mercredi 2 mars 2022

A méditer

"Dans la vie ne fais jamais d'une personne ta priorité , lorsque tu n'es qu'une option dans  la sienne"

 C'est trop souvent ce que j'ai fait par le passé, parce que je suis entière, parce que je ne fais jamais les choses a moitié, parce que lorsque j'apprécie sincèrement, j'affectionne, ou j'aime . . . j'offre, je consacre, je donne . . .

Autant je suis capable du meilleur, mais capable  aussi du pire comme fermer le robinet de mes capacités à donner, rallier le mode indifférence, jeter aux orties toute forme de compassion, et ranger dans un tiroir toute forme d’intérêt, ne plus rien partager, ne plus rien demander, et ne plus rien dire, ne plus aider,  réduire la communication à une stricte politesse de circonstance, (voire . . .  parfois . . .  opter pour le mutisme).

J'ai trop vécu de relations que je nomme " à sens unique"  . . .  j'ai forcément, au bout d'un certain temps, et  surtout, d'une prise de conscience, réalisé que je forçais un échange et un partage qui n'était sans doute pas souhaité par l'autre. En cessant de donner, sous n'importe quelle forme que ce soit,  juste pour voir si la relation était aussi importante pour l'autre qu'à mes yeux . . .  j'ai généralement constaté, que j'étais seule à " alimenter le feu dans l’âtre". Si l'autre ne l'alimente pas, c'est le signe de l'insignifiance de cette relation pour lui-elle. 

"Il y a un juge qui s'appelle le temps et qui met tout le monde à sa place".  C'est grâce à lui que l'on finit par comprendre  qu'une relation familiale, amicale, professionnelle ou amoureuse  pour être saine doit se jouer à deux. S'il y a un joueur et un spectateur, un donneur et un receveur c'est qu'un priorise et l'autre optionne, et afin d'éviter la frustration et l'amertume, il est plus sage de redescendre son curseur au même niveau que l'autre . . .  Cette nouvelle version de la relation donne de bonnes indications, soit le receveur percute et réagit, soit le donneur obtient la preuve qu'il-elle tenait seul-e la relation.

J'ai testé et ça marche bien . . .  cela permet de faire du tri, et du ménage dans les relations. L'élagage se fait naturellement.

C'est une bienveillance que l'on se fait à soi-même et que l'on mérite ! ! ! 

Sam

 
 
 



1 commentaire:

  1. Je pensais à Sylvie D, à Delphine P, à Sylvie V, à ma famille . . . frères, sœur etc. quelques collègues de travail aussi, au collège, puis au lycée qui ont bien profité. mais ça, c'était avant !!!

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