mardi 26 octobre 2021

Se respecter avant tout

" Il y a une valeur qu'il ne faut jamais perdre, c'est la dignité, sa  propre dignité"

 On est incapable de respecter les autres lorsqu'on ne se respecte pas soi même. 

La dignité de la personne humaine est le principe selon lequel une personne ne doit jamais être traitée comme un objet ou comme un moyen, mais comme une entité intrinsèque. Elle mérite un respect inconditionnel, indépendamment de son âge, de son sexe, de son état de santé physique ou mentale, de sa condition sociale, de sa religion ou de son origine ethnique.

Et que penser d'une personne qui ne se respecterait pas elle-même  ?

J'avais la trentaine, et malgré une recherche très active d'emploi, impossible de trouver un poste durable. En désespoir, je contacte une élue, espérant un coup de pouce  vue ma situation de mère célibataire en grosse galère financière. Celle-ci, à l'écoute, me propose un entretien avec une personne hautement placée, "qui fait la pluie et le beau temps" niveau emploi sur le departement. Un premier contact téléphonique, de plus de 2 heures, puis obtention d'un rendez vous dans son bureau, rendez vous au sujet duquel il me demande de venir en jupe . . .  Première alerte pour moi. Je reçois avant le rendez-vous un mega bouquet de fleurs (genre le bouquet de 80 /100 euros) sans carte . . . C'est lui . . .  Le bouquet part direct à la poubelle, 2ème alerte.  J'honore mon rendez vous mais sans pour autant m'exécuter au sujet de la tenue, et le reproche tombe " vous n'êtes pas venue comme je vous l'avais demandé ? Non, ma tenue vestimentaire ne reflètera pas mes compétences professionnelles, et j'espère trouver un emploi grâce à ces dernières.

En refusant de devenir sa maîtresse,  je n'ai pas eu droit à son aide, car celle ci avait un prix . . . le prix de ma dignité de mère et de femme. Mon corps n'est pas un objet de transaction. 

J'ai prévenu l'élue, lui expliquant l'attitude de ce monsieur, et le piège vers lequel elle envoyait sans doute et sans le savoir des jeunes femmes fragiles possiblement incapables de dire Non.

Je repense, également, à une amie qui s'était faite une réputation peu flatteuse dans le milieu des boîtes de nuits, les patrons étaient des amis, et je connaissais l'ensemble du personnel aussi, tant féminins que masculins, on la nommait " le garage à b . . ." ou encore " le vide c . . ." J' étais blessée pour elle . . . J'ai parfois défendu l’indéfendable ! ! !

Je ne suis pas parfaite, mais je peux me regarder dans le miroir le matin, sans avoir honte de ce que j'y vois.

Je n'envie pas les gens qui ont vendu leur dignité pour une vie d'apparences


 

Sam


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