Liberté de parler . . . sérénité retrouvée.

 Quoi de plus rassurant et d'apaisant que de pouvoir discuter sans avoir a surveiller ses propos . . . ? 

"Attention, il ne faut pas dire ça, ne  pas parler de ça, ne pas divulguer ça , pas à elles, à eux, à lui, à elle .  .  . "  Je retrouve auprès d'elle la liberté de ne pas me censurer, de ne pas être sur le qui vive ( source de tension et d'ultra vigilance épuisante).

Les gens veulent du simple et se compliquent la vie à loisir, c'est usant et fatiguant. Et moi qui suis justement,  dans le questionnement perpétuel, je ne comprends pas que l'on puisse autant compliqué les situations lorsqu'elles ont tout pour être très simple,  et qu'ils   se rajoutent un fardeau dont ils pourraient se passer.

Marcher sur des œufs en permanence, c'est éreintant. On finit par se lasser, et par tourner  les talons. C'est ce que j'ai fait avec ma fille ainée  .  .  . J'ai coupé court,  et ne souhaite pas son retour. Et sans équivoque, mon amie est d'accord avec moi. On ne retourne pas vers ce qui blesse,  à moins d'être maso.

Alors je me préserve, je  fais semblant, et je laisse paraître  .  .  . Je prends de la distance, et surtout je ne communique plus rien, malgré tout ce que je vois, que j'entends, par moi même ou que l'on me confie. Je suis  redevenue fataliste pour éviter une trop lourde charge mentale. J'ai fait des choix, et  finalement décidé de me résigner, de renoncer à l'espoir d'un changement quelconque, question de survie en milieu hostile 😀. 

Les critiques sont parfois ignobles et ordurières,  voire sans concessions et dans le jugement de valeurs mais  je ne prends plus la défense de . . . 🙊 Chacun sa 💩.   

La construction de la confiance est comme la construction d'une maison, il faut plusieurs matériaux pour qu'elle évolue et soit solide, mais il suffit d'une fissure pour que tout  s'effondre.

La liberté de parler dépend de ce que l'autre est capable d'entendre, mais aussi de sa capacité au discernement et de la confiance que je lui accorde.

Sam