jeudi 19 octobre 2023

Le temps du recul

Pas d'autres choix que de prendre du recul . . . Trop d'infos négatives sont arrivées à la queue leu leu. 

Il y avait déjà quelques détails qui commençaient à faire pencher la balance du mauvais côté, comme par exemple, le fait de ne pas être nature, et vrai. Le fait de mentir ou d'avoir besoin de jouer un rôle pour prouver je ne sais quoi, à je ne sais qui . . .  Avec moi, d'abord ça ne marche pas, ensuite c'est contre productif vu que je capte vite qu'en face ça mythonne.
Le seul résultat, c'est de passer pour un imbécile qui prend les gens pour des cons, et ça, ça  n'a rien de très positif. 
Au hasard d'une conversation, j'ai compris que je n'étais pas la seule à avoir eu droit à l'épisode virée en Pologne de cet été . . .  Sauf que j'avais pris note de nombreuses contradictions qui rendaient l'histoire bancale, en plus de la  pugnacité qui m'habite pour " enquêter" lorsque mon intuition m'alerte. 
Il a du servir le sketch à ses collègues . . .  Et ce qui en est ressorti : " à l'entendre il doit travailler aux services secrets". Petite phrase prononcée avec un petit rire sardonique. (Comment prendrait -il cette moquerie, s'il savait que lorsqu'il balance ça a ces collègues, ces collègues se foutent de lui ?)
Je ne crois pas que ce soit la meilleure méthode de parler de soi, lorsqu'on veut rester discret au sujet de soi.
J'avais noté mentalement ( et oui, dsl, j'ai beaucoup de mémoire) à Aigues Mortes, les modalités de l'expédition, et le côté " top secret" m'avait bien fait rire ( d'autant en rajoutant :" je ne te dis pas car tu ne vas pas aimé". Alors, pourquoi raconter le début ? ?) Nous étions attablés en terrasse d'un bar/ brasserie plein centre, pour nous désaltérer. Là, déjà, mon intuition avait mis en route le gyrophare. 
Il aurait mieux fait de se souvenir de son propos d'alors, parce son oubli est venu confirmer  la supercherie. 
Je ne saurais dire ce qui me chagrine le plus : qu'il joue la carte de  l'aventurier qu'il n'est pas, qu'il mythonne, qu'il se paye ma tête, qu'il n'assume pas qui il est . . . 

 C'est une certitude, il n'assume pas . . . A commencer par notre relation. Au bout de 3 ans, j'ai juste l'impression que l'évolution se fait à pas de fourmis. ( Voire pas du tout)
Une "pudeur" de sa part qui n'existait pas les premiers mois, s'est installé, durablement.
Au boulot, c'est identique . . . Loin de moi l'envie d'être dans l'exposition ou l'exhibition, mais de là a ce que l'on en soit encore a faire comme si de rien n'était . . . Comme de simples collègues 🤐, je sais maintenant que c'était bidon l'excuse des débuts.  "Plus tard, lorsque ça ne sera plus un scoop" ça ne fait pas sens aujourd'hui. ( Aujourd'hui, je me dis que c'est mieux, pour moi, que l'on ne nous associe pas comme étant en couple, ça me gênerait
Au niveau familial, on s'en tient aux parents . . . Pas d'amis, pas de famille élargie . . .  Ce qui castre toutes envies de projeter un avenir. Et si l'on rajoute a celà un manque de transparence . . . C'est mort.

Après avoir eu droit à : "tu mérites mieux" voilà qu'on me dit" ne t'investis surtout pas". 
Alors, c'est vrai que j'ai cessé depuis un certain temps, déjà, les mots doux ( à quoi bon ?) j'ai cessé de dire ce que je ressens ( à quoi bon ?) Et j'ai fait marche arrière. 
J'ai beaucoup réfléchi . . .  J'ai eu par moment l'impression d'être revenue dans le passé, le type de passé pour lequel on dit : ça . . . plus jamais ! !

Autant je pouvais comprendre le besoin de rester secret sur soi, de garder sa part de  mystère . . . Mais par manque de clarification , on finit par douter de la sincérité. A force on ne croit plus rien, même lorsqu'au milieu du babillage se trouve une vérité.

Je renonce . . . Ce ne sera pas dans cette incarnation que je vivrai une relation sentimentale dans un désir partagé. Une fois de plus, je dois faire abstraction de mes concepts de vie de couples, de mes désirs. Au sacrifice des miens, j'ai du favoriser ceux de l'autre.
Ce n'est pas dans cette vie que je m'epanouierais sentimentalement et professionnellement.

Pourquoi faut-il toujours qu'il y en ai un qui subisse ?

Sam







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