Lui : Faute de te serrer dans mes bras pour te consoler, je te fais un
gigantesque bisou sur le front, je te kiffe mon amie . . .
Moi : Pas besoin d'être consoler . . . mais merci, l'intention me
touche.
Moi : Mon seul besoin, c'est d'être aimer sincèrement et véritablement . . .
Lui : Et ne plus avoir le sentiment qu'on te prend pour une conne . . . ??
Moi : Exactement. Je pensais que ça n'était pas compliquer de savoir ce
qu'on veut, et de donner en fonction de cela. Pour moi, ça ne
l'est pas . . . Je comprends maintenant très rapidement à quel
moment il vaut mieux appuyer des deux pieds sur le frein. Et
surtout lorsque je sens que c'est compliquer pour l'autre.
Lui : C'est le résultat de tes expériences passées?
Moi : Oui, les conséquences des relations vécues. Je peux tout donner,
si je sens le partenaire "open", si lui aussi, montre un
investissement, un vrai désir de construire une relation,
et un amour sincère. C'est ainsi que je me suis désinvestie,
au fil du temps, dans ma dernière relation . . . après avoir
constaté son instabilité avérée "je veux, je veux pas". Il n'était
pas vraiment sincère. J'ai fini par ne plus parler de mes projets
avec lui.
Lui : Tu ne crains pas de faire payer l'addition à ton nouveau
compagnon ?
Moi : Non. Le nouveau ne payera pas l'addition des blessures passées.
Je ne suis pas dans une dictature amoureuse. Je sais ce que
je veux, et ce que je suis apte à donner, je n'ai jamais obligé
personne, mais moi . . . je ne triche pas. Je n'annonce pas avant, ce
que je ne peux pas faire ensuite. Je ne fais aucune
promesse que je ne saurais tenir. L'autre n'est pas
responsable.
Lui : Tu sais qu'on ne fait pas toujours comme on veut ??
Moi : ça . . . c'est l'excuse de ceux qui ne tiennent pas leurs promesses.
Je ne suis pas plus que les autres, et si moi, je peux . . . les
autres aussi . . . Personnellement, j'annonce les choses sitôt
j'ai la certitude de pouvoir les faire, ce n'est pas juste comme
ça . . . pour se faire mousser ou pour se donner un genre . . .
Lui : Tu y vois un manque d’honnêteté, ou peut-être de la manipulation?
Moi : Ce qui m'énerve, c'est lorsqu'on n'imagine pas ma faculté à
penser rapidement, et à déduire tout aussi rapidement. On a trop
tendance à me prendre pour une "blonde", même si parfois, j'ai
eu jouer volontairement avec cette image de nana stupide ( pour
permettre à l'autre de ne pas se sentir inférieur). L'autre peut
tenter de se réfugier derrière des excuses, mais si elles ne
tiennent pas la route, je le sens aussitôt ( même si je ne dis rien)
Alors oui, j'y vois soit de la manipulation soit un manque de
courage et une incapacité à prendre une décision, à se
positionner.
Lui : Es-tu encore certaine d'être capable de chouchouter ton
compagnon comme tu as pu faire avec ton précédent ?
Moi : Oui, sans aucun problème et d'autant que je constate un vrai désir
de construire une relation durable, et là, pour le coup, il y a
une sincérité profonde. Il fait ce qu'il faut en mettant tout
en place pour que ça marche et pour me le prouver.
Le ciment du couple pour lui c'est l'amour, et il a choisi de
ne pas laisser échapper la deuxième chance que lui offre la vie.
A l'inverse du précédent, il en a bavé en amour et il est dans
l'envie de se donner une chance de vivre heureux.
Il a opté pour l'amour et le bonheur de vivre ensemble
dans le partage, plutôt que la tranquillité, lui.
Lui : Et concernant ta fille?
Moi : J'ai planté le décor lors des premières conversations téléphoniques,
je souhaitais qu'il sache . . . pour éviter les mauvaises surprises,
post-investissement. Il a été étonné que je pense qu'elle puisse
être un obstacle pour lui. Il sait pertinemment qu'elle
quittera le nid pour voler de ses propres ailes, tôt ou tard.
Moi : D'ici 4 ans au grand maximum, elle partira faire des études
post-bac, et durant ces 4 ans, elle va mener sa vie d'ado.
Obligatoirement elle aura davantage envie d'être avec ses
amis(es) qu'avec moi. Ce qui laisse aussi du temps à une vie
de couple. De toute façon, il ne m'a pas laissé entendre que
la présence de ma fille soit une contrainte pour lui,
à contrario du précédent.
Et puis, elle ne demande qu'à bien s'entendre avec
mon compagnon quel qu'il soit, dans le respect mutuel,
et pourvu qu'elle me voit heureuse.
lundi 31 octobre 2016
dimanche 30 octobre 2016
C'est de la confiance que nait la trahison
Il y a quelques mois, j'écrivais le billet précédent, et j'étais très loin, à ce moment là, d'imaginer que l'incompréhension, puis la trahison et les blessures profondes que cela m'infligerait, serait le fait de la personne en qui j'avais une confiance presque aveugle.
C'est terriblement douloureux de s'être "mis à nu", d'avoir dévoiler tout un pan de sa vie en toute confiance et subitement de se retrouver dans le "box des accusées" avec un passé réinterprété et reproché.
A la souffrance de la trahison et de la perte de confiance s'ajoute des questionnements supplémentaires : si cette personne est capable de se servir de mon passé contre moi, si elle se permet de porter des jugements de valeur, en utilisant des raccourcis primaires, n'est-elle pas capable d'avoir étaler ma vie à des oreilles attentives, friandes d'histoires concernant la vie d'autrui.
J'avais déjà remarqué avec quel enthousiasme et quelle jubilation, ces personnes se plaisaient, malgré ma présence, à cancaner sur la vie d'untel ou de tel autre. Cette attitude propre aux personnes dont la vie est une éternelle routine, sans surprise et sans intérêt et dont le quotidien est insipide . . .
C'est souvent ce type de conclusion que j'établissais à l'encontre de quelques collègues de travail, Yvette, Sandrine, Malric et j'en passe, qui se nourrissent de la vie des autres, excités et à l'affut du moindre ragot, qui se plaisent à colporter des rumeurs. Combien de fois, me suis je fait plaisir en leur disant : "Je te plains, dis donc, tu dois te faire royalement "chier dans ta vie" pour n'avoir que la vie des autres à t'occuper".
Forcément, mon empathie, mon incapacité à blesser gratuitement, à toucher sa susceptibilité, mon faux self, m'ont toujours permis de garder le contrôle, et d’éviter de tenir des propos blessants, malgré l'évident constat.
Pour avoir déjà pu vérifié que ma vie n'avait aucun secret pour eux, je n'ai pu qu'en conclure que mon quotidien alimentait leur conversation.
J'aurais pu, de très nombreuses fois, jouer à les écraser et les humilier, avec une facilité déconcertante tant ils me tendaient des perches, mais je n'ai jamais ressenti un quelconque intérêt à agir ainsi.
Çà ne m'aurait rien apporter, et j'ai toujours pensé qu'on ne grandit pas en écrasant les autres.
Durant ces dernières mois, à aucun moment je n'ai pris des airs supérieurs, humilié qui que ce soit ou fait étalage de mes connaissances, de mes compétences, ou de mes diverses capacités et vitesse de compréhension.
La cruelle conclusion est là, j'ai payé en responsabilité, la confidence d'un passé douloureux dont je suis la victime, et surtout ce que je suis, et que je n'ai cessé d'être depuis le début. Tout ce temps, pour prendre conscience que ce que je suis, n'est en rien compatible avec la relation telle que Pascal la concevait ? ? ? . . . en droit de me poser des questions.
J'ai offert ma confiance, dans tout ce qu'il y avait d'extrême, et je n'ai eu pour récompense qu'incompréhension, méchanceté, et humiliation . . .
L'ultime humiliation impardonnable me faire l’aumône de sentiments: me dire qu'il a encore beaucoup de sentiment pour moi.
Je ne retiens qu'une seule chose de cette phrase. Tu es une mauvaise personne, mais j'ai encore beaucoup de sentiment pour toi. J'aurais pu lui répondre, en lui demandant comment il avait fait pour aimer quelqu'un d'aussi "in-aimable" que moi, et pourquoi pendant deux ans et demi ???
Même s'il existe une chance que tout ceci n'ait été le résultat que de colères non maitrisées, donc possiblement excusables, tout est brisé, détruit, et surtout irréparable.
Sam
C'est terriblement douloureux de s'être "mis à nu", d'avoir dévoiler tout un pan de sa vie en toute confiance et subitement de se retrouver dans le "box des accusées" avec un passé réinterprété et reproché.
A la souffrance de la trahison et de la perte de confiance s'ajoute des questionnements supplémentaires : si cette personne est capable de se servir de mon passé contre moi, si elle se permet de porter des jugements de valeur, en utilisant des raccourcis primaires, n'est-elle pas capable d'avoir étaler ma vie à des oreilles attentives, friandes d'histoires concernant la vie d'autrui.
J'avais déjà remarqué avec quel enthousiasme et quelle jubilation, ces personnes se plaisaient, malgré ma présence, à cancaner sur la vie d'untel ou de tel autre. Cette attitude propre aux personnes dont la vie est une éternelle routine, sans surprise et sans intérêt et dont le quotidien est insipide . . .
C'est souvent ce type de conclusion que j'établissais à l'encontre de quelques collègues de travail, Yvette, Sandrine, Malric et j'en passe, qui se nourrissent de la vie des autres, excités et à l'affut du moindre ragot, qui se plaisent à colporter des rumeurs. Combien de fois, me suis je fait plaisir en leur disant : "Je te plains, dis donc, tu dois te faire royalement "chier dans ta vie" pour n'avoir que la vie des autres à t'occuper".
Forcément, mon empathie, mon incapacité à blesser gratuitement, à toucher sa susceptibilité, mon faux self, m'ont toujours permis de garder le contrôle, et d’éviter de tenir des propos blessants, malgré l'évident constat.
Pour avoir déjà pu vérifié que ma vie n'avait aucun secret pour eux, je n'ai pu qu'en conclure que mon quotidien alimentait leur conversation.
J'aurais pu, de très nombreuses fois, jouer à les écraser et les humilier, avec une facilité déconcertante tant ils me tendaient des perches, mais je n'ai jamais ressenti un quelconque intérêt à agir ainsi.
Çà ne m'aurait rien apporter, et j'ai toujours pensé qu'on ne grandit pas en écrasant les autres.
Durant ces dernières mois, à aucun moment je n'ai pris des airs supérieurs, humilié qui que ce soit ou fait étalage de mes connaissances, de mes compétences, ou de mes diverses capacités et vitesse de compréhension.
La cruelle conclusion est là, j'ai payé en responsabilité, la confidence d'un passé douloureux dont je suis la victime, et surtout ce que je suis, et que je n'ai cessé d'être depuis le début. Tout ce temps, pour prendre conscience que ce que je suis, n'est en rien compatible avec la relation telle que Pascal la concevait ? ? ? . . . en droit de me poser des questions.
J'ai offert ma confiance, dans tout ce qu'il y avait d'extrême, et je n'ai eu pour récompense qu'incompréhension, méchanceté, et humiliation . . .
L'ultime humiliation impardonnable me faire l’aumône de sentiments: me dire qu'il a encore beaucoup de sentiment pour moi.
Je ne retiens qu'une seule chose de cette phrase. Tu es une mauvaise personne, mais j'ai encore beaucoup de sentiment pour toi. J'aurais pu lui répondre, en lui demandant comment il avait fait pour aimer quelqu'un d'aussi "in-aimable" que moi, et pourquoi pendant deux ans et demi ???
Même s'il existe une chance que tout ceci n'ait été le résultat que de colères non maitrisées, donc possiblement excusables, tout est brisé, détruit, et surtout irréparable.
Sam
jeudi 13 octobre 2016
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