jeudi 11 juillet 2013

Susceptibilité, lorsque tu le tiens

Lorsque j'intitule mon blog, avec une phrase en parallèle au titre du livre de Marc LEVY, j'essaie de faire comprendre qu'il y a des personnes avec qui dialoguer est difficile, voire impossible.

C'est vrai qu'il serait beaucoup plus simple de se mettre autour d'une table, de poser les cartes . . . et d'essayer de discuter de ce qui ne va pas, d'imaginer les possibilités de compromis . . . de colmater pour avancer . . . sauf que pour se faire, il faut accepter de se mettre en cause, et se remettre en question.

Mais nous ne sommes pas dans un roman de Marc Levy, ni dans  aucun autre d'ailleurs, même si parfois, j'hallucine tellement . . .  que je préfèrerais n'avoir qu'a fermer le livre, éteindre la lumière, me tourner et m'endormir, puis me réveiller dans une autre réalité. Et oui ! ! !  mais non, la réalité de la non communication, tu la prends dans la tête à tout moment.

Il y a d'abord la susceptibilité de Môssieur. Donc, avant le mariage ( encore) il ne montre pas ce trait de caractère qui lui  a surement déjà  valu, des déboires. ( auquel cas dulcinée va se barrer, en l'occurrence, moi à l'époque).

Depuis, expérience oblige, lorsqu'un problème surgit, puis resurgit, et re- resurgit  . . . qu'il devient donc ce que l'on appelle récurrent ( d'autres plus cash que moi, ma sœur pour n'en citer qu'une, diront carrément, non . . .  pas un problème ! ! !  un p . . . de défaut ) il me faut d'abord essayer de prendre du recul. Non, parce que faut bien avouer que le recul, c'est un mot sympa, mais lorsque l'on rentre de 8h de boulot, en étant debout depuis 4h45 du mat, et que l'on tombe sur les "défauts" que l'autre a eu la gentillesse de vous laisser à la cuisine ou ailleurs . . . le recul, on l'a parfois paumé en route.

Donc, je reprends . . . prendre du recul . . . et commencer à réfléchir: " je lui dis . . . ? ? ? ? ? je ne lui dis pas ? ? ? ? ?  parce qu'on sait très bien que le bonhomme . . . il va tomber les yeux, lorsqu'on va lui dire qu'il nous gonfle un peu, de ne pas être capable de trouver l'évier de la cuisine, puis une éponge, ceci afin de nettoyer les tâches de café sur le plan de travail, qu'il laisse lorsqu'il se sert ( parce qu'il n'a pas compris qu'une cafetière n'est pas une théière et qu'il n'est pas utile de la lever à un mètre de la tasse) Ceci étant un exemple parmi des . . . non, je ne le dirais pas . . . c'est vous qui allez tomber les yeux . . . mdr ! !

Sauf qu'au fil des années, la patience et la tolérance s'amenuisent , et  on finit par lui dire :"  on ne peut pas te parler parce que tu prends tout mal, tu te vexes, on ne peut rien te dire".


Tout a empiré et le silence s'est installé.

La susceptibilité a grandement empêché toute forme de communication. Du coup, les problèmes se sont enracinés. Tu as choisi l'option facilité : celle de bouder, plutôt que d'assumer, celle de fuir plutôt que d'affronter, celle de croire que tu as droit a un traitement de faveur , exempté de tout reproche, non pas parce que tu es devenu subitement parfait.

Tu sauras que ta susceptibilité m'a empêché de te dire, et t'as empêché d'entendre ! ! ! ! ! ! 

Sam





 

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