Une douce après midi

Recharger les batteries, apaiser sa colère,  renouer avec la franchise et la sincérité,  balancer sa déception aux orties,  redevenir fataliste ( je te vois rire d'ici, mon Lou) se dire qu'on ne peut rien changer, ni les  personnes, ni les choses et ainsi retrouver de l'apaisement.

Elle me connaît et sans même devoir lui expliquer  .  .  .  Elle sait. Elle anticipe mes propos, mes pensées. Elle tombe sur les mêmes conclusions que moi. Alors, finalement non, je ne suis pas subjective.

Elle comprend que ma méfiance est montée d'un cran  .  .  .  a chaque claque, un cran supplémentaire. ( Et dire qu'auparavant je devais en prendre au moins 10 pour réagir, trouvant des excuses à tout le monde de me iech dessus .  .  . ) Une époque révolue.

Elle sait que si j'ai pu envoyer bouler ma famille, je ne ferais plus aucun quartier dorénavant. Ma qualité de vie et ma tranquillité en dépend. J'en ai assez bavé dans la vie  pour m'octroyer le droit de crever en paix.

Comme elle me disait, hier, certains-es ne se rendent pas compte de la vie qui est la leur. J'en ai convenu. 

Nous avons ri, nous avons fait des projets pour les mois à venir, ce fameux voyage au Portugal que nous devions faire ensemble, il y a 45 ans, des soirées pizzas/ mojitos entre autre. 

Ouiiii douce après midi.

Sam