abord  pour fuir la maison familiale, puis  persuadée qu'une fois  rentrer dans une conformité de base j'obtiendrais enfin, vis à vis de mon choix, un sentiment approbatif  de mon entourage proche. Moins d'un an après, je savais que je ne serais pas heureuse . . . mais j'ai fait comme si . . . j'ai fait semblant . . . j'ai offert aux regards et aux moralités ce qu'on attendait de moi . . .

L'essentiel de ma vie a été régenté sur ce modèle . . . M'appliquer à être ce qu'on attend de moi, ce qu'on veut de moi . . . et à culpabiliser au moindre faux pas de ma part.

Certains ont usé de grands discours existentiels, pour me faire comprendre que j'étais la seule à culpabiliser de ne pas faire ou ne pas être en conformité, et que personne n' exigeait ce fonctionnement de ma part. Mais étrangement, à chacune de mes tentatives d'agir différemment, que ce soit familialement ou amicalement, je me suis vue traiter d'égoïste par ces mêmes "grands orateurs".
Difficile dans ces conditions d'essayer de penser un peu à soi sans culpabiliser.

Le recul qu'il m'a fallu prendre, et l'analyse qui s'en dégage, c' est que je n'ai pas eu d'autre choix que de mettre un terme à ces relations afin d' exister.
 J'ai osé croire, à un moment donné, que me détacher seulement, des souffrances que ces situations engendraient, cesser tout sentiment de culpabilité de penser enfin à moi, suffiraient à m'amener vers une vie plus épanouie et heureuse, en bonne entente malgré tout,  mais c'était sans compter sur la colère et la désapprobation de ces personnes, par trop ancrées dans leurs habitudes à mon sujet.
 Pour que tout aille bien, il faut se comporter conformément à leurs désirs. Sans aucune demi-mesure. C'était comme eux, ou pas du tout, j'ai choisi pas du tout.

Mes échecs sont là, et mes erreurs aussi.

Ma fille, mon fils et ma belle fille sont ma famille.
Il y a une autre famille, liée à ma naissance mais ce n'est qu'une formalité juridique.
Quelques amis . . . .des vrais.
Une famille de cœur . . .

Je me suis réveillée, et je vis . . . 

Sam

Pensée

Quand on ne veut rien, on ne peut être ni déçu, ni vaincu.

                                               Henri-Frédéric AMIEL. Novembre 1872

jeudi 5 mai 2016

Il y a longtemps , j'ai cru que...

Combien de filles peuvent avouer  avoir cru  au prince charmant...
Comme beaucoup, j'ai cru que je rencontrerais ma moitié de pomme, un garçon, un homme conforme à mon idéal masculin.....
J'étais convaincue alors,  que cet homme là me rendrait l'envie de mariage évident, comme  la conclusion logique à un amour partagé et un idéal de vie commun...
J'avais rêvé, fantasmé, idéalisé....quelle naïveté.

Je ne dis pas que ça n'existe pas, que ce n'est pas concevable...je l'ai rêvé mais pas vécu !!!

Ma conviction a toujours été, qu'il faut, au minimum, être sur la même longueur d'onde, avoir un projet de vie commun et des désirs similaires, même si quelques différences enrichissent le couple.

Lors de discussions diverses, il m'est souvent arrivé d’effectuer  une métaphore, comparant  cette "vie commune"  (je ne parle pas de mariage, même si j'imagine que ça peut être la même chose) à la construction d'une maison. Il faut, pour réussir, des fondations solides (amour) puis les murs ( fidélité, partage, sexualité, complicité...) un toit ( respect)....puis un juste cocktail de compréhension, d'écoute, de points communs, plus un minimum de concessions pour parer aux différences et rejoindre l'autre sur le même chemin.

Je me suis leurrée à deux reprises et c'est sans doute ce qui m'a donné une piètre opinion du mariage. Mais cette dernière m'est propre. J'ai conscience des erreurs commises et avoue ne pas avoir rencontrer la personne qui m'y aurait fait croire.

Lorsque j'ai annoncé ma décision de mettre un terme a notre union( à mon ex) je me suis surprise d'être autant dans la tolérance . . . .et pas dans la rancune.

Largement frustrée par des années de  promesses de concessions non tenues....par une vie maritale construite sur ses seuls désirs....je me suis entendue lui exprimer que je ne souhaitais pas lui imposer la frustration et l'attente qu'il m'avait lui même imposé, que je connaissais la souffrance et le mal être  qui s'y rattache,et ma "bonté d'âme" me l'interdisait...qu'en contrepartie, il ne m'était plus possible de sacrifier mes désirs au profit des siens, et qu'il était largement temps que je pense aux miens.

 Naïveté, crédulité . . . Ne faites pas qu'imaginer...Réalisez vos rêves

Peut-être que dans ma prochaine vie . . . 

M