vendredi 31 décembre 2021

Adieu 2021 . . . Bonjour 2022

 J'ai eu besoin de faire une pause . . .  au niveau publication  (mais pas au niveau écriture. J'ai quelques brouillons qui attendent).

Dernier post pour 2021, et une soirée en solo.

Une soirée d'introspection  bilan de l'année qui s'achève 

J'ai regardé dans mes rétroviseurs . . .  l'année s'est écoulée, il y a eu du bon et du mauvais comme pour tous, j'imagine.

Il y a eu des bons moments passés avec mes amours lors de chaque week-end que nous partageons. Les anniversaires des ch'tits loulous, celui dans la villa à Saint Laurent d'Aigouze, ou nous étions tous ensembles, famille, amis . . .   le baptême de Sacha à Mont Saint Vincent qui permet au delà des festivités, des retrouvailles avec des personnes agréables qui t'intègrent dans leur cercle sans aucun jugement, avec qui tu partages, quoi qu'il arrive, même si les centres d’intérêts sont différents, et ou la différence d'âge n'a aucune incidence, avec qui tu passes du fou rire aux sujets sérieux et vice et versa  . . .  je ne garde que des bons souvenirs de ces moments de partage, d'échange, d'enrichissement. Une valeur sure  qui ne se dément jamais. La certitude de ne pas être déçue.

La visite de mes amis Bretons et de mon Lou . . .

Il y a eu tous ces moments de fou rire au travail, avec les personnes  qui font parties des raisons d'apprécier de se lever le matin, car il faut bien avouer que le job en lui-même n'est qu'alimentaire, rien qui ne me fasse vibrer. 

Il y a eu aussi un florilège de bonnes nouvelles, des batailles que j'ai gagné . . .  bref j'ai fait mon possible pour  trouver un point positif dans chaque journée.

Il y a eu aussi , malheureusement, des mauvais moments . . .  la découverte d'attitude de personnes que l'on aurait préféré ne jamais croiser dans notre vie, même si elles nous permettent de faire la différence avec ceux qui valent la peine d'être connus . . .  des périodes de doutes, d'autres difficiles et de profonde tristesse . . . des évènements auxquels on ne s'attend pas . . .  qui blessent profondément, mais qui réveillent pour le devenir, qui nous apprend ce que l'on ne veut plus, et qui nous place sur la réserve.

Chaque mauvaise chose laisse apparaitre un point positif . . .  elle nous donne une leçon de vie si tant est que nous prenions l'habitude d'y réfléchir.

J'ai donc décidé de laisser à 2021, le mauvais qui lui appartient, ainsi que les mauvaises personnes. J'ai déposé mon ressentiment et  vidé mon sac à dos, pour vivre, allégée de ces fardeaux, l'année 2022. 

Je laisse derrière moi ceux qui brillent d'insipidité et dont le partage est vide d’intérêt . . .  

Je laisse derrière moi, ceux qui ont du temps à perdre à s’empêcher de vivre et a gâcher leur quotidien et le quotidien des autres, parfois ! ! 

Je les laisse avec les mauvais moments qu'ils m'ont offert de vivre, je les leurs rends.

Je ne leur souhaiterais pas une bonne année, pas plus qu'une mauvaise, ils auront ce qu'ils sont, et ça, je le sais. 

Je ME souhaite une année éloignée de ceux qui se complaisent dans la médisance, le mensonge et les faux semblants.

Je ME souhaite une année apaisée, riche de bien-être, de partage, d'échanges, de rencontres et de découvertes.

Sam 





mardi 7 décembre 2021

Pensée du soir

 J'ai trop mis de virgule, là où il fallait mettre un point final.

Sam 



jeudi 2 décembre 2021

Un très beau texte

 Je ne m’attache plus.  J’en ai terminé. Tu trouveras peut-être ça lâche mais je crois qu’en réalité, c’est ce qui me rend le moins malheureuse.

Je crois que l’attachement fait mal, systématiquement.

Je crois qu’en s’attachant, on crée des attentes. Et je crois que les attentes font mal aussi. Non seulement parce qu’elles ne se réalisent pas toujours, mais parce que c’est exiger un bonheur extérieur, dépendant de quelqu’un ou quelque chose d’autre. Or, de qui d’autre que soi-même en attendre pour être heureux ?

L’attachement rend dépendant, et donc pas libre.

A cause de ça, on court après les personnes, après les choses, on court après la vie dans l’espoir illusoire d’obtenir un brin d’amour.

Je ne m’attache plus parce que j’ai appris que rien ne m’appartenait. Que rien n’était acquis.  Je ne m’attache plus parce que je ne veux plus vivre dans l’angoisse de perdre ce que j’ai. Le présent est ainsi, demain sera peut-être différent. C’est la vie.

Je ne m’attache plus car c’est ainsi que je peux le mieux donner, et arrêter de ne penser qu’à recevoir. Je ne m’attache plus car, quoi qu’il en soit, je n’aurais jamais été suffisamment ni éternellement satisfaite.

Je ne m’attache plus car je sais que les gens finissent toujours par partir. Que chacun fait sa vie. Qu’on ne tient pas toujours nos promesses, qu’on change souvent d’avis, qu’on aime un jour, mais pas toujours. L’attachement, c’est la déception.

En fait, je suis épuisée de ces gens qui viennent et repartent, qui ne savent pas ce qu’ils veulent, qui ne disent pas ce qu’ils pensent vraiment, qui jouent au jeu de la vie en ne vivant les choses qu’à demi-mesure. En fait, l’attachement fait mal parce qu’il est rarement partagé. Je pense qu’il n’y a rien de pire que de s’attacher sans retour, puis de s’oublier et se perdre.

Alors je me suis promis de ne plus jamais me perdre pour quelqu’un. Je ne m’attache plus car je lâche prise. Sur la vie. Sur les gens. Sur les relations. Je ne m’attache plus car j’ai réalisé qu’en fait, ça ne m’empêche pas d’aimer. J’ai surtout compris qu’aimer, ce n’est pas faire de l’autre le sien, mais accepter sa liberté. Accepter qu’on ne contrôle rien de lui. Vouloir son bonheur même si l’on aimerait autre chose de la relation.

Laisser être. Lâcher prise. Perdre volontairement le contrôle.

Je ne m’attache plus car je sais que tout est éphémère. Et que peut-être l’amour, ce n’est finalement pas de s’attacher à l’autre pour toujours, mais juste d’en profiter le temps que ça dure. Au fond de moi, je suis quelqu’un d’entier, j’aurais voulu tout donner, mais je crois que dans la vraie vie, il faut voir les choses autrement.

Auteur Inconnu