jeudi 5 mai 2016

Il y a longtemps , j'ai cru que...

Combien de filles peuvent avouer  avoir cru  au prince charmant...
Comme beaucoup, j'ai cru que je rencontrerais ma moitié de pomme, un garçon, un homme conforme à mon idéal masculin.....
J'étais convaincue alors,  que cet homme là me rendrait l'envie de mariage évident, comme  la conclusion logique à un amour partagé et un idéal de vie commun...
J'avais rêvé, fantasmé, idéalisé....quelle naïveté.

Je ne dis pas que ça n'existe pas, que ce n'est pas concevable...je l'ai rêvé mais pas vécu !!!

Ma conviction a toujours été, qu'il faut, au minimum, être sur la même longueur d'onde, avoir un projet de vie commun et des désirs similaires, même si quelques différences enrichissent le couple.

Lors de discussions diverses, il m'est souvent arrivé d’effectuer  une métaphore, comparant  cette "vie commune"  (je ne parle pas de mariage, même si j'imagine que ça peut être la même chose) à la construction d'une maison. Il faut, pour réussir, des fondations solides (amour) puis les murs ( fidélité, partage, sexualité, complicité...) un toit ( respect)....puis un juste cocktail de compréhension, d'écoute, de points communs, plus un minimum de concessions pour parer aux différences et rejoindre l'autre sur le même chemin.

Je me suis leurrée à deux reprises et c'est sans doute ce qui m'a donné une piètre opinion du mariage. Mais cette dernière m'est propre. J'ai conscience des erreurs commises et avoue ne pas avoir rencontrer la personne qui m'y aurait fait croire.

Lorsque j'ai annoncé ma décision de mettre un terme a notre union( à mon ex) je me suis surprise d'être autant dans la tolérance . . . .et pas dans la rancune.

Largement frustrée par des années de  promesses de concessions non tenues....par une vie maritale construite sur ses seuls désirs....je me suis entendue lui exprimer que je ne souhaitais pas lui imposer la frustration et l'attente qu'il m'avait lui même imposé, que je connaissais la souffrance et le mal être  qui s'y rattache,et ma "bonté d'âme" me l'interdisait...qu'en contrepartie, il ne m'était plus possible de sacrifier mes désirs au profit des siens, et qu'il était largement temps que je pense aux miens.

 Naïveté, crédulité . . . Ne faites pas qu'imaginer...Réalisez vos rêves

Peut-être que dans ma prochaine vie . . . 

M






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