dimanche 3 juillet 2016

Atelier d'Elise

Quel parcours, aujourd'hui, lorsque je regarde dans les rétroviseurs . . . il est waouhhhh !!!
Les évènements de ces derniers mois m'ont amené à intégrer l'atelier "d'affirmation de soi" d’Élise.
Elle m'a dit un jour, lors d'une entrevue, que j'avais le profil qu'elle recherchait, et après réflexion . . . je me suis dit "pourquoi pas".

Cet atelier représente, pour moi, une énième étape de remise en question. Cela me permet de grandir davantage, mais aussi de mettre des mots sur mes maux, de rajouter quelques pièces de puzzle manquantes à ma reconstruction.

Je suis actuellement dans une phase de colère intérieure et extérieure qui ne faiblit à aucun moment. Je me sens en alerte constante, sur mes gardes, prête à bondir sur ma proie comme une tigresse affamée. Je ne laisse plus rien passer . . .  cumul de colères passées non exprimées.

Je me suis écrasée, effacée, laisser humilier, rabaisser pendant de longues années par ma famille, par les hommes qui ont partagé ma vie, par un entourage que je pensais amical. Je ne savais pas dire non, et cette impossibilité m'a mené dans des chemins que certains n'imaginent même pas, voire s'ils les savaient, ils ne comprendraient pas de toute façon.

J'avais perdu toute confiance en moi. Mon parcours professionnel en est une preuve certaine . . . et ma vie sentimentale l'exemple type . . .
Je reprends confiance en moi, et celle que je gagne graduellement, je la retire aux autres.

Il y a 3 ans 1/2 environ, j'ai ressenti un malaise, une sensation d'étouffement, d'oppression, j'avais le sentiment que je me noyais à l’intérieur . . .
Tout à exploser . . . J'ai pris la décision de me sauver de cette noyade certaine . . .
J'ai pris de la distance avec ma famille, jusqu'à ne plus les voir, j'ai pris la décision non négociable de divorcer du père de ma fille, j'ai "licencié" les personnes qui se disaient mes amis . . .
En bref, j'ai donné un grand coup de balai, dépoussiérant ainsi ma vie de relations nuisibles à mon épanouissement personnel.

J'ai mis du temps à admettre que certaines personnes "maintiennent la tête sous l'eau"  même s'ils le font au nom de l'amour, lorsqu'ils ne sont pas pervers, pervers narcissique ou encore par simple désir de domination ou d'emprise . . .
Il m'a fallut en prendre conscience et faire en sorte de les reconnaitre pour mieux les écarter de ma route . . .

J'ai découvert à l'atelier, des parcours différents, professionnellement comme sentimentalement, malgré des profils "identiques" mais écouter et partager certains bouts de vie m'a permis de m'épancher aussi, librement, et de ne pas me sentir juger.
Trop souvent, j'ai eu le sentiment, ailleurs, de ne pas pouvoir dire, sous peine de faire face à de l'incompréhension, des regards d'incrédulités, voire pire.
J'ai pu recevoir des compliments ou une confirmation sur ce que je suis, ce que je donne ou apporte au groupe, et ça, c'est the sacred boost . . . lorsqu'on doute encore de soi, qu'on a une mésestime de soi-même . . .
Ces compliments, ou cette reconnaissance, exprimés avec une telle sincérité, dénués de tout calcul, je les ai reçu, accepté et validé. Et ils m'ont fait un bien inouï.

Je ressors plus forte de cet atelier, grâce à Élise, j'ai fait "sauter certains verrous" qui entravaient encore mon parcours.
Je suis prête a engager ma vie sur un autre chemin, un chemin qui est le mien, un chemin que je choisis.

Je n'ai plus de temps à perdre à m'engager dans des prises de tête ou de me focaliser sur des contraintes qui n'en sont pas. Il y a des éléments sur  lesquels nous n'avons aucune prise, la mort, la maladie . . .  le reste trouve toujours une solution, et mon parcours en témoigne. J'ai perdu assez de temps pour ce qu'il me reste de vie.

J'élève ma fille, en l'éloignant de ces personnes qui peuvent gâcher toute une existence. Elle progresse si vite que je suis convaincue qu'elle saura éviter les écueils dans lesquels je me suis vautrée.
Il nous manquaient "quelques réglages", c'est devenu vraiment  "magique" et chaque jour qui passe l'est davantage, et je ne l'aurais pas cru, il y a quelques mois.

Je ne m'entoure désormais que de personnes vraies, à l'amour (ou l'affection) sincère et sans condition. 
J'ai oublié une seule chose . . .  le profil: femme adulte, hyper culpabilisée, Haut Potentiel.
Bien évidemment, et j'en terminerais sur ce dernier propos, j'ai jeter aux orties ma culpabilité il y a quelques temps déjà, ce qui a permis l'éclosion de ma colère, l'éloignement des personnes toxiques, et l'acceptation que les personnes qui ne comprennent pas me rejettent et me retirent leurs sentiments.

Sam




















2 commentaires:

  1. Comment peut-on traiter une personne qu'on aime de cette façon? La seule explication que je pourrais donner c'est qu'ils disent t'aimer mais c'est faux. Lorsqu'on aime, l'autre devient essentiel à notre vie. Comme tu aimes le dire: il ne suffit pas de dire" je t'aime, il faut le faire". J'aime ce que tu es, et ton epanouissement te va si bien. Reste toi et laisse derrière toi ces personnes qui ne méritent pas ton amour.

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  2. On peut la traiter ainsi, lorsque l'autre devient l'objet qui permet d'assouvir la soif de domination. Certains ont un tel sentiment d'infériorité qu'ils leur semblent alors devenir tout puissant...dans le cadre d'une autorité parentale abusive aussi...il y aurait tant de choses a dire encore, sur le sujet. Perso, j'ai une autre vision de l'amour, qu'il soit filial, amical, ou amoureux. J'ai même été jusqu'à donner l'amour que je ne m'accordais pas a moi même. Merci pour ce com' qui me touche.

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