Juste un peu de volonté

 Juste un peu de volonté, et faire les bons choix, c'est la seule méthode pour retrouver ma sérénité et mon bien-être passé.

Je refuse de laisser certaines caractéristiques de mon profil continuer à polluer mon quotidien. Parce que c'est bien de cela dont il s'agit . . . 

L'agacement du favoritisme parce qu'il n'a aucune justification si ce n'est qu'il est dicté par un sentiment de préférence inexplicable, mais surtout parce qu'il représente une injustice face à autrui. . .  cette injustice qui a jalonné ma vie depuis l'enfance, qui m'a toujours insupporté, esquinter, qui a nourri une colère grandissante intérieure . . . et  dont  je ne comprends pas l'intérêt.  A l'inverse, j'aime ce qui est juste, carré, équitable. 

Avec la même volonté que celle que j'ai eu pour arrêter de fumer, ou celle qu'il m'a fallu pour rompre avec les personnes toxiques qui m'entouraient et m'entrainer vers le fond . . .

Je jette l'éponge au niveau du boulot entre autre. Je resterais silencieuse, juste polie parce que c'est ainsi que j'ai été élevée "soit polie, ma fille, même avec les gens qui t'emmerdent". Évidemment je n'appliquerais pas ce précepte jusqu'au bout, y préférant une politesse graduelle. Je n'irais pas jusqu'à ce que je qualifierais d'hypocrisie ou bien  en baissant mon pantalon vis à vis de certaines personnes. Le silence et le mépris sont une meilleure attitude. Comme on dit "ne parle pas aux cons, ça les instruit"

Iels pourront dire ce qu'iels veulent en bons hypocrites, à mon sujet , m'insulter, me rabaisser, m'inventer une vie, me critiquer, du moment que je ne leur ressemble pas, ça me suffit et me ravit. Ce n'est pas ce qu'iels racontent qui fait ce que je suis.  Je sais ce que je suis et ce que je vaux.

Je ne veux plus rien savoir, non plus. Hormis quelques personnes, tous les autres peuvent tomber d'un toit, s'ouvrir les veines, se couper un bras, s'exploser la tête . . .  etc, je n'en ai strictement rien à faire, ni compassion, ni empathie. On ne peut franchement pas  s'apitoyer du malheur de personnes qui n'en n'ont aucune, même si je ne leur souhaite pas de mal ( mais même en épluchant des oignons je ne verserais pas une larme le cas échéant)

On ne me connait pas. Je peux basculer dans une indifférence, un mépris et une froideur totale pour assurer ma tranquillité.

Sam