mardi 5 avril 2022

Des nouvelles du front


Hier, alors que je constatais la lecture du panneau au sujet de l'article 9 du code civil sur le respect de la vie privé, par une de mes collègues, j'ai  compris que cette lecture était un possible moyen d'entamer la conversation sur le sujet.

Forcément, depuis quelques temps, elle fait les frais des rumeurs de coucheries entre collègues. Bienvenue au club

Il faut dire qu'il y a une brochette de creux et de creuses, qui se complaisent à réécrire la vie de leurs collègues, sans même avoir conscience qu'ils-elles pourraient nuire à la victime, à moins que ce  soit  intentionnel, auquel cas, ce serait vicieux et  méchant. J'opterais davantage pour de la bêtise, vu que les personnes qui pratiquent le lancement  de rumeurs ont un QI qui rase les pâquerettes,  et une vie aussi vide que l'intérieur de leur crane. La bêtise n'empêche pas la méchanceté

De l'autre coté, il faut être soit  naïf,  soit aussi débile qu'eux pour prêter fois à leurs mensonges, ou encore être friand de ce genre de passe-temps  et curieux comme une fouine, mais le problème c'est que ça peut détruire des couples,  en cas de jalousie maladive, ou autre possessivité, si jamais la rumeur se répand.

J'ai écouté, j'ai aidé, j'ai conseillé, j'ai prévenu . . .  lorsque on ne veut rien entendre malgré tout, inutile de revenir ensuite "chouiner sur mon épaule" pour me dire que j'avais raison, il est trop tard. Je ne m'autorise pas à être blessante, mais j'avoue que maintenant, je n'en pense pas moins, et je pense souvent "bien fait pour ta g. . .  !!" 

C'est comme dire à un enfant " attention, ne touche pas, c'est chaud" . . .  "attention le four est chaud, tu vas te bruler" . . .  "attention  une brulure ça fait mal" . . .  et ensuite lorsqu'il se brule "tant pis pour toi, je t'avais prévenu"  sauf que le mal est fait. 

L'an passé, j'avais prévenu mon copain du mode de fonctionnement de certains, lui expliquant par la même occasion que c'était le motif pour lequel je ne participais plus à toutes ces festivités entre collègues " le bal des hypocrites" comme j'aime à appeler ces évènements . . .   Il a testé, et je me souviens encore du jour ou sur le pas de ma porte, il a confirmé mes dires sans pour autant reconnaitre que je ne m'étais pas trompée, et que je n'avais pas menti. Je comprends . . .  certains ont  besoin de se bruler pour s'apercevoir que c'est chaud. 

J'ai été un dommage collatéral, ce qui m'a profondément brisé, et m'a fait amorcé au bout du compte, une marche arrière. J'ai perdu confiance et suis devenue méfiante. Mais je ne pardonnerai pas à ceux qui ont été les déclencheurs.

 Personnellement, aujourd'hui, et depuis cet épisode, je n'en ai plus rien à faire des rumeurs qui pourraient circuler sur mes fesses . . .  Je me répète que si une personne croit, ce qu'on lui dit sur moi, ça signifie que cette personne n'a pas chercher à me connaitre, qu'elle ne sait rien de moi, et donc qu'elle ne vaut pas la peine que je lui porte le moindre intérêt. Je n'ai pas de temps a perdre,  avec ces personnes  là . . .  autant les médisants que les crédules, ni d'énergie à dépenser. 

Je les laisse pour ce qu'ils sont.

Coco est la  seule personne qui me connait et connait mon histoire, la seule ! ! ! (la seule, au niveau du boulot, bien sur)

 

Sam



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