Triste réalité

Quel dommage ! ! !  il n'y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre, ni plus aveugle que celui qui ne veut pas voir . . .

On ne peut pas contraindre les personnes à regarder la réalité en face, à miser sur les évidences, plutôt que de se fier au fantasme.

On m'interpellait, hier, au travail, pour me signifier l'incessance des histoires et de la fatigue morale que ça occasionnait. Cette personne me faisait remarquer que c'était toujours les mêmes qui provoquaient les conflits, qui critiquaient sous cape, et force lui était de constater que je n'y étais pour rien, à l'inverse de ce qu'on avait tenter de lui faire croire.

Ça m'a rassuré de m'apercevoir qu'il n'y a pas que des dupes dans l'ensemble des collègues.

Pour certains, c'est de la crédulité, un choix de facilité ou "comment ne pas sortir de sa zone de confort en s'affirmant", une sorte de fuite en refusant de reconnaître les évidences.

Il y a beaucoup de curiosité malsaine . . . certains avides d'apprendre les dernières histoires, les derniers ragots s’agglutinent auprès des baragouineurs-euses.

Et comment ne pas repérer ces derniers-es puisque c'est par eux-elles que l'info circule (vrai, fausse, ou réinterprétée . . . )

Tant qu'ils-elles auront un public, les baragouineurs-euses feront carrière, et tant qu'il y aura un public avide, il y aura des histoires.

"Lorsqu'on éteint le four, le soufflé retombe"

J'ai CHOISI de laisser s'installer une distance quoi qu'il m'en coûte entre ces personnes décevantes et moi-même, refusant d' être mise dans le même panier . . .  Question de dignité  ! ! ! 

J'ai CHOISI de ne pas être associée à ce public là, car les réputations se font vite et  ce, au delà de l'enceinte de l'établissement.  Je n'aimerais pas être à la place de certains, ici, dont la renommée est loin d'être FLATTEUSE. 

C'est un choix avoué ou résigné , car qui ne dit rien consent.

Sam