samedi 25 septembre 2021

Je ne reviens jamais en arrière.

Je ne reviens jamais en arrière, et ce matin Mon ex mari, père de mes 2 aînés. chez qui j'étais en visite à confirmer  . . .

6 mois après notre divorce,  lors d'une discussion, il avait donné l'exemple de couples qui se remettaient ensembles parfois,  en précisant qu'il avait compris ses erreurs etc et je me souviens lui avoir dit qu'il y en avait, oui sûrement . . .  mais que ça ne serait pas notre cas. Je lui avais alors expliquer qu'à  mes yeux, il n'avait pas réussi en 9 ans 1/2  à me prouver  le moindre intérêt pour notre famille, il était impossible qu'il ait fini par comprendre . . . Et même s'il avait compris, c'était trop tard.

Ce matin, alors que je prononçais cette phrase à propos de ma relation avec une autre personne, il a dit "c'est vrai" , sans un regard dans ma direction. Il sait.

C'est ainsi ! ! !  j'ai toujours laissé couler beaucoup de temps avant de prendre des décisions sans appel. j'alerte, je propose la communication . . .  Je donne du temps à l' autre de savoir ce qui est important pour lui-elle, de choisir, je m'en donne aussi . . .  de peser le pour et le contre, d'analyser, de prioriser . . .  mais quelque soit la grandeur de mon sentiment, lorsque je décide que c'est terminer, ça l'est. Et rien ne me fera faire un retour arrière.

Je dois reconnaître que dans la majorité des cas, je n'ai aucune difficulté à opter pour "The end", dans la mesure ou le temps passé finit toujours par éteindre  le sentiment et qu'il apporte la preuve concrète de l'inconsistance de la relation. Qu'elle soit amicale, amoureuse, familiale, toute relation  se construit, et s'entretient en réciprocité. Lorsque celle-ci est à sens unique, lorsqu'en face, plus rien ne vient y donner une valeur, et prouve au quotidien son insignifiance, mon sentiment s'étiole. 

Je me suis rendue compte, trop souvent, que j'étais seule à "tenir à bout de bras" la relation, fait le malheureux constat que si je cessais de donner, la relation s'effondrait. Dans ce cas-là, la conclusion est évidente, l'autre se contraint à la relation par mon attitude, (ou par intérêt).  Je tourne alors les talons, et je ne reviens plus, je n'ai jamais forcé quiconque ! ! ! 

Pour Delphine, notre relation "amicale" n'était  pas plus importante que 20 mn d'aspirateur, pour Pascal ( qui osait dire qu'il m'avait toujours aimé et qu'il m'aimerait jusqu'à la fin de sa vie, faisant au passage souffrir son épouse) qui avait préféré un match de foot à une discussion franche pour "sauver" notre relation. 

Le seul pour qui j'ai fait une exception c'est mon Lou, parce qu'il m'a prouvé que notre relation lui était indispensable, et essentielle a sa vie,  qu'il ne supporterait pas de ne plus me parler, me voir . . .  et pour la sauver il a réparé, il a mis du baume sur les plaies, il a dit,  il a fait ! ! ! 

Certes, je sais  qu'on ne se rend compte de l'importance d'une chose, ou d'une personne que lorsqu'on l'a perd. 

Alors . . . pensons à faire les bons choix dans le temps accordé, avant de ne plus en avoir l'occasion ! ! ! 

Sam

 





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