samedi 30 juillet 2016

Aimer sans condition

- Je voudrais que l'on discute de ce qu'il s'est passé . . . je t'amène la preuve irréfutable que tu as bien téléphoné,  j'aimerai que tu m'expliques . . .
- Je n'ai rien à dire, tu fais erreur.
- Si notre relation compte vraiment pour toi . . .
- J'ai autre chose à faire, je n'ai pas le temps, je passe l'aspirateur.

C'est le dernier échange qui a clôturé plus de 4 ans de relation.
Peu importe les motifs de la "cassure", peu importe qui a tort . . .  le seul et unique constat que je puisse faire, c'est que pour elle, notre relation n'était pas plus importante que passer l'aspirateur.

Ça a le mérite de remettre les choses à leur place véritable. La "claque" réveille.
Avant cela, j'étais dans l'investissement jusqu'à l'oubli de soi, jusqu'au sacrifice. J'ai toujours pensé qu'il était essentiel de préserver une relation à laquelle on tient, et pour se faire, parfois il faut être capable de reléguer certaines choses au second plan, momentanément, si  la relation le nécessite.

Depuis cette leçon magistrale, j'ai compris que nous n'avions pas, tous, la même vision du mode " relation", et qu'en face de moi, j'avais des personnes dans le profit. J'ai commencé à modifier mon mode de fonctionnement  . . . jusqu'à cesser toute relation à sens unique.
C'est ainsi que j'ai  pris la décision de divorcer, le fameux déclic . . . en comprenant aussi (en plus du reste) que ma fille et moi, ne serions jamais mis à la première place de ses priorités, que tout serait prétexte à nous faire passer à l'arrière plan, comme nous l'étions déjà.
Je n'étais pas la priorité . . .  ce que j'amenais, l'était.
J'ai construit mon nouvel univers sur ces nouvelles bases, beaucoup moins frustrantes, et décevantes.

Récemment, j'ai reçu le même genre d'alerte. Pour des raisons de complexité, je ne m'étalerais pas sur les motifs qui ont amené un tel message . . .  mais il disait la chose suivante : A choisir l'amour à la tranquillité, j'ai choisi. Sous entendu, bien évidemment la tranquillité. J'ai compris, là, au mois d'Avril, que notre histoire touchait à sa fin. ( elle s'est terminée peu après, sur sa seule décision, avec  des motifs supplémentaires)
L'homme que je pensais aimer, m'annonce qu'il préfère sa tranquillité à  l'amour . . .  et je comprends alors une fois de plus, que les sentiments n'ont pas d' importance, et ne feront aucun poids dans la balance.
Je comprends que nous n'avons pas la même façon d'aimer, pas les mêmes priorités. Si, pour moi, l'amour éprouvé est  prioritaire et  me permet de sacrifier certains points, il n'en est pas de même en face. A tout moment, pour n'importe quoi, entre autre sa tranquillité, je deviendrais alors quantité négligeable. Ça a jeter un seau de glaçons sur mes braises sentimentales, ça aide bien à détruire les sentiments amoureux.

Ma conclusion d'alors :   degré de besoin de tranquillité plus élevé que degré de besoin d'amour.  Et je n'ai plus envie de vivre ça.
(Dans un souci de perfection, il a confirmé le peu d'importance que je représentais pour lui, en me préférant un match de foot)

j'ai aimé sans condition . . . aimé l'autre tel quel,  avec ses qualités et ses défauts, sachant qu'il faut des concessions de part et d'autres pour vieillir ensembles.
j'ai donné par amour.

Je n'étoufferais pas ce que je suis pour un homme et  pour être aimer de lui.
Celui qui aura tout compris est celui qui me dira un jour :  je t'aime parce que c'est toi  . . .  et je veux être avec toi parce que tu es devenue mon indispensable.
Je lui ferais découvrir  alors, ce que " je t'aime"  peut vouloir dire au quotidien.

Sam


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire