mercredi 3 novembre 2021

Addiction ou exigence ?


Lorsqu'on goûte au bien-être de la relation sincère, on en devient addict, parce que tout est fluide, respectueux, sans prise de tête, sans remise en cause de quoi que ce soit, c'est une liberté totale, épanouissante et bienveillante.

En contrepartie, lorsqu'on "se met à nu", lorsqu'on se dévoile, lorsqu'on donne de soi et que tout ceci est, tenu pour dû et subitement piétiné sans aucune considération, il est difficile de ne pas se replier sur soi pour réfléchir à ce qui est en train de se jouer, difficile de ne pas se mettre en retrait . . .

Baisser sa garde, retirer son armure, sa protection et accepter de se livrer, de commencer à révéler un peu de soi, place  en position de vulnérabilité. Et lorsqu'il n'y a pas réciprocité, il y a d'abord profit puis insensibilité. cette prise de conscience installe déception puis défiance.

La déception ne tue pas, mais elle enseigne. La leçon  apprise, aussi douloureuse soit-elle, donne le bagage de l'expérience, et permet de ne pas refaire les mêmes erreurs avec l'objet de notre déception. 

C'est à force de cette dernière, qu'on finit  par prendre de la distance, par s'éloigner, qu'on devient imperméable à ce qui se raconte puis silencieux à propos de soi.

On ne partage plus, y préférant l'échange de banalités de convenance.

 Comment continuer ou commencer  à s'épancher lorsque la méfiance s'est ancrée, la confiance évaporée, lorsque la personne en face commence à devenir  l'inconnu ? ! ?

Sam


 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire