samedi 11 septembre 2021

Chacun comprend ce qu'il veut

 Lorsque je cite des exemples de personnes qui dérapent au boulot, en ce moment, ce n'est pas pour les pointer . . . parce que sérieusement, je n'en ai rien à faire . . .  ils peuvent abuser  autant qu'ils le souhaitent, ce n'est pas parce que je ne le fais pas, que les autres doivent faire pareil . . .  comme je l'ai toujours dit " chacun sa merde"

C'est un constat, navrant pour moi, mais juste un constat.  Je n'irais pas cafter car si j'avais du cafarder tout ce que j'ai vu dans ce bahut, j'écrirais un roman de science fiction tant je me sens sur une autre planète une fois passer le portail. 

J'ai certaines valeurs, reçu par l’éducation, mais aussi par ma propre construction morale. Il y a du bon, et certainement du mauvais en fonction des valeurs d'autrui. C'est ainsi.

Je suis juste en colère, car c'est ce que j'éprouve lorsque je m’aperçois qu'il y a de l'injustice. Mais attention de ne pas s'égarer, je ne trouve pas injuste que certains-es abusent des pauses, arnaquent le chef sur les horaires, fauchent des trucs, etc, je ne suis pas jalouse, ni ne les envie ( je ne pourrais pas me regarder dans un miroir, le matin) . . . je trouve écœurant que ceux qui dérapent, une fois pris en faute, pratique l'amalgame en mettant tout le monde dans le même panier.  De même que je trouve écœurant le chef qui n'assume pas son rôle, et met un "rentron" à tout le monde, au lieu d'avoir le courage de convoquer le ou les concerner.

Je ne suis pas les autres. Je  fonctionne différemment, je pense différemment, ne me l'a-t-on pas assez reproché ? et maintenant parce que ça arrange certains-es, il faudrait que je sois faite du même moule ?

C'est un peu facile, non ? "vouloir le beurre, l'argent du beurre et baiser la crémière"   Je dis et redis : il n'y a pas que des cons sur terre !  !

Faut-il être bien stupide pour imaginer, ne pas se faire prendre au piège, et malgré cette stupidité potentielle, je ne serais pas en colère si au moins ils-elles assumaient.

Je ne veux pas être amalgamer à ce genre de fonctionnaire de base. Je finis que j'approuve ceux qui traitent les fonctionnaires de faignasses, et lorsque, lors de conversations , on vient me tenir ce discours, je ne défends rien, au contraire je confirme qu'il n'y a pas de fumée sans feu, et que dans mon lycée, il y en a une belle brochette.

Je sais, que Lundi, il va y avoir du rififi.  Certains ne savent pas qu'ils vont avoir droit a une convocation dans le bureau de l'intendant . . .  A force de prendre des libertés, on finit par se bruler, et non pas parce qu'ils ont été cafarder, mais parce qu'ils se sont fait prendre en flag.

Lorsqu'on ne veut pas faire parti du package qui va se faire soit rappeler à l'ordre, soit sanctionner, on choisit de rester à l'écart, et de ne pas participer de loin ou de prés. Lorsqu'on ne veut pas avoir a supporter la même réputation, on fait de même, en suivant de quoi, il faut savoir assumer les conséquences de ses choix.

Je réfléchis au prochain mouvement, j'espère trouver un poste ailleurs, car je ne peux plus rester là . . .  bien trop de déception, je n'avais pas pris conscience qu'il y avait autant de personnes crédules, des personnes se nourrissant d'histoires, de ragots, de personnes plus alerte à créer des problèmes qu'à bosser . . .  des insultes, de la discrimination, du sexisme . . . voire du harcèlement. 

J'en parlais avec mon Lou, je lui décrivais le mode de fonctionnement de Patrick,  tous ses mensonges entre autre, que ses collègues ont tous gobés, les propos d'Eric, aussi . . .  et cette soumission de petit toutou qu'ils vouent à leur chef de meute. Il n'en revenait pas, car  dans toutes les entreprises ou il a bossé, il n'a jamais vu ça . . .  il me disait : "tu es sur que ce sont des hommes ? ? " Non , ce ne sont pas des hommes, dignes de ce nom. Pipelettes, médisants (Patrick,) , malhonnêtes ( Marcel, Patrick), irrespectueux( Patrick, Eric, Marcel), prétentieux ( Eric) et le comble . . .  paranoïaques( tous). Pour les autres, je ne sais pas encore  ! ! !  

Je lui racontais la proviseure que l'on voit passer partout, tout le temps, à toute heure, de l'intendant aussi, qui tourne et constate, et lui de me dire " ils font leur boulot" . . . oui, ils le font, et certains-es n'étaient pas habitués à ça. 

Chacun comprend ce qu'il veut.

 Sam

Petit rajout du 15/9. Je savais que la Proviseure avait passé une matinée plus plus, en Réunion dans la classe de Cédric, juste en face de la porte d'entrée de l'atelier des OP,  je n'ai rien dit., après tout ils ont su me descendre en flèche donc chacun sa merde. J'ai vu, très souvent CK, se diriger par là bas, en vélo... Et je reste convaincue que son rappel a l'ordre s'adressait en particulier à eux. Maintenant que Corinne en a parlé à un des OP, je peux me permettre d'aborder le sujet. J'avoue avoir ressenti une certaine jouissance à l'idée qu'ils se fassent attraper en faute. Un juste retour lorsqu'on accuse les gens sans preuve. 

Après j'estime qu'ils ont raison de continuer à suivre et à croire, Patrick, en tout point . . . C'est lui qui les entraînera à la sanction. Mais moi, je ne pardonnerais pas les propos que l'on m'a prêté, autant de la part du mytho que de ceux qui l'ont cru  et même si je fais comme si, mon regard intérieur est bien différent . . .  je sais maintenant a qui j'ai affaire.

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