dimanche 8 septembre 2019

Ne cherchez plus . . . !!!


Je me pose toujours la question suivante :

Y a t il une ligue, d'humains mâles, qui s'applique à me faire haïr leur espèce lesquels se croient d'ailleurs supérieurs parce qu'ils ont un petit truc entre les jambes, dont ils ne savent malheureusement pas, toujours bien se servir ? ? ?

A vrai dire, je ne supporte plus ces hommes qui promettent alors qu'on ne leur a rien demandé, qui annoncent un futur magique et heureux qui n'arrivera jamais, qui vous entraine dans leurs projets d'avenir, alors qu'ils ne savent pas de quoi il sera fait . . . qui blablatent à longueur de journée . . .

Je ne supporte plus leur manipulation, leur mensonge, leur abus de confiance . . .

Je ne supporte plus de les voir ouvrir la bouche pour "cracher" des propos  trompeurs . . .


Je ne supporte plus les rêves, les fantasmes qu'ils nous vendent pour mieux nous piéger . . .

Je ne supporte plus leur lâcheté . . . leur petitesse morale . . .


Je vomis leur manque de courage, leur irresponsabilité, leur immaturité, qui  contraint involontairement à mentir, par excès de confiance . . .


Je vomis ces impuissants qui font violence aux  femmes, et aux enfants . . .


Je vomis ces hommes qui se voient forts en s'attaquant aux plus faibles . . . 

Je vomis ces êtres inférieurs qui usent de manipulation perverse a des fins de soumissions psychologiques . . . ou physiques . . .

 
J'ai globalement toujours eu une piètre opinion des hommes et mon expérience personnelle n'a rien fait pour arranger ça.

Ceux que j'ai croisé dans ma vie, ont tout fait pour fixer mon opinion : égoïste, profiteur, menteur, manipulateur, blablateur,  irresponsable, irrespectueux, incapable, macho, fainéant, alcoolique,  infidèle, crasseux, piètre amant et j'en passe.

A l'inverse de ce que certains ont pu me reprocher, "NON, je ne mets pas, tous les hommes dans le même sac", mais j'ai le chic pour ne tomber que sur ceux-là et rares sont ceux que je trouve à la hauteur.

Ils m'ont rendu exigeante, intransigeante, méfiante, et  sarcastique . . .

J'aurais pu me convaincre que j’étais la seule fautive dans le fait d'attirer des crétins mais c'est sans compter sur 50 % de mon entourage féminin qui vit ou a vécu des relations insatisfaisantes, frustrantes et  destructrices également.

C'est ainsi que je remercie tous les jours l'univers de m'offrir le célibat, la sérénité et la liberté qui l'accompagnent, et de faire en sorte d’éviter de rencontrer a nouveau ce genre de créature méprisable.

 



Sam

lundi 5 août 2019

J'ai dit AU REVOIR à ma mère

J'ai imaginé beaucoup  d' écrits dans ma tête, sans parvenir à poster de nouveau, sans réussir  à poser des mots sur mes maux.

Quelques jours après  mon précédent post, ma mère s'est endormie pour ne plus se réveiller . . .  il m'était difficile  de l'écrire jusqu'alors, comme si les mots posés,  gravés  sur le " papier ", signaient pour moi le coté  définitif du manque, de la douleur et de l'absence. C'était finir par accepter son départ . . .  et me l'interdire, la faisait exister encore . . .

Il m'a fallu du temps pour estomper la souffrance dû à l’image de cet homme, corbeau de la mort, arpentant ce carré d’herbe, laissant  son sablier répandre des cendres à côté de ses pas.
Ma mère disparaissant, se mêlant à la terre dans une trainée de poussière. Je regardais incrédule, je ne pleurais pas, mais des larmes inondaient  mes joues. Il me semblait que le temps était ralenti, que le corbeau modérait ses pas, et que chacun d’eux me déchiraient davantage. Cette phrase, ultime cri de douleur, martelait ma tête et s’éteignait sur mes lèvres : « Maman, je t’aime »

 Ce jour là . . . j'ai dit " Au Revoir "  à ma mère. 

Chacun entame alors son parcours sur le chemin du deuil, se replie sur sa douleur et sa tristesse. Il y avait en  moi, alors,  aucune place autre que celle de mes larmes et  de mon chagrin  mais  certainement pas d'espace pour  le ressentiment . . .

Ce 30 décembre 2017, restera définitivement tatouer dans mon cœur à l'encre noire, tant pour l'adieu à ma mère, qu'au venin déversé par mon père dans les minutes suivantes, et la vision du sentiment jubilatoire d'une partie de la famille,  que je sois humiliée et rabaissée en place publique. Je devinais leur grande satisfaction jouissive de me voir  recevoir ce qu'ils jugeaient mérité.

Je n'oublierais pas le concours de mon frère ainé, intervenant auprès de mon père pour qu'il cesse ce déballage venimeux et injuste.
Il me reprochait, de manière très colérique et assez bruyamment pour que l'assemblée présente soit au spectacle, de ne pas  être rester coller à eux . . .  parce qu'il n'y a pas d'autre interprétation possible de son exigence. J'étais là, bel et bien présente, mais visiblement pas assez proche et pire je n'aurais pas dû  m'adresser à qui que ce soit, et payer par un isolement et un mutisme ma prise de distance de ces dernières années.

Il a fini par s'excuser discrètement, chuchotant, me disant en présence de mon frère, qu'il souffrait  de l'injustice que nous vivions, reconnaissant que je faisais les frais de sa colère, alors qu'elle ne m'était pas destinée.
Comme chacun, j'imagine,  j'ai ressenti  la cruauté, et la brutalité de ce départ soudain . . .  nous avons tous été choqués, de là à ce que mon père me vocifère sa rancune pleine de haine au visage ! ? ! ?

Mais l' histoire ne s'arrête pas là. Encore sur le coup de  l'agression verbale de mon père, s'en est suivi, les jugements à l'emporte-pièce de ma fille ainée, par messagerie, jusque tard dans la soirée. Accusations, reproches, jugements à l'emporte pièce. . . évidemment sans aucun  fondement, juste basés sur les  dires de mon père. C'est grâce à ces échanges que j'ai pris davantage conscience de tous les mensonges et omissions qui circulaient entre eux, sur mon compte, depuis des mois.
Lorsque je dis "eux", je désigne père, frères et sœur, conjoints, et ma fille ainée.
"Les absents ont toujours tord", dit - on  . . . ça a pris tout son sens, là

J'ai eu longtemps la sensation d'être la seule à pleurer ma mère . . .  Comment  et ou trouvaient ils l'énergie, le temps, la force de critiquer, de déverser leur haine, de juger, d'écrire  des missives assassines et mensongères  ? ? ? Je n'ai eu aucune place pour l'animosité et la médisance.

J'ai été cherchée de l'aide auprès d’Élise, un soir, en urgence . . .  incapable de trouver des réponses, des explications à un tel déchainement familial.
Je pensais bêtement que la peine ressentie par la douloureuse absence de ma mère ne laissait aucune autre place qu'au chagrin.

Élise m'a ouvert les yeux, sur ce que je pressentais depuis longtemps déjà . . .  les relations familiales peuvent aussi être toxiques.

J'ai confié à Élise, la longue lettre de mon frère dans laquelle il réécrivait le passé à sa sauce, histoire de me donner tord et surtout se donner raison pour justifier sa missive,  ainsi que l'ensemble des échanges mail, ou  SMS, reçus de la part de toute la famille.

 Je remercie aussi  Aza, dont les réponses m'ont apporté une forme d’apaisement dans un moment difficile et mes amis-es . . .  Maman, il ne passe pas un jour sans que je ne pense à toi.
 
Sam