mardi 2 août 2016

C'est tellement nul

"Parfois, c'est tellement nul que je ne relève même pas" . . .  c'est ce que j'écrivais récemment sur un commentaire Fb, dévoilant ainsi, un peu plus  ce que je suis.

Ce n'est ni par  prétention, ni par sentiment de supériorité, c'est juste que depuis toute jeune, j'ai conscience qu'il y a certaines choses pour lesquelles il est vain de gaspiller du temps et de l’énergie.

Lorsqu'en face, la personne me prête des propos que je n'ai pas tenus, des actions que je n'ai pas effectuées, et que  je sens que sa conviction est faite sitôt le premier mot prononcé . . .  ma première pensée est " a quoi bon"
Je ne suis pas ou plus dans l'envie, le besoin de convaincre que je ne suis pas ce qu'on croit. Je ne suis pas une marchandise que l'on étale au mieux, pour bien la vendre.

Enfant . . .  mes parents avaient la certitude, que sitôt j'ouvrais la bouche je délivrais un flot de mensonges. Je ne sais pas, aujourd'hui, et je n'ai jamais su l'origine de cette conviction, mais je me souviens que j'en étais profondément blessée. Et ce d'autant, que je ne savais pas mentir, même si le fait d'être intègre, n'amenait des sanctions que les menteurs s’évitaient.

Je manquais tellement de confiance en moi, qu'il me semblait toujours que me justifier me rendrait coupable.
Je me suis même laisser "tabasser" par ma mère et ma grand-mère, pour une histoire rocambolesque, qu'un idiot de village n'aurait pas pu avaler.
Comble de "chance", J'ai du m'excuser auprès d'une personne qui avait jubiler de me coller une raclée, pour un évènement monter de toute pièce. Je me suis jurée ce jour-là, tout en me protégeant la tête des coups qui pleuvaient, que plus jamais personne ne lèverait la main sur moi, mais je me suis tu.

De ce jour-là, j'ai vomi le mensonge et les menteurs. Et j'ai jeté le peu de certitudes restantes, de l'utilité à se défendre lorsqu'on est accusé  à tord, de tenter de contrer des idées préconçues en me justifiant.

Je pourrais écrire tout un livre d'anecdotes, d'exemples, ou certains ont cette faculté à faire dire, ou faire faire . . . aux autres, ce  qu'ils, s'ils réfléchissaient un peu, ne sont que des suppositions.

Des personnes prennent plaisir à créer la pagaille dans la vie des autres, d'autres le font sans savoir, plutôt inconscient du mal qu'ils pourraient faire . . .

Aujourd'hui, j'ai acquis la conviction que chacun est libre de penser ce qu'il veut de moi, libre de faire des déductions, libre d'imaginer, ou libre d'affirmer, libre de me prêter des intentions que je n'ai pas, créer en médisances ou en pensées quelqu'un que je ne suis pas . . . j'ai ma liberté d'être, et ça . . .  personne ne pourra me l'enlever.
Il m'indiffère totalement de devenir un personnage qui permet de donner bonne conscience aux mauvais comportements, qui justifie leurs inepties. Mon miroir est propre
Comme dirait Élise, " c'est ton sac à dos et tu te le portes"

Pour exemple: une naïve(Yvette R) qui bosse au même endroit que moi, a trouvé moyen de m'envoyer ma supérieure hiérarchique, m'accusant de harcèlement. Après avoir réglé mon problème avec cette dernière, j'ai cessé toute relation cordiale avec la "creuse", lui préférant un mode "connassitude" affiché Il ne lui a pas fallut plus d'une semaine pour revenir m'expliquer le pourquoi de son attitude. On lui avait dit que je disais ( le couple Sandrine.F et son abruti de gars). . . elle était persuadée que . . .  Je n'ai eu qu'une réponse : on t'a dit que j'avais dit . . .  et tu as cru bon de le croire ? ? ?  . . . alors continue, si ça te donne bonne conscience, pense et crois ce que bon te semble, ça ne changera rien à ma vie., et ça remplit la tienne.
Que penseront, obligatoirement, ces personnes ? Elle ne dément pas . . . donc elle l'a  vraiment dit. C'est de la sorte que pensent les petits esprits. Et au fond de moi, je ris.

 Je suis ainsi. Je préfère, parfois, laisser dire et même parfois, me taire . . . parce qu'il n'y a pas plus sourd que quelqu'un qui ne veut pas entendre, ou plus buter que quelqu'un qui ne veut pas comprendre.

 Mon silence et mon inertie ne sont ni des fautes avouées, ni de la lâcheté . . .

S'agissant de personnes pour qui je n'éprouve rien, c'est du mépris et de l'indifférence" je ne vais pas perdre mon temps" et s'agissant de personnes pour qui j'ai de l'affection ou de l'amour, c'est  de l'incrédulité puis de la déception :" j'ai cru qu'il me connaissait mieux que ça." "j'ai cru que je méritais mieux que ça".

 C'est tellement nul, que ça n'en vaut pas la peine. Lorsqu'il n'y a rien à sauver, je ne dis rien et m'en retourne.

Sam

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