dimanche 8 novembre 2020

Vague à l'âme


 

  Il y a des jours où le vague à l'âme s'accroche, ou tout est fade et sans intérêt.

Comme une  routine imposée qui me fait horreur. que je n'ai pas choisi, et que je traîne comme un boulet empêtrée dans mes jambes, ralentissant  ou aliénant la moindre action. 

Des larmes s'évadent, sans même que je m'en rende compte . . . un trop plein de tristesse qui s'échappe.

J'ai besoin de libérer les blessures hébergées, je n'ai plus envie de retenir . . . pas plus que d'avoir en m'en justifier. Aussi, j'apprécie ces moments de solitude, lesquels m'ouvrent les portes de la liberté . . . liberté d'être moi.

Je crois que je suis vide de sentiments, dispensée de ressenti, inapte à l'attachement.

Je ne cherche plus à savoir pourquoi un tel détachement . . .  la partie immergé de mon iceberg intérieur est une froideur extrême. 

Tout est éphémère, tout est dans l'instant T. Rien ne dure, même pas les émotions.

Sam




 




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