J'avais besoin de m'exprimer sur le texte précédent.
Il y a
quelques mois, j'expliquais à une personne, sa méprise quant à mes
intentions à propos de la vie commune. Il était sûrement très loin de
savoir que cette simple idée me paralyse, totalement. Il pensait que je
voulais plus dans une relation, et sous entendu, vivre ensemble, alors
que pour cela il faut du temps, de la confiance et un tas d'autres
ingrédients.
C'est durant ma vie de couple que j'ai commencé à
apprendre a vivre seule, au travers d'un quotidien à la présence
insignifiante de mes conjoints. Je n'étais pas une priorité
sentimentale, mais plutôt présentielle et matérielle. J'ai juste été le
moyen qu'ils puissent évoluer dans le bien être et profitent du confort hebdomadaire et
domestique que cela peut apporter ( d'être en couple) sans avoir à lever le petit doigt.
Mes désirs personnels n'avaient aucune valeur . . . et ce d'autant,
si ceux-ci grignotaient leur espace, ou si ça leur demandait de faire
des compromis ou encore de "sacrifier" une miette de leur bien-être. L'homme est-il ainsi fait ?
Jeune, j'avais envisagé une vie de couple, sûrement idéalisée . . . Un truc impossible pour une majorité d'hommes de ma génération, un truc genre les 3 A, en résumé le package amour, amant, ami.
J'étais loin d'imaginer à quel point ma vision était hors norme. Le vivre ensemble n'était pas un besoin chez moi, mais plutôt un juste aboutissement de la relation . . . Une envie de partager et de donner à l'autre . . . chaque jour ! ! Mais qui dit partage, dit d’être au moins deux . . .
Ne dit on pas " mieux vaut être seul que mal accompagné". . . J'étais seule à faire exister le couple . . . mes conjoints, eux, étaient célibataires. Alors j'ai rendu les armes et choisi de donner tout son sens à la vie en solo. "Quitte à vivre seule au sein d'un couple autant l'être vraiment". Mettre un terme à une vie commune dans ce cas, n'est pas une perte mais un gain.
Il est vrai, qu'en prenant la décision de vivre seule, je me suis affranchie des désirs
de "l'autre" en priorisant les miens, je me suis libérée de toute forme de compromis, (voire de soumission) j'ai retrouvé le plaisir de choisir sans contrainte, de décider pour moi, je me suis exonérée de la moindre frustration car aucune attente de quiconque, pas de déception, je me suis replacée dans une dynamique financière positive, et je dispose de l'argent que je gagne comme je l'entends sans le voir dilapider par un autre . . . etc
Alors oui, il me fallait quelques années de vie en solo, pour comprendre, me réaproprier mes libertés, pour ne pas revenir vers les mêmes schémas.
8 ans maintenant que je vis seule, dont 2 ans 1/2 de" vie commune épisodique" (relation à distance) qui ne m'ont pas particulièrement convaincue d' envisager de transformer l'essai. Je me souviens que j'échangeais souvent sur le sujet avec mon Lou . . . je lui disais que je n'y arriverais pas, que j'aurais tôt fait de m'ennuyer, de me lasser, que j'avais déjà fait le tour de ses amis, de ses habitudes trop routinières, de ses loisirs, et de notre intimité. Lorsqu'il a sérieusement abordé la question, il était déjà trop tard.
Je ne sais pas si je finirais ma vie en solo ou en duo, car affirmer "plus jamais" serait un mensonge, mais ce qui est certain, c'est que j'ai appris de ma mauvaise expérience, et que je ne renouvellerais pas ce type de contrat.
La vie commune et la relation sont comme la réalisation d'un gâteau . . . pour réussir, il faut une juste dose de chaque ingredient ! ! !
Sam
Ou bien comme la construction d'une maison, lorsque les fondations sont mauvaises, la maison s'écroule.
RépondreSupprimerC'est exactement cela. Mon expérience personnelle me ferait dire qu'il y a eu tromperie sur la marchandise, ou publicité mensongère ! ! ! genre: je fais, je suis, je montre . . . avant, et a après, une fois la vente conclue je change. Un, s'est bien vendu, en trichant mais sous le vernis se cachait la réalité . . . ça casse totalement la confiance et ça refroidit.
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