samedi 31 juillet 2021

Coucher de soleil à Mont Saint Vincent


 Lorsque le  paysage te fait monter les larmes d'émotion.

Sam



Je voudrais...

 


Je voudrais dire à l'homme que j'aime qu'il manque à ma vie... 

Mais l'homme que j'aime s'en moque.

Je voudrais dire à l'homme que j'aime que je ne triche pas...

Mais l'homme que j'aime ne me croit pas.

Je voudrais dire à l'homme que j'aime que je pleure son absence....

Mais l'homme que j'aime n'a plus besoin de moi.

Je voudrais dire à l'homme que j'aime que je l'aime comme je n'ai jamais aimé auparavant... 

Mais l'homme que j'aime doute de moi.

Je voudrais dire à l'homme que j'aime tant de choses....

Mais l'homme que j'aime ne m'entend plus

Sam

mercredi 28 juillet 2021

Pensée illustrée

 


Remerciements

                                Grand Merci 

  d'être là, par vos visites, vos lectures, et vos commentaires.

                                        Sam

 


 

Les oublis de l'académie

Voilà, voilà, bonne journée ! ! ! 

Sam



mardi 27 juillet 2021

Un tatouage pour marquer une étape

 Le dessin de mon nouveau tatouage prend tournure.  Je sais déjà ou le placer, et toujours sur une partie de mon corps que personne ( ou presque) ne verra. C'est pour moi, une intimité que je ne peux partager avec n'importe qui.

Il représente pour moi, la signature d'une étape de ma vie, et  celui que je m’apprête à faire m'est essentiel.

Quelqu'un qui compte pour moi, me disait hier: " attention de ne pas regretter . . .  il y a un détail qui parle aujourd'hui, mais a part la mort, rien n'est jamais définitif, demain il pourrait être de trop .  . ."

Je n'ai pas à justifier mes choix. Je suis" une grande fille" qui assume, et quoi qu'il arrive dans l'avenir, (même s'il est court) je n'aurais aucun regret. Je n'ai plus le temps d'en avoir de toute façon, de plus, je n'ai aucune envie de m'embarrasser avec ça.

J'ai fait de mauvais choix dans la vie . . . ( que celui qui n'en fait pas me jette une enclume, je n'aime pas les "Pierre", certains comprendront) je les assume, et pour l'essentiel ils sont d'un autre ordre  qu'une signature corporelle . . .

Allez Chiche que je me fais tatouer " regarde ailleurs connard" dans mon décolleté . . . 😂

Sam

lundi 26 juillet 2021

Pensée illustrée


 

Avant que le jour ne se lève


 

Vu que j'ai perdu le sommeil, et que je ne sais pas à quel endroit j'ai bien pu le ranger,  je vous en livre une petite dernière pour le petit bout de nuit qui reste.

Je me suis fait un petit plaisir . . . C'est si rare mais tellement mérité . . .  J'ai envoyé un SMS à Yvette, la pipelette . . .  Juste une mise au point

Parce que franchement, j'ai encaissé plus qu'il n'en faut avec elle, j'ai toléré, passé l'éponge sur bien des ragots dont elle se gargarise et qu'elle transmet avec délectation. Tout à des limites et elle a franchi la mienne. Donc voilà ce qu'elle a reçu de ma part.

Salut Yvette,

Je viens par ce message  t'informer que, si une fois de plus, il me revient aux oreilles tes médisances à mon sujet, sur des choses fallacieuses qui s'assimilent à de la diffamation. je n'hésiterais pas à aller déposer plainte contre toi.

Je n'oublie pas que tu m'avais envoyé Mme Lalaoui pour harcèlement, sur des "on dit". Je ne comprends pas le plaisir que tu prends à médire sur les gens. 

Je ne suis pas certaine que tu obtiennes, à travers ce  comportement de commère, une bonne réputation et tu ne t’élèveras pas en médisant sur autrui.

Alors lâche moi, sinon je déposerais plainte.

J'espère que c'est clair pour toi.

C'est viscéral chez elle.  Je ne divulguerais pas ce que son très cher fils lui a dit quelquefois ( le monde est petit) ni quels avaient été les propos de l'intendante à son sujet, laquelle  n'avait pas du tout donner suite  à la "plainte" pour harcèlement ni à ses  élucubrations. 

Je ne vais pas jouer dans son camp, (et pourtant j'en aurais les moyens et les compétences, c'est tellement facile)  mais je ne m'abaisserais pas à ça.

Boa noite

Sam

 

 

Le principe du tableau

 Le principe du tableau ou faire une balance est pour moi,   une façon de peser le pour et le contre.

C'est une méthode assez efficace pour trouver des réponses dans un imbroglio de pensées. Une idée en amenant une autre, je peine  parfois à  parvenir à voir clair. Et écrire, classer ses idées, ses remarques, ses constatations, ça aide bien au moment de la conclusion. Un peu comme un commentaire composé, on pose ses idées pour clarifier.

J'ai souvent conseillé cette astuce, a des personnes qui me demandaient ce que je pensais de telle ou telle relation, et  pour savoir ce qui pourrait être fait.

Mon Lou l'a utilisé et m'a confirmé que c'était une solution révélatrice autant dans le bon que dans le mauvais. Cette méthode m' a aussi permis de faire remarquer à mon interlocuteur-trice qu'il ou elle détenait déjà la réponse à leur question. Il suffisait de noter.

Lorsque je parlais de ma relation avec Pascal avec mon Lou, et que je pointais du doigt ce qui n'allait pas . . . il me demandait pourquoi je ne mettais pas un terme à cette relation, je lui répondais alors, que je plaçais chaque point sur un coté de ma balance, positif/négatif, et  la balance finirait par pencher davantage d'un coté, et à partir de là . . .

La partie négative est acceptable et tolérable, histoire de compromis, si le positif l'emporte.

En ce qui me concerne, il y a, en plus, une autre partie plus psycho ( Alice, sois fière de moi) . . . noter  les propos contradictoires, les petits mensonges inutiles, les comportements  incohérents . . . etc

En décryptant , en  analysant, on découvre quelquefois des traits insoupçonnés, des attitudes qu'on sait ne pas être compatible avec notre conception d'une relation,  ou  tout l'inverse.

On découvre  une confusion  d'amour ( Philippe qui confondait amour pour moi, et amour du confort que je lui amenais) ou à contrario  des sentiments bien présent mais non exprimés . . . 

On peut y découvrir, un manque de respect,  de la manipulation, des mensonges, "du foutage de gueule" et nombre de réponses car :

Le comportement est le miroir ou chacun montre sa véritable image.


Sam



dimanche 25 juillet 2021

La petite fille sur la banquise

 


 

Il m'a fallut du temps pour le commencer, et encore plus pour le terminer. 

J'avais acheté ce livre sur la proposition, (éclairée ou pas, comment savoir) d'un collègue de travail.  Je ne sais pas quel était le message qu'il souhaitait me faire passer au travers de ce conseil de lecture. Un évènement qui le touchait, un qui me touchait ? ? ? Je crois qu'il n'a rien compris, et c'est tant mieux.

Je l'avais commencé, et une cinquantaine de pages plus tard, obligée de le stopper. Impossible d'aller plus loin dans le déroulé de cette biographie . . . Il y a des moments pour tout, et là, honnêtement je n'étais pas prête du tout.

Les mois ont passé, le  laissant prendre la poussière sur ma table de nuit, tout en me disant souvent : "il faudra le reprendre tôt ou tard"

J'ai repris sa lecture avant hier soir,sans doute parce qu'un peu plus ou un peu moins . . .  au point ou j'en étais de tristesse, j'avais encore de la place pour encaisser. j'ai lu jusque tôt le matin, non sans l'avoir interrompu, quelques fois, ma vision troublée par les larmes. Je m'y suis accrochée, suspendue. J'ai poussé la torture jusqu'à ne plus pouvoir  garder mes yeux ouverts exténués de larmes et de fatigue . . .

J'ai tourné la dernière page de cette biographie. 

Je crois savoir que mon collègue pensait m'aider en me proposant cette lecture et me signifier un des points sur lequel nos vies se rejoignent. Finalement ça me confirme que le pauvre n'a décidément rien compris. Sa démarche était sympa mais présomptueuse.

 Sam

Pensée

 Des fois, au lieu d'ouvrir ton cœur, il vaut mieux t'ouvrir une bonne bouteille de vin

Etre ou ne pas être dans la résilience . . .






Boris Cyrulnik disait: "la résilience est la capacité à vivre, à réussir, à se développer en dépit de l'adversité, ce terme s'applique aux traumatisés mais aussi à chacun de nous. (. . . ) Je pense que l'on peut parler de traumatisme, et d'évolution résiliente que si l'on a côtoyé la mort, si l'on a été agressé par la vie, ou par les autres" "Il désigne l'aptitude d'un corps à résister à un choc. et à vaincre des épreuves traumatiques.Appliqué aux sciences sociales, il a pour objet l'évaluation de "La capacité à réussir à vivre et à se développer positivement, de manière socialement acceptable, en dépit du stress ou d'une adversité qui comporte normalement le risque grave d'une issue négative."

"Il me semble que, lorsqu’on a été blessé dans sa vie, on est contraint de mettre en place, de tricoter un processus de résilience jusqu’à sa mort. La blessure est enfouie, maîtrisée, transformée, mais elle ne guérit jamais complètement"  le malheur n'est pas une destinée, rien n'est irrémédiablement inscrit. Les résilients le prouvent : on peut toujours s'en sortir !

Je conversais avec mon Lou, hier, et nous sommes revenus sur un de ces points communs sur lequel nous sommes connectés : la résilience. Cette capacité à se relever quand la vie t'a mis à terre, à comprendre sa valeur et  à ne plus la brider par des prises de tête stériles et puériles.

Alors, oui, c'est compliqué pour certains de vivre . . .  tout simplement ! ! !  Ils se mettent, eux-mêmes des bâtons dans leurs propres roues, sans parfois s'en rendre compte.

Carpe Diem a-t-on coutume de se dire avec mon Lou. Nous savons tout deux par quoi, nous sommes passés. Je sais pour ma part, que certains-es ont sombré dans l'alcool, la drogue, voire ont mis fin à leur jour . . .  je sais que certains-es ne se sont pas relevés d'un AVC, d'un infarctus . . . 

Mon Lou a vu la mort de près en 2015. Il lui a fallu de très longs mois pour retrouvé un semblant de vie normale,  réapprendre à marcher, à parler correctement . . . pouvoir conduire, travailler.

Le fait d'avoir failli perdre la vie, ou d'avoir failli ne plus pouvoir la vivre comme tout un chacun, lui a permis vraiment de lâcher prise, de relativiser,  et de remettre les choses a leur  juste place. Il a cessé de se brider, de s’empêcher, il s'est autorisé à vivre enfin. Il est vrai que se retenir de vivre en fonction de ses propres désirs, afin d'être en conformité avec ce que les autres pensent, est  rapidement devenu caduque pour lui. 

 Aujourd'hui, nous regardons du même œil, ces personnes qui n'ont pas conscience que demain,  tout peut basculer et faire entrer en enfer . . .  demain, tout peut s'éteindre ou s'arrêter, ces personnes qui gaspille le temps qui  passe si vite, qui ont peur de vivre . . . alors qu'habituellement on a plutôt peur de mourir. 

J'ai choisi la même option même si le déclic ne s'est pas fait au même moment que mon Lou. J'ai mis des années à me libérer de mes chaines, à me délester d'un sac à dos qui ne m'appartenait pas. exit la peur, les doutes, la culpabilité, la soumission . . .  Je me suis réappropriée ma vie.

  " CARPE DIEM, cueille le jour présent sans te soucier du lendemain" 


Sam


 

 

samedi 24 juillet 2021

Le temps qui reste

 

"J’ai compté mes années et j'ai découvert qu’à partir de maintenant, j’ai moins de temps à vivre que ce que j’ai vécu jusqu’à présent . . . 
Je me sens comme cette petite fille qui a gagné un paquet de friandises : la première elle la mangea avec plaisir, mais quand elle s’aperçut qu’il lui en restait peu, elle commença réellement à les savourer profondément.
( . . . )
Je n’ai plus de temps pour supporter des gens stupides qui, malgré leur âge chronologique n’ont pas grandi.
Je n’ai plus de temps pour faire face à la médiocrité . . .  
Je ne tolère plus les manipulateurs et opportunistes  . . . 
Je suis mal à l'aise avec les jaloux, qui cherchent à nuire aux plus capables, d'usurper leurs places, leurs talents et leurs réalisations.
Je veux vivre à côté de gens humains, très humains.
Qui savent rire de leurs erreurs . . .
Qui ne se sentent pas élu avant l’heure, qui ne fuient pas leurs responsabilités. 
Qui défendent la dignité humaine, et qui veulent marcher à côté de la vérité et l’honnêteté.
L’essentiel est ce que tu fais pour que la vie en vaille la peine.
Je veux m´entourer de gens qui peuvent toucher le cœur des autres . . . 
Des gens à qui les coups durs de la vie leurs ont appris à grandir avec de la douceur dans l’âme.
Oui . . . je suis pressée de vivre avec l’intensité que la maturité peut m´apporter. J’ai l’intention de ne pas perdre une seule partie des friandises qu´il me reste . . . 
Je suis sûre qu’elles seront autant, sinon plus exquises que toutes celles que j´ai mangées jusqu’à présent".


Allo la terre . . .

- Qu'est ce que tu deviens ? Tu bosses où ?
 
-  Je bosse dans une société de Com
 
-  Ahhh dans une société de communication ? ! ? 😏
 
-  Non, de commérages ! ! ! 😂

 Sam

vendredi 23 juillet 2021

A toi, mon Lou !!!

 A toi mon Lou, a toi mon ami, a toi José . . . 

On s'amusait à se dire que nous finirions par vivre ensembles tant notre amitié était enviable aux yeux des autres. 

Et tu as fini par partir loin, parce que l'amour t'appelait . . . Combien d'hommes sont capables de ça ? tout quittait par amour . . .

Je t'ai toujours dit que tu étais un homme à part, forçant mon admiration. Il m'était difficile parfois de te demander un  conseil masculin, te demander comment fonctionne un homme, tant ta différence avec la majorité  était importante. Je me plaisais à te dire que tu n'étais pas un homme et ça nous faisait rire. Tu étais le premier à me dire que tu ne comprenais pas leur attitudes, leurs réactions qui te semblaient paradoxales et tellement éloignées de ta conception

Tu disais :" arffff l'homme dans toute sa splendeur, l'homme et ses nombreux paradoxes." 😂😂

Dire de toi que tu n'étais pas comme les autres, oui, forcement : galant, attentif, attentionné, connaissant tes priorités, altruiste, à l'écoute, dans l'échange et la communication, dans le partage. tenant tes promesses, incapable de mentir . . . etc

Que dire de nos week-end  ou nos soirées se transformaient en gros débat existentiel, ou nous échangions sur multitudes de sujet, ou je pouvais te livrer mes ressentis, ou nous partions en fou-rires à se déclencher des migraines, ou je laissais libre mes émotions, ou tu pouvais toi aussi, te libérer de tes blessures, de tes ressentis, ou nous pouvions nous raconter l'un l'autre, nous mettre à nu, sans crainte d'un  jugement ou d'un regard qui change. Ou je prenais plaisir à te préparer les petites spécialités de ton enfance . . . et ou nous faisions de longues balades.

Tu as été mon soutien sitôt l'annonce faite de mon intention de divorcer à Philippe. Je me souviens de ton inquiétude que cela tourne mal, tu craignais les coups que je pouvais recevoir s'il voyait rouge . . .  conseiller mais pas juge, à l’écoute mais pas moralisateur.

Te souviens-tu ? ?  nous disions que nous avions du nous louper dans cette vie, et que nous nous retrouverions dans la prochaine, tant notre connexion et notre complicité étaient rares . . .  nos délires a se demander comment nous ferions pour nous retrouver ? ?  c'est là qu'est né l'histoire du  ciré jaune . . .  Ciré que j'ai fini par t'offrir 😂😂. quelle belle amitié, je n'en veux aucune autre.  (Amitié qui était insupportable à Delphine et qu'elle a tenté de détruire avec des mensonges, d'ailleurs)

J'ai toujours pu compter sur toi, pour Max, et ô combien votre entente me soulageait . . . rares les personnes ayant retenu son attention, et pour lui aussi, tu as su être présent, à son écoute, patient et compréhensif, et je sais que ton parcours personnel t'a  permis de développer cette qualité, toi tu savais ce qu'est un enfant atypique. Il y a tellement de personnes qui font des amalgames, qui s'imaginent savoir, mais qui ne comprennent strictement rien, et qui deviennent blessants avec des propos inappropriés. 

 Nous avons construit ensembles et en toute sincérité et honnêteté cette belle amitié. Certains parlent d'amitié sans avoir les bases pour la bâtir, sans doute parce qu' ils n'en connaissent rien. Comme je te l'ai souvent dit, ils veulent. . .  alors que leur fondation c'est :  mensonge/ manipulation, "foutage de gueule" malhonnêteté . . .

Tu es le frère que je rêvais d'avoir, ne change pas ! ! ! 

Sam




Extrait "par un curieux hasard"

 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Comme je me plaisais à dire à mon ami, José, il n'y a jamais de hasard, les choses arrivent pour une raison, les rencontres aussi.
Tu manques à ma vie, mon Lou.
 
 
Cher Ami,
Sur le chemin, à certains moments, tu seras inévitablement rejeté, méprisé, et surtout fui par tes congénères.
L’impermanence est une des grandes lois de l’existence. Et il en est de même pour les relations humaines, que pour les saisons.
Sur ce chemin, quand tu auras donné à t'en dessécher le cœur,
Quand on aura bu à ta source jusqu’à tarir ton âme.
Quand tout sera sec, aride et dépeuplé,
Quand ce que tu appelais “amis” t'aura déserté,
Rappelles toi seulement qu’il est bien ambitieux de demander d’être compris par qui ne se comprend pas lui-même,
D’être entendu par celui qui ne sait pas s’écouter et qui est en perpétuelle fuite du Soi,
D’être accepté par celui qui ne s’accepte pas.
Je dis souvent qu'on ne peut rencontrer l'autre qu’aussi profondément que l’on s’est déjà rencontré soi-même.
Il est dit qu’aucun arbre ne peut croître au ciel sans avoir ses racines en enfer.
Indéfectibilité et inconditionnalité d'une relation sont réservées à ceux qui sont familiers avec leur propre ombre.
Cela implique un chemin introspectif que peu sont prêts à entreprendre.
Ce chemin commence par prendre conscience de son masque (la persona), pour mieux le déposer.
Ce qui permet l’exploration sincère de son espace intérieur, la rencontre avec ses blessures pour ne plus les fuir,
Et enfin placer le respect de l’autre comme une valeur supérieure à la fuite incontrôlée et névrosée de son intériorité.
 
- Stephan Schillinger©️ / Extrait des livres « par un Curieux Hasard »

 

jeudi 22 juillet 2021

Pensée du soir

  J'essaie vraiment de voir le meilleur chez chacun.

  Mais bordel, certains ne me facilitent vraiment pas la tâche ! 


  Sam

 " En vérité, le chemin importe peu, la volonté  d'arriver suffit à tout" 

   A.Camus 

 



 

La peur du qu'en dira-t-on


 

 

 

Je me suis, des années durant, interrogée sur mon incapacité, à vivre ma vie, telle que je la désirais au plus profond de moi.

J'avais bien conscience que le regard des autres sur ce que j'affichais, prenait l'entière place. J'étais toujours inquiète de ce qui pouvait se dire, comment allait-on me juger ? est-ce qu'on m'écarterait  du groupe social ou familial si j'étais telle que je suis réellement ? Est ce que je conviendrais et surtout, est ce qu'on m'apprécierait ? 

Est ce qu'on continuerait à m'aimer si je cessais d'être conforme ?  Alors, je laissais les autres,  insidieusement, décidé de mon chemin, de mes fréquentations, de qui était bien ou pas pour moi, de comment je devais éduquer mes enfants, de ce qui était convenable en société . . . etc.

Je souffrais d'apprendre ce qu'on disait de moi, pleurant sur l'injustice que je subissais, mais incapable d'exploser  ce carcan. Je redoutais  ces regards, ces jugements au point  de reléguer au second plan et même d'oublier mes propres désirs, mon chemin de vie . . .  mais je m'en voulais de cette faiblesse, de ce sentiment d'infériorité que j'éprouvais, et qui semblait être confirmé, systématiquement par les qu'en dira-t-on. Je leur en voulais de m'avilir ainsi, de me modeler, alors qu'il ne tenait qu'à moi de ne pas les laisser faire.

On s'enferme soi-même dans une prison invisible dont on détient la clé pour s'échapper, mais la crainte des apparences, de l'image que l'on va offrir aux autres est si forte que l'on y préfère sa sécurité. 

Alors, on triche, avec les autres, mais aussi avec soi-même.  on entretient ce vernis de façade, que l'on pense protecteur. Mais on finit, tôt ou tard, par étouffer, par être dans un malaise existentiel . . .   qui suis-je ? qu'est ce que je suis en train de faire de ma vie, celle qui n'appartient qu'à moi ? ? 

 L'essentiel est derrière moi et je sacrifie ce qui est devant moi pour obtenir une fausse bienveillance des personnes qui m'entourent ? ?  

 La fierté, la dignité, l'estime et la confiance en soi m'ont permis de faire voler en éclat cette carapace qui m'étouffait, faire fi de la pensée d'autrui, et de ne pas me laisser ébranler par leur jugement de valeur. Je ne pouvais plus me regarder dans une glace sans voir en moi, une forme d'hypocrisie, de  manque de courage, d'incapacité à s'assumer telle que j'étais, d' assumer mes choix, mes pensées, mes idées, reconnaitre mes qualités pour ne voir que les défauts . . .   de me trouver des excuses fallacieuses pour ne pas affronter et changer au nom de mon bien-être.

Cela m'a demandé une remise en question profonde, et de faire face à mes craintes, de comprendre que je ne serais pas moins heureuse de ne pas faire l'unanimité, ni  moins aimé. Au contraire, je pouvais désormais, être certaine  que le qu'en dira-t-on ne pourrait plus m'entraver, me faire douter de moi, régir ma vie, et me faire souffrir. 

Les propos malveillants dictées par la jalousie, le besoin intempestif de s'occuper de la vie d'autrui lorsque leur vie est fade, cette croyance d'être le détenteur de secrets concernant les autres et qu'ils imaginent les rendre importants vis à vis de l'oreille attentive, elle même avide de ragots. Tout ceci se logeait désormais dans le tiroir : Passé.

Quelle liberté retrouvée ! ! !  regarder dans les rétroviseurs et se dire" j'ai peut être perdu du temps, je suis sans doute passée à coté de choses supers sympa, qui aurait changé ma vie, je me serais moins trompée sur la nature humaine, je n'ai plus autant de relations . . . mais je suis enfin moi.

Depuis 8 ans j'ai une certitude :  celle d'avoir  gagné ma liberté d'être, ma liberté de penser, et de penser par moi même, de ne plus vivre sous influence, et donc sous emprise, ça m'a permis de m'éloigner des personnes toxiques à mon bien-être, et de les regarder s'enliser dans leur vie sans intérêt. j'ai appris qui j'étais , et savoir ce que je voulais et à le priorisé. 

Ce ne sont pas ces personnes qui me définissent, mais leurs attitudes malsaines qui les définissent, eux

J'ai sais ce que je vaux et tout ce qu'ils pourront dire n'y changera rien. 

Sam



mercredi 21 juillet 2021

La TEAM CANCAN ... ou "Lola" et les abeilles


 
J'ai coutume de dire " le monde est petit, tout fini toujours par se savoir", et ça se vérifie, très souvent.

Lors de conversations totalement anodines,  il arrive qu'on apprenne certains évènements qui ont eu lieu, certains propos qui ont été tenus . . .  "le confesseur", ne se doute pas qu'il livre, à ce moment là, des "secrets d’alcôves". Et alors qu'on ne demande rien, on apprend tout. 

Loin de moi, la jouissance d'une curiosité malsaine genre: qui fait quoi ? qui dit quoi ?  parce que sincèrement je ne m'en préoccupe pas. J'ai souvent été qualifiée de Nana indifférente, et il doit y avoir un peu de cela. J'avoue, sans complexe et sans aucune culpabilité (merci Élise) que la vie des autres je m'en cogne. La seule chose qui m'insupporte c'est qu'on se paye ma tête, les mensonges inutiles alors que tu ne demandes rien. Est ce un faire valoir pour ces personnes, là ? ? ? Ex : tu finis ton job à 14h 30, tu racontes être sorti 10 mn avant, alors qu'en réalité c'est 20 mn , Quel est l'intérêt ? amoindrir la "faute"?  je ne suis ni juge, ni bourreau, et encore moins leur conscience.

Donc pour continuer sur cette lancée, j’apprends, par le plus grand des hasards, une rumeur . . .  (encore une) me concernant . . .  considérant que j'ai eu une histoire de coucherie avec un de mes collègues (encore un) ? ! ? 

Décidément, il faudra que je songe sérieusement à m'attirer l'amitié d'un pompier, car à force de coucher avec tous ces hommes (au boulot), je dois avoir le miaou qui fume. 

Ce ramassis d'excréments émanant de la bouche de 2 hommes ( finalement, les hommes ne sont pas en reste niveau "passe temps" commérages) mous du bulbe, et dont la courbe de Gauss se situe plutôt dans les 13, 5%  à gauche de la cloche, hein ! ! 


( et malheureusement j'ai repéré le viviers) ne m'étonne pas.  Lorsqu' on cumule autant de combos en déficience mentale, cela vient  confirmer ma conviction que la réincarnation existe, il semble impossible, autrement, d'être devenu aussi con en une seule vie. 

L'un des 2, qui n'a jamais connu que la fonction publique, est bien formaté fonctionnaire, partisan du moindre effort, jaloux, la langue bien chargée et  courageux comme un chien qui recule. L'autre, c’était son petit toutou, (tiens comme c'est bizarre ! ! !  ) son perroquet,  son domestique, et cancanier au possible . . . Je ne suis même pas certaine, qu'ils aient eu un cerveau chacun, mais plutôt un cerveau pour deux . . .  qui sait  ? ? ?  un cerveau en garde alternée ? ? ?

Le premier serait réputé pour tabasser ses copines, très macho, (dixit 2 collègues féminines dont sa grand copine qu'il défend corps et âme . . .  s'il savait . . . 😂😂😂  le 2eme aurait cocufier sa femme avec une collègue de travail, laquelle était cocue depuis des années,  il en était amoureux, il fallait voir son regard de cocker lorsqu'elle apparaissait...." Le premier, concernant cette collègue, se plaisait à raconter qu'elle avait désiré coucher avec lui, mais qu'il avait refusé ! ! ! (j'espère que vous suivez et que vous comprendrez mon désintérêt  pour ces personnes de la TEAM CANCAN)

Pour la TEAM CANCAN, si tu parles trop souvent avec la même personne, tu couches avec : ça vous parle le niveau d'intelligence, là. ? ? ?  (a l'A.E.P 81 je parlerais d'eux  comme "les déficients"). Je les soupçonne de tenter de recruter de nouveaux membres, en organisant des soirées privées, pour voir si les personnes sélectionnées peuvent rentrer dans le groupe. mais attention . . .  la sélection est dure il faut pratiquer le ragot, la mauvaise foi, l'hypocrisie, le "foutage de gueule",et avoir des centres d'intérêt et des conversations très limités, être aussi dans les apparences . . .

Vous avez remarqué avec quelle facilité  on peut médire sur les gens ? ! ? et vous conviendrez, cependant, que cela confirme les 13,5%, leurs connaissances s'arrêtant à la lettre Q

Dans tous les cas, je ne remercierais jamais assez le collègue en question ( celui avec qui  selon les vamps j'étais  sensée coucher) de m'avoir mis en garde, au fil de nos conversations cachées ( pas assez visiblement, pour permettre a l'autre "peigne cul" de fantasmer sur une relation possible) sur les risques a prendre le poste qui allait m'être dévolu. S'il ne m'avait pas coacher,  avant l'entretien dans le bureau de l'intendante, je me tirais une balle dans le pied. Ma hiérarchie m'ayant demandé de la jouer" motus et bouche cousue", nous nous informions discrètement de la tournure des évènements. Grace à lui, je me suis méfiée et   j'ai pu préparer mon argumentation  inattaquable pour refuser ce poste. 

Ce collègue m'a confié, que "le peigne cul" nous avait vu, qu'il  avait du en  parlé à Toutou, car il avait droit à des piques et des allusions chaque fois que Laurel et Hardi ( c'est l'inverse là, le petit est gros, le grand est mince, mais les deux sont cons par contre 😉😏)  le croisait non loin de mon service. 

Ahhhhh ces bouches de vieilles, les nouvelles vamps ! ! ! 

Je ne me fais aucun souci, le karma se chargera d'eux. 

Ps: ceux qui veulent la liste des membres de la TEAM CANCAN, m'envoyer un MP . . . 😂😂 je donne la liste gratuitement.

 Sam




mardi 20 juillet 2021

Socrate...

 

Les 3 filtres de Socrate

- Est ce que ce que tu t’apprêtes à  me dire est vrai ?

- Est ce que ce que tu t’apprêtes à me dire est bien ?

- Est ce que ce que tu t'apprêtes à me dire est utile ?

Alors si ce n'est rien de tout ça, pourquoi me le dire ?


Si chacun qui s'apprête à médire sur autrui se posait ces 3 questions . . .  et applique la conclusion, il y aurait beaucoup moins de pagaille.

Et si celui qui s'apprête a recevoir cette ou ces médisances, en faisait de même , les médisances ou rumeurs cesseraient.

Le ragot meurt quand il arrive à l'oreille d'une personne intelligente.

Sam


Chaque jour . . .

Chaque jour n'est pas un désastre, rien n'est jamais figé, ni jamais perdu . . . 

seule la mort est définitive.

Tout le reste est modulable, provisoire, solutionnable . . . 

Sam


 

lundi 19 juillet 2021

Je me manque

 


"Je me manque". 
 Quand je me perds derrière des mots inutiles.
 Quand je me mets dans la tête des autres pour essayer de saisir les raisons.
 Quand je veux plaire par peur d'un refus.
 Quand je prononce un oui à dents serrées, alors que de tout mon souffle, j'aimerais crier non.
 Je me manque quand je perds mon temps. 
 Quand je me perds derrière les rêves des autres et je néglige les miens.
 Quand j'ai de la haine. 
 Je me manque quand je tourne autour des situations et je n'aborde pas le problème. 
 Je me manque quand je n'écoute pas ma respiration. 
 Quand je fais taire mon intuition.
 Quand je ne souris pas.
 Quand je ne m'accepte pas.
 Quand je laisse d'autres décider pour moi.
 Je me manque quand j'oublie qui je suis et ce que je veux pour moi-même.
 Quand je deviens esclave d'habitudes et de compromis. 
 Je me manque.
 Alors je reviens me prendre la main.
 Et je recommence à vivre".
 
 
Marguerite Roncone

 

dimanche 18 juillet 2021

On pense des choses . . .

 

 


 

 On pense des choses qu'on ne dit pas, on peut ne pas dire: " ta tarte est dèg', tu es mal coiffée, cet ensemble ne te va pas, ton mec et toi vous n'allez pas bien ensembles, ton enfant est capricieux. . . . etc", 

on nomme cela du tact, de la diplomatie, du savoir vivre. 

A quoi bon blesser, dans tous les cas, c'est un avis personnel, qui n'engage que sa propre vision de ce qui est correct, ou fonction de critères subjectifs.

 Dans d'autres cas, et c'est plus navrant, on peut ne pas dire: je t'aime, tu manques à ma vie, tu es belle (beau), etc, surement par pudeur, par gène, et je trouve cela bien dommage, cela fait du bien de recevoir le message de marque affectueuse, d'amour , ou même des compliments . . .

On ne prend pas assez le temps de dire les choses bien, et il peut être rapidement  trop tard . . . 

Quant à dire des choses que l'on ne pense pas . . . souvent dictées par la colère, l'envie ou le besoin de faire  mal, de blesser . . . Lorsqu'on manque de self control, de maitrise de soi, il peut être bon de réparer le mal que l'on fait en expliquant que seule la colère a dicté le propos blessant, il est intelligent de passer du baume sur la plaie que l'on vient de créer.

 Alors osons dire l'importance ou l'affection, ou l'amour que nous portons aux personnes, parce que comme un feu de cheminée a besoin de bois pour bruler, une relation a besoin d'entretien pour durer, et gardons nous de blesser, cela ne nous fait pas grandir ! !


Sam

 

Extrait : " par un curieux hasard"

 



 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

— Maître, j’ai toujours été le « mouton noir » de la famille.
 Celle qui n’a pas fait comme les autres, celle qui prend des chemins différents, l’artiste, la sensible, la décalée, la tarée même, parfois.
 Et à certains moments, ça me pèse.
 Il y a des blocages en moi, des portes que je n’arrive pas à ouvrir . . . sur l’estime et la valeur que je m’accorde à moi-même. C’est très profond, ça vient des origines, c’est familial, lourd . . . 

— J’aurais donc un message important à te transmettre :
 
Le mouton noir de la famille est la pièce centrale de la systémique familiale, autour de laquelle se joue un bal tragique.
 C’est elle qui catalyse les traumas de la fratrie, des parents, des ancêtres.
 C’est sur elle que, par ses capacités de transmutation hors du commun, repose la guérison cathartique et libératrice de toute une famille. 
C’est le Petit Poucet qui sauve tout le monde en semant les cailloux blancs, c’est le médicament, le remède, l’étincelle, la goutte d’eau qui fait se briser le vase. 
En toi réside la grâce de tes ancêtres, en toi se jouent les non-dits des autres, en toi dansent leurs désirs inavoués, en toi s’est harmonisé le chaos de leurs subconscients en une mélodie qui les bouscule, parfois les irrite. 
Et il t’appartient maintenant de faire danser.
 
 
Retiens ceci : Qu’es-tu prête à perdre pour ouvrir cette porte, qui, retiens-le, est fermée de l’intérieur ? 
 
 
- Stephan Schillinger © / Extrait des livres "Par un Curieux Hasard"

 

samedi 17 juillet 2021

En route pour les 3 D: Dénigrer, diffamer, dire du mal

Calomnier, diffamer, médire , dénigrer, dire du mal et j'en passe . . .  bien des mots, ou des expressions pour qualifier le passe temps favori de certaines personnes jalouses et mal dans leur peau.

C'est la jalousie, ou l'envie qui pousse à ce comportement. Ces personnes sont souvent malheureuses,  plus certainement stupides et pour se sentir mieux, pour se donner de la valeur, elles critiquent.

La réussite des autres, quelle qu'elle soit provoque chez eux-elles un  sentiment d'insatisfaction, de frustration, une perte de confiance en soi, une dévalorisation.  Elles envient la place du calomnié, estimant qu'elles sont lésées,  professionnellement, sentimentalement, socialement . . . Lorsqu'on ne s'estime pas, on s'évalue par rapport aux autres. Dire du mal, c'est  aussi rendre complice son interlocuteur, c'est attiser sa curiosité,  son intérêt, monopoliser l'espace de parole, et une manière d'amener une comparaison à son propre avantage. Il s'agit vraiment de détruire symboliquement l'autre.

En dénigrant l'autre, ces personnes pensent qu'elles s'élèveront, c'est un échec de l'affirmation de soi.

Comme je l'ai toujours prôné, on ne grandit pas en écrasant les autres. 

Mon lieu de travail est le siège d'un  nombre conséquent de personnes pratiquant ce passe-temps. J'avoue ne pas comprendre, parfois, le but de l'opération.

Lorsque je reprends mon travail après mon congé parental  et qu’Yvette se jette sur moi, pour me dire de me méfier de Corinne, parce que je travaille avec elle . . .  Quel intérêt ? ? Au delà de la médisance,  la prétentieuse ne m'estime pas capable de " juger" par moi-même, elle me prend pour  une débile ? Incapable de penser par soi-même ?

(NB: j'ai appris depuis qu'Yvette a toujours été ainsi, fouteuse de merde et médisante, Mme qui faisait croire qu'elle était secrétaire de direction )

Lorsque je travaille avec Coco, et que l'on nous qualifie de "lesbiennes" . . .   Ou est l’intérêt  ? ? ?

Lorsque un collègue cuisinier se confie a moi, sur sa vie personnelle, et qu'aussitôt, Sandrine F, et son débile de compagnon, Malric font circuler la rumeur que je couche avec ? ? ? (Elle est la seule à savoir que c'est fini avec mon gars, et comme la mayonnaise ne prend pas en Juin, elle repasse une couche en septembre . . .  )

Lorsque mon amie se fait opérée de la vésicule biliaire, et que les 2 mêmes cons, précisent qu'ils s'agit des hémorroïdes  ? ? 

Lorsque je me retrouve à déclarer  un accident de travail, pour avoir empêcher la chute d'une porte de douche non réparée, et que j'apprends que j'ai été au bureau pour  démissionner parce que mon copain de la Rochelle, est riche et que je n'ai plus besoin de travailler (merci Yvette) ? ? ? 

Lorsque j'apprends (encore Yvette) que je veux lui piquer son poste à la borne, alors qu'en fait, j'y atterris parce que mon chef estime que ma rapidité de compréhension n'imposera pas des heures de formation à l'ordinateur ? ? ?  Et qui a monté le bourrichon à Miss creuse ?  les deux mêmes qui marchent sur leurs langues tant elles sont longues ( Fournials et Malric).   ce poste à la borne  me répugne,  tout comme celui d'agent d'accueil ( être un concierge, avec tout ce que cela comporte de péjoratif . .  .  très peu pour moi)

Je crois qu'en  la matière, je leur décerne la palme d'or, à tous les 3, Bienvenu en "Débilie"

Comment ne pas avoir la certitude que ces personnes sont mal dans leur peau, dans leur vie. Dire du mal, monter les gens les uns contre les autres, ça occupe ! ! !

Excédée, je suis devenue chasseuse, spécialisée dans le piégeage de mes collègues. Une personne, une confidence ( qui n'en ai pas une, évidemment, sinon, le jeu n'est pas drôle)  tu balances et tu attends, le temps qu'il faut . . .  j'en connais, une en particulier, Sandrine F,  qui s'était montrée inquiète de mon petit jeu sadique, et m'avait demandé, si je le lui avais fait à elle . . .  pas tranquille la pointeuse ! ! Et pour cause.

 Malgré le départ de certains-es, le viviers est toujours là, la creusitude a de l'avenir.

Puis prise d'une frénésie verbale, je me suis autorisée à alimenter leur fantasme de prude effarouchée, en leur donnant matière à baver (collargol si tu m'entends )  . . .  à la question :" tu es  toujours avec Pascal ? oui bien sur ( mon ex copain) à la question ? tu es  toujours avec Tony? oui bien sur . . .  tu pars en Charentes-maritimes cet été ? bah oui   . . . Tu pars au Portugal, rejoindre Tony ? oui bien sur, Juillet: Pascal, Aout Tony, pourquoi s'emmerder avec  un seul quand on peut en avoir 2". ( et en vérité, ni l'un, ni l'autre)

Plus c'est gros, plus ils-elles avalent . . .  Rocco, si tu m'entends . . .  tu as encore de beaux jours devant toi

Je suis certaine que ça a du en occuper certains-es, pendant des heures, des jours et des semaines . . .  mon altruisme me perdra 😂😂😂.

Mais je comprends leur jalousie . . .  j'ai une vie sociale riche, je tisse des liens facilement parce que je suis ouverte  j'ai des activités extra professionnelles, qui m'ont  permis de tisser des liens avec beaucoup de personnes d'horizons professionnels différents, et avec lesquels je n'ai pas besoin de mentir, MOI,  ils connaissent ma valeur. J'ai plusieurs cordes à mon arc en matière artistique,  et en matière professionnelle . . .  je m’intéresse à tout, et ne cesse d'avoir soif d'apprendre : Because HPI.

Allez, bouches de vieilles, l'été va  être long, et vous risquez de vous ennuyer, mais septembre sera vite la, avec son lot de nouveaux collègues qu'il faudra"informer". 

Sam


Et puis, il y a eu P . . .

                


 

 


 

 Et puis, il y a eu Pascal, le premier amour . . . Enfin, le premier frisson.

 J'avais 14 ans, j'étais amoureuse. Je lui ai tout donné, offert ma pureté et il m'a balancé, au bout de 8 mois parce que son frère jaloux lui avait raconté m'avoir vu embrassé un autre garçon lors de festivités carnavalesques. Je ne me suis pas défendue, (pourquoi faire puisqu'il était convaincu de détenir la vérité) et je ne l'ai pas retenu mais j'ai cru mourir de chagrin, j'avais 14 ans.

A cet âge, on est entier mais  tout fini par passer. Chacun de nous a fait sa vie. En 2010, il me recontacte via les réseaux, 32 ans ont passé. Il n'est pas bien dans sa vie maritale, mais n'en laisse rien paraitre dans ses messages. 3 ans plus tard, il perd sa femme et  m'envoie un SMS sitôt son décès. 

Bouleversée par l’événement douloureux qu'il vivait, (je suis empathique) j'ai essayé de lui apporter,  à distance, mon soutien.

Je me souviens  lui avoir demander de me dire sincèrement si mes messages l'importunaient. Je ne voulais pas aggravé son chagrin. Au contraire, il s'est empressé de demander de ne pas cesser cet échange, qu'il lui faisait du bien.

Le lien s'est alors  reconstruit petit à petit,  entre humour et confidences, et la naissance de nouveaux sentiments.

Lorsque nous nous sommes revus, il était veuf depuis 3 mois et inévitablement  notre relation a repris ce week-end là de mars 2014 et a  duré 2 ans et demi.

 Il va de soi qu'au début notre histoire était secrète, il n'était  pas moralement acceptable de démarrer une nouvelle relation et de s'envoyer en l'air  après 3 mois de veuvage. Pour lui, j'ai respecté... étant capable d'accepter les principes moraux de chacun, car pour moi l'opinion ou le jugement d'autrui ne compte pas et ce depuis longtemps. Moi, ça n'allait plus dans mon couple, et je n'ai rien cacher de ma relation ni de mes intentions à Philippe.

S'est installé, alors une relation à distance, chacun chez soi, a 400 km l'un de l’autre. Rapidement, il a commencé à projeter notre futur à chaque fois que l'on se retrouvait. C'était trop tôt à mon gout, besoin d'être sure de moi, de lui, besoin de cohérence, de certitudes, de preuves. Il était agréable de rêver, mais rêver n'est pas s'engager . . . ça ne mange pas de pain.

Puis, il a fallut que je passe l'examen d'entrée, 1 à 2 mois après le début de notre relation,

Présentée à ses amis, il a sollicité leur avis sur moi, et s'ils n'avaient pas donner leur aval, m'aurait il dégagé ? Que puis-je dire sur ce que j'ai ressenti en apprenant ça .  . . Drôle de façon d'aimer ! ! !  est ce qu'il désire que nous vivions  tous ensembles ? Est ce que lorsqu'il aura envie de faire l'amour, il ira aussi  leur demander la permission, ou leur avis ? ? ? étrange . . .  ! ! premières inquiétudes

Au début, c’était mode "lune de miel". Il était tendre, attentionné, amoureux,   mais  quelques détails parfois me faisaient penser  que certaines choses allaient me déplaire. Je ne m'y attardais pas trop, convaincue que j'étais, sans doute devenue trop exigeante et sachant que je suis perpétuellement dans le questionnement  (désolée d'être née ainsi : neuro-atypique)

J'ai été rapidement confrontée aux inconvénients de la relation cachée. Je ne pouvais me rendre chez lui que lorsqu'il était certain que la famille de feue son épouse ne soit plus présente. Lorsque sa belle-mère téléphonait, je devais faire silence, ou bien sortir de la maison pour ne pas éveiller les soupçons. Lorsque ses beaux-parents étaient chez lui, c'était zéro visio, zéro  SMS, le silence radio. J'en arrivais à me demander ironiquement si sa belle mère l'accompagnait aux toilettes le matin, ou a la douche, si elle restait accroché dans son dos a regardé par dessus son épaule, si elle dormait avec lui ? bref pourquoi il ne trouvait pas 30 secondes pour envoyer un petit message, hormis le soir, parfois, dans son lit.

J'en étais parfois tellement irritée, que je me disais "lorsqu' il aura envie d' une gâterie , il n'aura qu'à demander à sa belle mère". J'ai toujours trouvé un moyen, moi,  en étant chez lui, ou chez moi pendant une visio,  de communiquer avec mon meilleur ami. Obligée de me cacher pour ne pas avoir a subir une crise de possessivité excessive et abusive  sans fondement et sa jalousie dévorante, mais il n'a jamais été  question de ne pas communiquer avec mes amis.

Selon lui, j'avais une vie de merde, ici, une famille de merde, un passé de merde, des amis de merde et qu'il  était la seule porte vers mon futur bonheur.

Il était jaloux, possessif,  il a fallut que je dégage des contacts FB, et que je fasse attention a ce que j'y publiais, se sentant systématiquement visé par mes publications.

Lorsque nous sortions et  qu'un gars posait son regard sur moi, il montrait que j'étais SA propriété. 

Il tenait aussi, à ce que je sois intellectuellement la femme potiche et cruche qui lui permettrait d'affirmer sa supériorité ( "Tu me fais peur" m'a-t-il dit, lorsqu'il a su que j'avais un QI au dessus de la norme)

Il aurait voulu que je sois avec lui, à chaque  anniversaire, mais sa famille était là. Notre relation inavouée le positionnait dans un choix cornélien.: " J'ai envie qu'elle soit là, mais pour ça, je dois leur dire, et si je leur dis, ils vont mal me juger, car mon devoir vis a vis d'eux, est de respecter mon veuvage plusieurs années. Du coup, je sacrifie mon envie qu'elle soit là"

Puis sont arrivées, les crises de colère, durant lesquelles il se servait de ce qu'il savait sur moi, pour être blessant, insultant, humiliant, jusqu'à me faire pleurer, pour ensuite venir me consoler, et promettre le paradis auprès de lui . . . Sans le savoir il œuvrait  déjà à éteindre mes sentiments." je t'enflamme puis je te glace, puis je t'enflamme à nouveau . . .  et je te glace . . . il arrive un moment ou le feu ne se rallume plus.( un comportement  psychologique toxique)

Il a fait des projets avec moi, puis m'en a exclu, puis de nouveau inclus, en mode yoyo,  changeant de projets sans cesse. Insécurisant pour moi, qui, au vu de mon passé sentimental, avais  besoin d'assurance, pour construire une relation solide.  Ce manque d'assurance et de profondeur de ses désirs me concernant, a largement contribué à la diminution de mes sentiments. J'ai fini par écouter . . . simplement . . .   sagement . . . sans me projeter avec lui dans un avenir quelconque. Comment continuer a s'investir dans une relation dans laquelle on ne se sent pas désirer ? Un jour de colère, il m'avait d'ailleurs dit : "tu finiras ta vie, seule" ( vivre avec quelqu'un par peur de finir seul, c'est pour moi, la pire des raisons, et ça ne peut pas marcher 😵) Lorsque l'autre te ferme la porte au nez, il n'est pas en droit de te reprocher de ne pas rentrer, et c'est ce qu'il a fait.

Pour me protéger, et ne rien montrer de ma déstabilisation, je m'aventurais sur le même terrain, projetant moi aussi, mais sans lui et loin de lui. Il m'en faisait le reproche, et piquait des colères.

Je ne devais pas oublier l'anniversaire de ses amis, il était important qu'ils conservent une bonne opinion de moi. Je me devais d'être dans les apparences qu'il souhaitait, une bonne maitresse de maison, voire une "épouse modèle". Je me souviens même qu'il m'ait demandé de ne rien dire et ne pas nier si l'on me qualifiait comme étant son épouse. C'était malaisant, voire flippant

 Nous n'abordions que des sujets qu'il l’intéressait, lui, et ses amis . . . les ragots et autres commérages, leur boulot, la vie des voisins . . . Lorsque j'arrivais chez lui, ses amis, son patron, ses voisins savaient tout de ma vie (du moins ce qu'il en savait lui ) Le hasard fait bien les choses, et j'ai fini par apprendre qu'il avait été bien  plus loin dans l'irrespect, il a même été jusqu'à confié notre intimité à ses amis, (et oui, tout fini toujours par se savoir ) et lorsque j'ai abordé le sujet, il s'est défendu par  un odieux mensonge, en expliquant que "c'était pour rire". Pourquoi parler dans mon dos ? ? ? On plaisante au sujet des autres, avec ces autres, pas sur les autres dans leur dos.

Au bout d'un an, je ne participais plus aux conversations, j'écoutais. Je restais silencieuse. Ses amis remarquaient mes silences, mon changement,  Pascal leur disait que mon silence était le résultat de mon futur départ et de la tristesse que j'éprouvais de le quitter ( tellement sur de lui) alors qu'il était le fait d'un désintéressement total . . . Puis  j'écourtais mes séjours, voire même, je trouvais des excuses pour ne pas me rendre chez lui. J'éloignais les soirées visio les unes des autres, trouvant de fausses raisons, ou profitant des vraies.

Lorsqu'il m'a jeté, il a pris pour excuse le message de mon ami d'enfance sur fb, et l'a transformé en crise de jalousie, une fois de plus, il a imaginé que je le trompais,  mais il a aussi mis la rupture sur le dos de mon enfant, prétextant qu'il lui manquait de respect.

 Il avait, en fait, des problèmes de boulot, son patron et ami de 30 ans, avait vendu l’entreprise sans même l'en aviser ou lui proposer la reprise . . .  1 mois avant, il m'avait dit qu'il allait parler à ses beaux-parents de notre relation car il ne supportait plus cette situation.( je n'ai pas relevé son propos plein de certitude) Pour moi, c'était trop tard parce que je ne croyais plus un seul mot de ses promesses , puis parce que ça n'avait plus aucune importance, mes sentiments étant morts depuis longtemps.

Il a préféré un match de foot de l'euro, à une discussion sérieuse. Pas grave, chacun place ce qu'il veut dans ses priorités, et j'ai compris que j'étais moins importante qu'un match de foot.  Blessant par principe, et blessure d'orgueil mais pas grave en soi, vu que je n'avais plus de sentiments.

Il est revenu vers moi, 1 an 1/2 après, et lors de sa visite et d'une balade parce qu'il voulait  discuter, il a mentionné que mon enfant avait du murir, qu'il allait partir faire des études . . .  que ça nous laissait le champ libre pour envisager quelque chose entre nous. Je l'ai écouté, tenté par quelques subtilités linguistiques de lui faire comprendre qu'il prenait des raccourcis, et bottait en touche sur sa responsabilité ( il n'y a pas plus sourd que quelqu'un qui ne veut pas entendre). Évidemment peine perdue. Il a cru que nous recommencions a construire une relation. 5 ans qu'il était veuf, pour les bien-pensants, il était en droit de refaire sa vie, et mieux encore, il avait obtenu la bénédiction de ses beaux-parents . . . je l'ai laissé croire . . .  A ma grande surprise, et lors d'une ultime crise  parce qu'il se pensait en relation avec moi, il m'a menacé : " ou tu dis a tout le monde que nous sommes ensembles, ou c'est fini"

La bonne blague . . . en dictateur relationnel, il m'impose d'annoncer  publiquement que nous sommes un couple me  menaçant de rupture. Au delà d'une relation fantôme, qui n'existait que dans sa tête (vu 2 fois en 1 an 1/2) c'est son côté : " maintenant, je veux . . . donc tu t'exécutes" qui m'a le plus scotchée. Je n'ai eu aucune difficulté a lui dire que je prenais la 2nde option, vu que selon moi, rien n'avait recommencé. Mais son toupet m'a littéralement sidérée . . . puis fait rire.  

"Les cons, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait. "Audiard

A-t-il imaginé que je partirais pour une 3e croisade ? ? ? que j'encaisserais que mon enfant devienne le motif de sa rupture précédente ?  que je pouvais effacer les mots, les attitudes, l'insécurité ? m'installer sur son siège éjectable et attendre qu'il appuie sur le bouton ? tout quitter pour lui, et me retrouver loin de tout, et à la rue, le jour ou il piquerait une crise et me jetterait de chez lui ?

Je n'oublierais jamais, mon premier mari, qui lorsqu'il a appris ma demande de divorce, m'a dit: "tu prends tes gamins ( les siens aussi ) sous le bras et tu pars, ici, c'est chez moi, c'est moi qui bosse" 

Ce sont ces blessures  qui permettent de ne pas renouveler les mêmes erreurs. On peut donner une chance à chacun et à soi-même de vivre quelque chose de différent, mais on reste toujours sur le qui vive.  On peut fuir par peur, ou se battre. 

Je garderais ces cicatrices comme étant la signature du passé. Elles font ce que je suis aujourd'hui, partagée entre l'envie et la peur, le lâcher-prise et la retenue, la conviction et le doute.

UNE CERTITUDE : On ne rallume pas un feu sur des cendres froides ! ! ! 

 

Sam



vendredi 16 juillet 2021

Il y a eu P . . .

 

 

 

 

 

 

 

 

 Il y a eu Philippe . . .

Notre rencontre : 1994, en boite de nuit, il était portier/videur et j'étais une cliente. J'avais 30 ans, étais en instance de divorce. Il venait de perdre son petit garçon de 3 ans et en instance de divorce aussi.

Il était beau gosse, et les filles lui tournaient autour, il me cherchait, moi,  mais je ne le voyais pas. Il a fallut 8 mois et un ami commun pour faire le lien.

S'en est suivi, 4 ans de relation . . .  4 ans durant lesquels il a mis en place son emprise. C’était compliqué à l'époque de repérer en lui, le PN qui allait me détruire.

Le piège a commencé très tôt.

En touchant la corde sensible d'une mère, le décès d'un enfant, la souffrance d'un père devant cette perte, c'est pleine de compassion qu'il m'a hameçonné.

 Ensuite, est venu le moment de se dépeindre comme l'homme "idéal", celui  qui serait l'opposé de l'homme que je quittais. Celui qui comblerait mes attentes, répondrait à mes désirs:  Attentionné, dans le partage des taches ménagères, tendre, présent auprès de moi, bricoleur si j'avais besoin, capable d'accepter  mes enfants, capable de prendre le relais préparation des repas, et bon amant insatiable . . . capable de conserver une part d'indépendance . . .  etc. Le pire, c'est que pour ferrer sa victime (moi) Phil allait jusqu'à jouer le rôle du gars qu'il décrivait, sans même s'être installer chez moi. Globalement, j'avais envie d'y croire, même si parfois, mon gyrophare intérieur se mettait en route et malgré les "conseils" que je recevais me disant de me méfier  Je pensais, alors, que ma précédente expérience m'avait laissé sur la défensive, que l'humain ne sait que critiquer, et qu'il était important que je sois positive, en lui donnant sa chance.

Puis il s'est installé, chez moi, quelques mois avant le mariage, et là, les dérapages ont commencé.

D'un amant insatiable, il est devenu, un abstinent  récidiviste. je laissais faire, et lorsque je cherchais à savoir la raison de ce changement, j'avais droit  à des excuses plus différentes les unes des autres. "Je suis stressé a cause du CFP . . . ma mère est malade du cœur, ça m'inquiète . . .  ça ira mieux lorsque tu seras ma femme . . . Évidemment, rien ne s'est arrangé par la suite, dans ce domaine. 

Comment raconter 16 ans de vie commune, durant lesquelles j'ai vécu seule, sans  pouvoir compter ou me reposer sur lui. J'ai eu tout à gérer, seule, le quotidien à la maison, taches ménagères, courses, préparations des repas, papiers administratifs, ses recherches d'emploi, le bricolage, assurer les finances. Il promettait de faire, mais lorsqu'au bout d'un certain temps, je renouvelais ma demande, il répondait : "J'ai dit que je le ferais, je n'ai pas dit quand". Alors on fait soi-même et on ne demande plus rien.

J'ai du aussi, supporter son alcoolisme, avec tout ce que ça peut comporter de déboires au quotidien. Les bouteilles cachées, les finances dérobées et les découverts récurrents, les licenciements, la mise en danger, les arrestations policières, le passage devant les tribunaux, les tromperies et mensonges, la violence, les promesses incessantes, et non tenues. Son abstinence en matière d'hygiène . . .

Il a liquidé mon bar, il a fait fuir mes amis, il n'a jamais cuisiné, à l'inverse de ce qu'il avait annoncé. Il ne m'a jamais secondé aux taches ménagères, me laissant assumer ce rôle même lorsque j'ai souffert  d'une paralysie débutante à cause de 2 hernies discales,  et même lorsque lui, restait des mois sans travailler  et à ne rien faire à la maison

 Il m'a même étranglé, sous l'emprise d'alcool, en sortant du mariage de son collègue, qui m'avait demandé de ne pas le laisser conduire. C'est un automobiliste qui m'a sauvé la mise, voyant la scène et qui s'est arrêté. Comme ça ne suffisait pas, j'ai été débarquée à plus de 11 km de chez moi, talons aiguilles, jupe longue fendue, petit haut, à la tombée de la nuit, et sous la pluie. Comble de la cruauté, au début, il faisait quelques mètres avec sa voiture et redémarrait, sitôt j'arrivais à sa hauteur. Depuis d'ailleurs, j'ai du mal a apprécié ce genre de blague, que certains se plaisent à faire. 

Il n'a participé que partiellement aux repas familiaux, juste dans l'opportunité de boire et de manger, pour ensuite y préférer un retour solo à la maison pour siester. Il me reprochait ensuite de ne pas lui faire part de nos discussions. Il a privilégié aussi, la sieste, pendant que je démontais le tableau de bord de sa voiture pour en changer le radiateur ( 16 h de travail pour moi, au delà de mon travail et du reste). Il a priorisé TV, console et sieste, me laissant faire la vaisselle dans la baignoire, cause d'une fuite sous l’évier de la cuisine, refusant que je demande à un membre de ma famille, pour que personne ne sache. J'ai du faire moi même achat des fournitures et réparation.Il pouvait rester des jours entiers, sur sa console de jeux, ou l'ordinateur,  et n'apparaitre que pour manger, fumer, boire. Il a dormi dans le fauteuil pendant que j'avais mes contractions, puis s'est hâté de partir après les soins du bébé, pour pouvoir sortir en boite et picoler, de ce temps je faisais une grave chute de tension en salle d'accouchement, vomissant partout et affolant sage femme et infirmière. Lorsque je passais ensuite mes nuits a soulager les pleurs de notre enfant, il continuait a jouer à la guéguerre sur la console, puis fatigué, il se couchait. Il me traitait de feignasse, parce que fonctionnaire, et libre l’après-midi en effectuant 6h/14h30 lorsque lui faisait 8h12h/14h18h . . .

Il disait ne pas parvenir a s'investir dans notre relation, parce que des comptes bancaires séparés . . . j'ai pris en charge la démarche du compte joint (malgré de nombreuses réticences, mais il a su rallié de son côté, un couple d'amis, pour me convaincre)

Il disait ne pas pouvoir s'investir et créer des automatismes, parce que" chez moi", et pas "chez nous" . . .  je me suis chargée de faire la démarche de déménager. J'ai rénové l'appart pour le rendre propre, préparé les cartons, démonter les meubles pendant qu'il faisait des siestes

Il n'a pas supporté ma psychothérapie, il voulait connaitre l'intégralité de mes séances, il craignait que je parle de lui, j'ai tenu bon 2 ans 1/2, et laisser tomber à force de pression et de harcèlement. j'ai fini par me mutiler. Il m'accusait de divulguer à qui voulait l'entendre son penchant pour l'alcool, son aspect négligé . . .  il n'avait pas besoin de moi pour ça. On le trouvait titubant dans les rayons des hypermarchés, dérangeant la clientèle, on le voyait à l'école en claquette avec des pieds d'une propreté douteuse, en tee-shirt avec les mêmes taches sur les bras des jours durant., le monde est petit et tout fini  par se savoir, et se dire. J'avais honte.

Lorsque j'ai demandé le divorce, je ne partageais plus la même chambre depuis 14 ans, ce qui implique aussi une vie sexuelle inexistante. J'avais tenté, de chercher à comprendre, au tout début, mais je n'avais pour seule réponse que : plus tu demandes moins tu auras

Je n'ai plus jamais rien demandé.

La seule chose qu'il ne m'ait jamais donné : c'est l'envie de le quitter.

Je ne pourrais plus envisager de partager ma vie avec quelqu'un, il m'en a écœuré, il a brisé ce désir et m'a rendu méfiante.

Sam



Goethe disait . . .

 Goethe disait: "Vieillir, c'est se retirer progressivement du monde des apparences"

Il m'a fallut du temps pour faire fi des apparences, pour cesser de vivre au travers du regard des autres.

Ce que les autres pouvaient penser de moi, leur jugement, leur regard régissaient ma vie. J'ai souvent, pleuré, une fois seule, de ne pas parvenir à être moi-même, de ne pas être capable de dire le fond de ma pensée, de me conformer à ce que les autres attendaient de moi, avec le sentiment puissant d'être hypocrite, de passer mon temps à mentir.

Comment peut-il en être autrement lorsqu'on dit "OUI" alors que l'on pense et voudrait dire "NON", lorsqu'on s'oublie au nom du bien-être d'autrui, lorsqu'on reste silencieuse pour ne pas blesser.

J'ai vécu des années en "mode serpillère" comme se plaisait à le dire ma sœur. Je me laissais "maltraiter" par des critiques, sur ma façon d'être, de penser, sur mon physique ma façon  de m'habiller, de me maquiller, sur ma vie, sur mes idées, sur mes choix, sur mes fréquentations.

J'avais une telle mauvaise estime de moi-même que ma propre souffrance ne méritait pas, à mes yeux, que quiconque  s'y attarde, pas plus que moi, d'ailleurs, j'aurais été égoiste de penser à moi.

J'ai vécu dans un autre moi . . .  Je regardais parfois dans le miroir, cette personne inconnue qui occupait mon enveloppe, et dont je semblais prisonnière. J'avais honte, de ne pas être capable de m' affirmer ouvertement , de craindre ce qu'on pourrait penser de moi.

Puis j'ai commencé à étouffer. Les années passent, et j'ai pris conscience qu'il y en avait davantage derrière moi, que devant . . .  et qu'avais-je fait de tout ce temps ? 

Une opération chirurgicale est toujours source d'interrogations, et c'est alors que je me suis dit : et si j'y reste, qu'aura été ma vie ?  et regardant dans les rétroviseurs, j'ai compris le gâchis, puis l'urgence . . . 

Ma petite voix intérieure m'a crié : Il n'est peut-être pas trop tard, il faut profiter du temps qu'il reste. C'est ainsi que j'ai refait connaissance avec moi-même. J'ai cessé d'étouffer, de culpabiliser, de vivre ma vie dans  l'approbation des autres, je me suis débarrassée du besoin inconscient d'être appréciée de tous, de me préoccuper de ce qu'ils porteraient comme jugement . . .

J'ai repris confiance en moi, réalisé ma valeur,et  me suis entourée de personnes intelligentes ( intellectuellement, humainement, cérébralement . . . etc ) qui ne me dévalorisaient pas.

Je me suis définitivement débarrasser du poids de la rumeur, du commérage, du jugement. 

Je ne vis plus avec le poids des apparences, du vernis que l'on offre au regard des autres. Je ne m'attarde plus à ce que les gens pensent, entre autre dans le cadre professionnel ou le niveau est si bas, qu' une majorité se nourrissent quotidiennement de critiques, ragots, de rumeurs.  C'est leur moteur, ce qui les fait avancer, je ne les blâme pas, mais je les plains, faut-il que leur vie soit insipide pour trouver une jouissance a ce genre de passe-temps ? 

Je leur en veux, parfois, d'offrir l'image de personnes limités, complaisamment flemmards, et avides de ouï-dire et de potins, participant amplement à salir la réputation de leurs collègues.   Il ne faut pas croire que cette attitude n'est que féminine . . .  dans la fonction publique, les hommes ne sont pas en restent, loin de là. 

Mon lieu de travail est un vivier de creux, et d'adorateurs du potin, a quelques rares exceptions. ( j'avoue que ceux qui se délectent en oreille attentive, tout en certifiant qu'ils n'aiment pas ça  me font doucement rigoler, il n'y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir)

Il y a plusieurs années, déjà, que je ne m'attarde plus à ce qu'on dit de moi. On est encore libre de penser ce qu'on veut. . . Comme me disait la psy, la jalousie révèle des comportements inattendus, et leurs propos, insultes, et jugements à l'emporte pièce n'entacheront pas ce que je suis.


Sam